" Les trous noirs c'est troublant ", les phrases parallèles et asymétriques

par Maryz Courberand  dans Il remonta ma culotte et son réveille-matin, Mots et Cie

" Apparemment, ce procédé n'est pas :

- un parallélisme

" Des trains sifflaient de temps à autre et des chiens hurlaient de temps en temps " (Queneau)

- ni une paronomase

" Tu parles, Charles "

- ni un miroir inversé

" Présence de l'absence " (Lasner)

- ni une antimétabole

" Il faut manger pour vivre et non vivre pour manger " (Lausberg)

- ni un chiasme

" Je jouais avec Juliette et avec lui ; avec Alissa, je causais " (Gide)

- ni un chassé-croisé

" Oui j'ai une jambe de verre et un œil de bois " (Prévert)


Voici une série de ce l'auteur nomme  " les phrases parallèles et asymétriques "

- Un costard

c'est costaud

- Un faitout

c'est fainéant

- un bateau 

c'est batard

- Un faux oeil,

ça fait fossile

- Les palais

ce n'est pas beau

- La terre,

c'est amer

- Cette palourde

elle n'est pas légère

- Ce pinard

c'est du curare "