vendredi 27 janvier 2012

Ramon Fernandez

Lu dans le Magazine Littéraire :

Ramon Fernandez (un grand intellectuel collabo des années 1930-40, et père
de Dominique Fernandez, académicien français actuel) : "J'ai embrassé le
fascisme par amour pour Jacques Doriot. Doriot était vulgaire, massif,
inculte... il était tout ce que je ne suis pas. Il me fascinait".

Etonnant, n'est-ce pas !

Son fils, Dominique Fernandez écrit : "Cela restera toujours le plus grand
mystère de ma vie : pourquoi mon père, cet homme si fin, si brillant,
pétri de culture anglaise et d'idées libérales, étranger à tout
antisémitisme, a-t-il pu se ranger dans le camps des nazis, au point même
d'entretenir une amitié poussée avec Hitler, et de déclarer partout qu'il
n'avait jamais rencontré d'homme aussi délicieux que le Fürher ?"

1 commentaire:

JoëlP a dit…

La fascination du pouvoir... On pense à Douch et à tous ces Khmers rouges issus de la classe intellectuelle.

 
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