vendredi 7 novembre 2014

Les "tablettes numériques ", le consensus français !

Après Juppé, ce fut le tour à notre François hier soir. Il nous reste à entendre les autres. La connerie autant généralisée a de quoi inquiéter. Mais voyons, la France va de l'avant. Il y a consensus (quel nom !) : la France, de la droite à la gauche (et les extrêmes s'en foutent, ce n'est pas dans leur petit livre rouge ou noir), est d'accord sur ce point. Pas de polémique. Tout baigne. Les tablettes, vous dis-je, les tablettes.
Ils ont bien raison les "politiques". Vous pourrez remarquer que ce passage par les tablettes "numériques" (pourquoi a-t-on choisi ce terme ? que je sache, les nombres ne sont pas meilleurs qualificatifs de ces ordinateurs que "alphabétique". Binaire aurait bien convenu, ou même digital pour faire plus world music) ça baigne dans l'huile chaque fois qu'ils y passent quand ils font du blablaware à la télé. Si les profs évitent la Seine-Saint-Denis - entendu sur France Inter ce jour - , c'est certainement qu'il n'y a pas assez de tablettes numériques, et d'écouteurs dans les salles de classe ! ben couillon ! et que l'enseignement y est tellement facile que les profs s'y ennuient.

Les philosophes, les GIF  (Grands Intellectuels Français) se taisent ou en font leur fond de commerce comme notre Michel Serres* que nous avons connu plus brillant (la vieillesse est un naufrage ?).

"L'ânerie pédagogique montre ses longues oreilles poilues " (Ph. Muray) mais elles ne se voient pas !

* "l'académicien Michel Serres, dispensateur suprême de la cyber-pommade des temps multimédias "
(Ph. Muray, Après l'Histoire, tel Gallimard, p. 19

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