mercredi 7 janvier 2009

Que dit la science de l'évolution ?

Un résumé du chapitre de même titre dans la livre de Jacques Vauthier

- Aristote, classification des être vivants en utilisant l'analogie
- XVIIIe Linné, et sa classification
- Buffon, première hypothèse évolutionniste (opposé au fixisme qui voulait que les espèces ne varient pas, mais les monstres - Pierre Le Grand à St Pétersbourg avait la plus grande collection de téralogie d'Europe - posait problème)
- Maupertuis était partisan d'un mutationisme : "chaque degré d'erreur aurait fait une nouvelle espèce et à force d'écarts répétés serait venu la diversité infinie des animaux [...]" (Le Système de la nature, 1761)
- Lamarck : ce sont les "circonstances" (terme de Lamarck) qui ont fait la différence (le cou de la girafe vs celui de l'antilope). Mais comment les générations suivantes ont-elles entériné ces élongations du cou ?
- Contre Lamarck, Cuvier, défend le fixisme : il y a une telle corrélation, une telle coordination entre les organes que les modifications lui semblaient impossibles.
- Les fossiles, découverts dès la Renaissance, posaient le problème de la disparition de certaines espèces. Les formes les plus simples seraient apparues avant les plus complexes.
- Darwin (1809-1882) publie en 1859, L'origine des espèces au moyen de la sélection naturelle ou la préservation des races favorisées dans la lutte pour la vie.
Variation et sélection.
1) les espèces ne sont pas immuables, apparition des espèces selon un processus de "descendance avec modification"
2)ce processus d'évolution concerne tous les organismes vivants qui ont un petit nombre d'ancêtres communs, voir un seul.
3) ce processus est guidé par la sélection naturelle
Le hasard provoque des variations et la sélection élimine les erreurs faites au profit des meilleures
La quête des fossiles permettant de trouver les espèces intermédiaires a été un échec. "la sélection naturelle, si elle se veut aussi vraie, doit bannir la croyance en la création de nouveaux êtres organiques ou en des modifications majeures et soudaines de leur structure" (Darwin)
"Si l'on arrivait à démontrer qu'il existe un organe complexe qui n'ait pu se former par une série de nombreuses modifications graduelles et légères, ma théorie ne pourrait certes plus se défendre."
- Mendel (1822-1884). Il fallut attendre 1900 pour que les résultats de ses recherches soient redécouverts par de Vries, Correns et Teschermak de manière indépendante. Mendel met en évidence les notions de facteur récessif et dominant. Et il membre que chaque caractère est hérité indéepndamment. "Ces caractères élémentaires peuvent se manifester ou rester latents mais non pas subir des modifications"
- 1910 : le mutationisme élaboré par de Vries et Morgan tente de mettre en cohérence les résultats sur l'hérédité découverts par Mendel et le darwinisme. Ils introduisent les concepts de génotype, patrimoine génétique de chaque individu et le phénotype, expression du génotype avec ses interactions avec l'environnement
- 1930-50 : le néo-darwinisme prend sa forme classique sous le nom de théorie synthétique de l'évolution avec Dobzanski, Mayr et Simpson. Evolution : mutations aléatoires triées par sélection naturelle

Notes de lecture

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