"[...} Une faculté de théologie, de droit, de lettres, peut prospérer dans une ville d'intérieur, sans grand commerce, sans grande industrie, dans des rayonnements extérieurs, multiples et lointains. Cela se conçoit : les lettres ne dédaignent point l'isolement ; l'étude des livres ou du cœur humain se fait partout, peut-être mieux dans ce vieilles villes parlementaires, autrefois si agitées, si pleine de tumulte, et auxquelles il ne reste plus aujourd'hui que des souvenirs, comme Rennes, comme Poitiers [...] Nous croyons qu'il faut autrement penser d'une Faculté des sciences, dont l'assiette, selon nous, est plus convenablement située au centre d'un pays profondément remué par les entreprises industrielles et les opérations commerciales. Là, les auditeurs ne manquent pas ; c'est l'intérêt qui les stimule et les porte à demander aux sciences leurs plus prochaines réalisations. Que Nantes ait sa faculté des sciences ! et, aussitôt, industriels, chefs de travailleurs, contre-maîtres, officiers de la marine marchande, tels sont ceux qui, pour bien diriger nos 20 000 ouvriers et nos 10 000 matelots, iront demander leurs secrets aux sciences de la chimie, de la physique, de la mécanique, de l'astronomie et des mathématiques."
Rapport fait à la Société Académique par Evariste Colombel (maire de Nantes) sur la création à Nantes d'une Faculté des sciences, 1854
Un moment de bonheur : « Je cours jusque dans les bras de ma grand-mère
venue d’Alger »
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Qu’est-ce qui nous rend heureux ? Chaque jour, des témoins racontent au
« Monde » un épisode de leur vie qui leur a apporté une joie intense.
Aujourd’hui :...
Il y a 7 heures
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