Ce n'est ni celle de Saint-Gildas-de-Rhuys de mon Pierre Abélard, le philosophe du Pallet
https://www.wikiwand.com/fr/articles/Abbaye_Saint-Gildas_de_Rhuys
" L'abbatiat d'Abélard (1125-1133)
Peu après l'an 1100, sous le règne de Conan III de Bretagne, l'abbaye semble manquer de moyens. Les moines cherchent alors un abbé puissant et reconnu capable de les aider.
Ils font appel en 1125 à Pierre Abélard, réputé dans certains milieux, notamment en tant que fondateur de la scolastique, mais également détesté par d'autres pour certaines de ses remises en cause de dogmes établis. Il ne réussira pas à relever l'Abbaye. Abélard explique dans un courrier (en latin) qu'il n'est pas volontairement venu en Bretagne, mais pour fuir les conflits qu'il connaissait dans ses fonctions précédentes. Il y décrit les moines qu'il doit diriger comme pauvres et victimes d'un seigneur voisin tyrannique, mais également comme très indisciplinés. Il s'inquiète et s'indigne en particulier de leur mode de vie peu en rapport avec leur fonction monastique : ces moines, selon Abélard, passaient plus de temps à la chasse et à des activités matérielles qu'à la prière et à l'élévation de l'esprit :
« Les portes de l’abbaye n’étaient ornées que de pieds de biche, d’ours, de sanglier, trophées sanglants de leur chasse. Les moines ne se réveillaient qu'au son du cor et des chiens de meute aboyant. Ils étaient cruels et sans frein dans leur licence, »
Abélard évoque chez ces moines « des
habitudes de vie notoirement rebelles à tout frein […] Les moines
m'obsédaient pour leurs besoins journaliers, car la communauté ne
possédait rien que je pusse distribuer, et chacun prenait sur son propre
patrimoine pour se soutenir lui et sa concubine, et ses fils et ses
filles. Non contents de me tourmenter, ils volaient et emportaient tout
ce qu’ils pouvaient prendre, pour me créer des embarras, et me forcer,
soit à relâcher les règles de la discipline, soit à me retirer. Toute la
horde de la contrée étant également sans lois ni frein, il n’était
personne dont je puisse réclamer l'aide »
Pierre Abélard, sous la pression des moines mêmes qui selon lui
n'acceptaient pas la discipline monastique, craignant pour sa vie, il
doit finalement s'enfuir (en 1133). Il reste de son souvenir le nom d'une petite rue à Saint-Gildas. "
Ni celle d'Adélard Guézennec, Père abbé de l'abbaye de St Gildas de la Quenelle !
C'est celle qui a vit naître à la Gendarmerie de St-Gildas-les-Bois ma chère et tendre. Dans des conditions que de nos jours on dirait scandaleuses !
https://en.wikipedia.org/wiki/Saint-Gildas-des-Bois
Date : 22/11/1993
Immeuble inscrit MH
Date : 02/07/2003
ARCHITECTURE ET ART
Description architecturale
Plan: Construite selon un plan en croix latine et orienté, l'abbatiale est formée d'une nef à trois vaisseaux et à six travées, d'un transept saillant et d'un chevet polygonal.
Epoque et styles
XVIIIème
XVIIème
XIIème
XIXème
Principales étapes de construction
Travaux de 1060 à 1100.
Dès 1080, l'Abbatiale devient le lieu de culte de Moines Cisterciens.
Le monastère perdurera jusqu'en 1790, les derniers moines périront noyés dans la Loire.
Après la révolution, l'église abbatiale deviendra une simple paroisse.
Histoire et dates importantes
Au milieu du XVII ème, le jubé a été offert par Anne d'Autriche au
moment de la naissance de Louis XIV en remerciement d'une prière à
Sainte Anne pour la naissance d'un garçon. Un autre jubé aurait été été
offert au même moment à Sainte Anne d'Auray.
Le jubé a été déplacé
en 1880 lors de travaux de réaménagement et se trouve aujourd'hui à
l'entrée de la nef. Les stèles des moines ont également été déplacées à
ce moment là pour être positionnées dans le chœur.
En 1944, un
convoi de carburant allemand stationne dans la communauté religieuse,
est signalé aux alliés qui interviennent trop tard, le convoi est
reparti mais trois bombes tombent sur le chœur de l'abbatiale, la poste
(même endroit qu'aujourd'hui) et le haut du bourg, derrière la statue de
Jeanne d'Arc.
Les dégâts dans l'Abbatiale sont importants, le
clocher prend feu et finit par tomber dans le chœur avec sa charpente et
les cloches. Les boiseries coté droit du chœur seront détruites et
reconstruites à l'identique par la suite dans les années 60. Les vitraux
d'origines ont tous été détruits par le bombardements et le feu qui en a
résulté.
En 2010, en présence du Président du Sénat Monsieur Gérard LARCHER et
du Sénateur Maire de Saint Gildas, Monsieur André TRILLARD, les nouveaux
vitraux, œuvre de l'artiste Pascal CONVERT, sont inaugurés.
Eléments remarquables
Stalles
Choeur
Vitraux
Jubé, iconostase
Etat de conservation
Entretien nécessaire
Bibliographie
Base mérimée: PA00108797



















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