samedi 22 février 2025

Le dernier livre de Gilles Armange, Trois temps pour une valse

 

Le monde vacille, il est grand temps de s'évader, quoi de mieux qu'un bon bouquin ?

Le cru 2025 vient de sortir, évasion garantie : « Trois temps pour une valse », une histoire de fou, ça tombe bien !

 

Pour lire confortablement, cliquez sur l'image.
 

En vente sur Iggybook : https://gilles-armange.iggybook.com/fr/ et un peu partout : 4,99 € 

 

Et il y en a eu d'autres ! on a dû vous en parler ici ou ailleurs


 Gilles Armange que j'ai connu à la librairie Beaufreton (1), passage Pommeraye,  a créé la Librairie Informatique, partie de la Librairie Médicale et Scientifique de Nantes, en face du CHU. Une librairie que j'ai beaucoup fréquentée.
Et ce qui était extra c'est que Gilles nous prêtait des livres. S'ils ne nous plaisaient pas, on les lui rendait. S'ils nous plaisaient, on faisait un bon de commande...

C'était économique, pas de gâchis. Mais un jour, il a fallu passer des marchés. Et voila...

Et nous n'avons plus de Librairie Informatique. Elle était la meilleure du monde. Lors des colloques internationaux, des universitaires de France et d'ailleurs faisaient leurs provisions. On y avait tous les LNCS ! par exemple.


https://en.wikipedia.org/wiki/Lecture_Notes_in_Computer_Science 

Et j'y ai même acheté, L'art de chier dans les bois. Il m'a servi dans mon petit bois de ma combe à Jumilhac !

Pas sûr que ce soit celui-ci ! d'ailleurs le titre n'est pas le même. Ou ma mémoire ...


 

Et la Librairie Vent d'Ouest (j'y trouvais tout Abélard) a fermé.

 Cependant, Nantes a encore des librairies en centre ville, Durance, Coiffard, et quelques autres petites. Ce n'est pas le cas de villes plus grandes. J'ai pendant longtemps toujours visité les librairies quand je visitais une ville. Et à Toulouse j'ai vu les disparitions ! Mais la librairie occitane est toujours là près du Capitole.  


Aujourd'hui, plus de place à la maison. Alors on utilise les BM. Mais parfois on ne trouve pas ce que l'on cherche.

 

(1) Je lis cette histoire que je me permets de reproduire ici (tout disparaît sur la Toile, souvent le meilleur !) Merci nos journaux régionaux, pardon, la PQR (rien à voir avec le livre ci-dessus, lisez plutôt les propos torcheculatifs de François Rabelais).

Suite à la publication de cette photographie, Christophe Bouhier, lecteur d'Ancenis nous a fait parvenir ce témoignage.

« Mon père était en relation avec M. Le Pautremat, le directeur ; c’est lui qui est tout à gauche sur la photo. Nous nous étions connus à un pèlerinage, le 8 décembre 1968, à Kérézinen ; son épouse était très malade. Elle partit peu après. Quelques années après, il épousa la fille Beaufreton, professeur de lettres ( Ses deux sœurs, on les appelait Kita et Carena, sans doute pour Christine et Catherine, ce sont elles les deux dames au milieu sur la photo. Elles s’occupaient de la papeterie, « Plein Ciel », il m’en reste encore quelques cahiers. C’était une famille avec des valeurs, genre patrons chrétiens, exigeants mais généreux. Je leur dois mon premier salaire, je leur en suis très reconnaissant, j’ai toujours mes bulletins de paye, au smic horaire, mais c’était formidable. C’étaient des jobs d’été très recherchés. La librairie était sur six niveaux : le matin de bonne heure, les livreurs bloquaient la petite rue en pente du Puits d’Argent, et il faillait vite décharger les lourds colis qui encombraient rapidement l’entrepôt. Le reste de la journée se passait à vérifier les commandes reçues. Ensuite ceux-ci partaient dans les étages par un monte-charge.

« Nous avions vingt ans »

Au niveau suivant, les bureaux et la compta avec M. Hastings, au-dessus l’étage correspondant au niveau supérieur du passage Pommeraye, avec l’entrée clients, les beaux livres. Plus loin les classiques, la papeterie, et à chaque bout deux escaliers en fer et en colimaçon, l’un pour redescendre et l’autre pour monter au niveau des livres scolaires et l’atelier de reprise et réparation des livres anciens, avec la colle faite maison ! C’était plus rigolo que l’austère garage du bas, avec les jeunes filles, même si M. Le Pautremat ne voyait pas ces flirts d’un bon œil…Nous avions vingt ans ! Tout là-haut la mezzanine, et sa chaleur suffocante sous le toit, avec la réserve. Un interphone qui grésillait plus qu’il ne fonctionnait…censé éviter de trop monter et descendre.

Quelques anecdotes. Face à l’entrepôt, il y avait des garages ; l’un d’eux était occupé par le célèbre pâtissier Touz de la rue Crébillon ; il fallait parfois aider Madame, la Touzine,  à manœuvrer, et la fille, la Touzette venait discuter avec les garçons en apportant quelques douceurs. L’été 76, celui de la sécheresse, se termina par un épouvantable orage : la rue du Puits d’Argent transformée en torrent...En bas, à l’angle de la rue de la Fosse, il y avait une Perception ou Trésorerie. Nous voyons arriver affolée une femme qui faisait le ménage à la trésorerie., il pouvait être 18h. Le toit avait cédé, et tout le haut était inondé, les papiers baignaient dans 20 cm, il n’y avait pas d’ordinateurs à l’époque. On appelle les pompiers, oui, si vous croyez qu’on a que vous, on est débordé… Mais c’est la Trésorerie … On arrive ! Le monte-charge servait à tout ; l’un de nous fit le pari de monter dedans…Il se mit en position fœtale. Malheureusement, à l’arrivée, à l’accouchement, par une rare déveine, ce fut Mr Le Pautremat lui-même qui ouvrit ! Je crois que le pauvre fut viré… Une autre fois, ding, voilà le monte-charge qui arrive ; j’ouvre : dedans, reposait majestueusement la caisse ! On avait dû se tromper d’étage n’y avait qu’à se servir. Mais l’époque était encore à l’honnêteté.

Cette vitrine nantaise a malheureusement disparu, restent de beaux souvenirs et découvertes émerveillées d’ouvrages classiques et de belles lettres.

Écrivez-nous à « En quête d’histoires », 15, rue Deshoulières 44 000 Nantes. stephane.pajot@presse-ocean.com

 

L'été 76 ! Nous avions prévu de faire le canal de Nantes à Brest en Tabur Yak II, lors des vacances de Pâques nous avions parcouru le trajet pour noter où s'alimenter, coucher, comment passer le barrage de Guerlédan... Nous étions habitués à remonter l'Erdre et à camper sur ses rives. 

Mais l'Erdre l'été a été couverte de moisissure, ça sentait mauvais. Le projet fut abandonné. 


 

https://lefenetrou.blogspot.com/2007/03/de-nantes-brest-par-le-canal_18.html

Elle est toujours là !

https://lefenetrou.blogspot.com/2013/12/une-balade-le-long-de-lerdre-du-cote-de.html

 

 

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