https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89douard_Goursat
Jean-Baptiste Édouard Goursat, né le à Lanzac, mort le à Paris, est un mathématicien français dont le Cours d’analyse a longtemps fait autorité.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Lanzac
Biographie
Édouard Goursat, d'une famille de petits cultivateurs, fait ses études secondaires au lycée de Brive-la-Gaillarde. Il obtient les baccalauréats ès lettres et ès sciences puis vient à Paris en 1875 pour étudier en classe de mathématiques spéciales au lycée Henri-IV. Il fait ensuite des études supérieures scientifiques de 1876 à 1879 à l'École normale supérieure, où il suit les conférences de Jean-Claude Bouquet, Gaston Darboux et Charles Briot, et à la faculté des sciences de l'université de Paris, où il suit les cours de calcul différentiel et intégral de Bouquet et ceux de mécanique rationnelle de Darboux. Il obtient les licences ès sciences mathématiques et physiques en 1878. De la même génération qu'Émile Picard et Paul Appell, il commence sa carrière de mathématicien en 1879 comme agrégé-préparateur à l'École normale supérieure durant un an[1] puis chargé des fonctions de maître de conférences de mécanique à la faculté des sciences, en remplacement de Picard envoyé à Toulouse. Il obtient en 1881, âgé de 23 ans, le doctorat ès sciences mathématiques devant la faculté des sciences de Paris avec une thèse principale portant sur l'équation différentielle linéaire qui admet pour intégrale la série hypergéométrique. Il est alors chargé, en remplacement d’Émile Picard rappelé à Paris, du cours de calcul différentiel et intégral à la faculté des sciences de Toulouse jusqu'en , puis est maître de conférences de géométrie descriptive et de calcul différentiel et intégral à l'École normale supérieure (en remplacement de Jean-Claude Bouquet, décédé) durant 12 ans[2],[3]. En , il succède à Picard comme professeur titulaire de la chaire de calcul différentiel et intégral de la faculté des sciences de Paris. Il enseigne également à partir de à l’École normale supérieure de Saint-Cloud. En 1931, il succède à nouveau à Picard à la chaire d'analyse supérieure et algèbre supérieure qu'il quitte en 1933. Il fut élu à l'Académie des sciences en 1919.
Goursat consacra l'essentiel de ses recherches aux fonctions de la variable complexe, aux intégrales abéliennes et à leurs applications à la résolution des équations différentielles.
Il est connu notamment pour le lemme de Goursat qui termine la théorie des fonctions d'une variable complexe de Cauchy, mais aussi le lemme de Goursat en théorie des groupes.
Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1895[4] officier en 1923 et commandeur en 1931.
Ça ce que vous dit Wikipedia. Mais moi quand j'ai vu l'image de cette surface étoilée, étudiée par Goursat qui a pour équation
+ 1⁄2 (x2 + y2 + z2)= 1
La prochaine fois on vous parlera des cavaliers mathématiciens et du point-selle (découvert en sciences économiques). j'apprends qu'on dit aussi "point col". Ah c'est pour cela que le groupe Bourbaki s'est réuni dans une auberge où j'ai couché dans les Alpes (vallée de Vallouise, Pelvoux). La première fois ils s'étaient réunis à Besse-en-Chandesse en Auvergne.
Le groupe Bourbaki s'est constitué dans un contexte où une génération de mathématiciens potentiels avait été décimée par la Première Guerre mondiale. Les jeunes normaliens qui constituèrent le groupe se trouvaient donc sans prédécesseurs immédiats au sein de l'université, sauf Gaston Julia, et avaient pour interlocuteurs des chercheurs du XIXe siècle (Élie Cartan, Henri Lebesgue, Jacques Hadamard[d], Émile Picard, Édouard Goursat). La critique de Bourbaki portait sur :
- l'émiettement des mathématiques en spécialités étanches ;
- la pré-éminence d'une analyse foisonnante mais manquant de rigueur ;
- l'ignorance (explicable en partie par le contexte politique) de branches actives à l'étranger, particulièrement l'algèbre développée en Allemagne.
À l'origine, au début de leurs prises de fonction à l'université de Strasbourg, Henri Cartan et André Weil se retrouvent à devoir enseigner l'intégration et le calcul différentiel. Ils sont alors peu satisfaits des traités disponibles, en particulier du Traité d'analyse d'Édouard Goursat qu'ils utilisent pour leur cours.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_Bourbaki
Il y a une rue Edouard Goursat à ... Limoges, mais pas à Brive !!!
J'ai lu dans Le temps autrement de Gérard Berry qu'il n'y avait aucune rue Joseph Fourier en France (on parle bien de celui dont le nom est prononcé dans les cours de maths et bien d'autres en sciences)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Fourier
Ah ! je retrouve Jean Dhombres qui fut directeur de l'IREM à Nantes. Celui qui a écrit la biographie de Jean-Louis Gardies pour l'Encyclopédie Universalis.



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