Un correspondant élargit le débat :
" Dans le "Xi You Ji" de Wou T'cheng-en (il n'y a vraiment que moi pour lire un truc pareil ! C'est un roman très connu, en fait, d'un mandarin chinois du XVIe siècle, époque Ming) l'auteur fait la satire, dans un superbe passage (il faudrait que je te le retrouve, mais je n'ai pas le temps !) de la pensée du Tao ; il parle du concept très compliqué de "vacuité" et, pour cela, il présente un singe (le héros du roman) en train de bouffer les offrandes faites à des divinités, puis de se vider les intestins dans les W.C. (si l'on peut dire, pour l'époque...) d'un temple bouddhiste. Wou T'cheng-en décrit avec force détails le trajet des excréments, et le chemin de leur "purification". L'auteur parle de "transmigration métabolique". C'est du foutage de gueule dans les grandes largeurs. (Tout
à fait contemporain de Rabelais !). Il se moque de la propension des bouddhistes de l'époque à expliquer des phénomènes bassement matériels (et bien dégoutants !) par des concepts hautement spirituels.
Wou Tch'eng-en aurait bien aimé l'exposition Koons ! "
Un moment de bonheur : « Je cours jusque dans les bras de ma grand-mère
venue d’Alger »
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Qu’est-ce qui nous rend heureux ? Chaque jour, des témoins racontent au
« Monde » un épisode de leur vie qui leur a apporté une joie intense.
Aujourd’hui :...
Il y a 7 heures
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