" Il remonta ma culottte et son réveille-matin", " Il baissa sa culotte et dans mon estime "

Deux petits livres qui vous font aimer la langue. On devrait les mettre au programme de l'enseignement obligatoire et on rendrait les enseignements de français captivants alors qu'ils sont souvent chiants (osons le mot ! on peut bien maintenant que fuck et Nique ta mère - mais c'est démodé car en français - sont du meilleur goût). Et étaient souvent chiants. Ne nous le cachons pas ! C'est avec Rabelais que j'ai pris goût à l'étude de la langue...et aussi je pense grâce aux versions latines qui m'ont donné bien du soucis. Enfin, mon père y fut pour quelque chose, lui, qui ne manquait pas de me donner le mot patois (on ne disait pas occitan ! la gallo, l'occitan limousin ou périgourdin... c'était le patois. Les Bretons eux avaient tout à l'ouest, là où Jules César n'avait su les déloger, non un patois mais le Breton. Je ne confonds pas étude de la langue avec la littérature. Je suis de ceux qui lisaient tout leur Lagarde et Michard dès qu'ils disposaient du livre de l'année.

Nous avons mis dans le titre de ce billet les titres des deux petits livres de Maryz Courberand (un nom qui me semble être d'Occitanie !) sous-titrés Bizarreries de langage, chez Mots et Cie dans une collection dirigée par Jean-Loup Chifflet dont nous avons plusieurs ouvrages. Je constate qu'elle a écrit d'autres ouvrages dont je vous donne les premières de couverture.

Elle décerne la palme du zeugme à Pierre Desproges :

« Après avoir sauté sa belle-sœur et le repas de midi, le Petit Prince reprit enfin ses esprits et une banane » !  

Desproges qui va détrôner Victor Hugo avec son " Vêtu de probité candide et de lin blanc " 

https://www.lexpress.fr/culture/livre/questions-a-maryz-courberand_804724.html

Je vous conseille la lecture de ceci (qui n'a pas à voir avec la langue)

http://www.hellocoton.fr/to/EmjC#http://robedesoiree.publicoton.fr/la-veille-de-son-naufrage-entretien-avec-maryz-courberand-115594

Quelques extraits :

Les interjections économiques

Merde ! J'ai marché dedans !

Aux vestiaires des femmes ! Bah ! Il a filé !

A l'Assemblée : Bordel ! Ils ne vont pas le rouvrir !

Au restaurant : Arrête ! J'en ai avalé une !

Entre contrôleurs SNCF : Mon billet qu'il n'en a pas, celui-là !

etc.

Les phrases prénominales homophoniques

"

Tu rêves, Herbert ?

Sois polie, Esther !

Sois poli, Hamid !

C'est un cas, Noé !

Tu captes, Yves ?

Tu lances, Pierre ?

Variante dite inversée :

Ne sois pas bête, Elisa !

Tu raques, Eric ?