Les pompiers ont été appelés par la direction, qui leur a signalé une cinquantaine de malaises. Sur place, ils ont effectivement pris en charge environ 80 élèves en crise.
Plusieurs jeunes sont sortis depuis de l’établissement, et ont témoigné. Le mot de crise de Baclou a bien évidemment été prononcé. Le parallèle a été rapidement fait avec ce qui s’était produit à l’internat du collège Gran Man Difou, à Maripasoula en mai 2016. Plusieurs jeunes filles, originaires des villages du Haut Maroni refusaient d’y retourner, persuadées qu’il y avait de mauvais esprits.
L’accès au lycée Lumina Sophie a été fermé. Des parents sont venus récupérer leur enfant. A midi, seules six jeunes étaient encore pris en charge par le Smur. Plus d’informations sur cette affaire dans notre édition de 13 heures, en radio. "
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" L'histoire se déroule en octobre
2011, à Apatou. Laissé pour mort, un homme est retrouvé dans un piteux
état. Il a manifestement subi des assauts d'une rare violence. Son crâne
est fracassé et ses deux bras cassés. Ses agresseurs désignés sont
trois hommes. Ceux-ci lui reprochent d'être le responsable d'un enfant
mort-né. Enfin, pas exactement. En réalité, c'est l'esprit malfaisant
dont il serait le propriétaire qui aurait provoqué le décès de l'enfant à
sa naissance. Cet être maléfique, c'est le baclou. Un personnage décrit
comme « un gnome infâme et visqueux » par Marie-Georges Thébia, dans
son ouvrage intitulé « Bois d'ébène et autres nouvelles de Guyane » .
Toutefois, aussi terrifiant soit-il, le baclou ne peut être résumé à
cette seule description.
Ce
vilain petit être appartient aux croyances populaires du département.
Interrogée en octobre 2011, Nora Madeleine explique que le baclou est
généralement conçu à la période de Pâques. Sa naissance intervient le
vendredi saint. Par la volonté d'un seul individu. « Il est obtenu par
une manipulation occulte d'un œuf de poule, précise Nora Madeleine.
Celui qui veut créer un baclou doit couver l’œuf sous son bras pendant
sept jours. » Ensuite, le créateur doit imposer ses règles au baclou.
Principalement la nourriture. Car, si la légende veut qu'il se nourrisse
de la chair d'enfants ou de celle des animaux, il appartient à son
propriétaire de choisir la nature de ses repas... "
Lire ci-après le récit d'un enseignant :
1 commentaire:
Je mets une photo pour qu'on le reconnaisse des fois qu'il ait franchi l'océan vendredi http://www.dramatic.fr/images/baclou_VTtJGF.jpg
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