Je suis en train d'écrire mes mémoires pour mes enfants et petits enfants qui sans doute ne les liront pas. Mais comme j'ai regretté de ne pas avoir posé des questions à mes parents, ...
Et puis c'est l'occasion de vérifier, d'aller aux archives, lire les journaux de l'époque, etc.
Je consulte aussi des gens qui ont écrit des choses sur la Toile. J'ai ainsi reçu un courriel qui me dit :
" pour ma part j'allais aider l'étameur Gadonex avec son fils à passer un coup de coton sur les cuillères et fourchettes rutilantes sortant du bain d'étain. Plein de choses me reviennent vous parlez de la mère tarade et bien je l'ai aidée en tirant sa charrette depuis les casernes jusque chez elle, je l'entendais bien crier quelque chose en patois derrière moi mais ne comprenant pas, je suis né en région parisienne à XXXXX, j'ai continué ma BA et..... le lendemain j'avais une nouvelle réputation: le parigot ramassait les peaux d'lapins po...."
et je lis sur la Toile :
"Cela ne l'empêche pas d'avoir les pieds bien sur terre, et dans l'Hexagone. Son père, comme lui polytechnicien, était administrateur de grandes sociétés. Mais les ascendances familiales sont provinciales et plutôt modestes. Les Gadonneix sont originaires de Saint-Yrieix-la-Perche, un bourg situé à une quarantaine de kilomètres au sud-ouest de Limoges.
Les grands-parents y tenaient une quincaillerie. « Là-bas, notre nom se prononce "Gadonné". C'est ainsi que m'a interpellé Jacques Chirac lors de notre première rencontre. Il est vrai que la Corrèze est toute proche », raconte l'enfant de la Haute-Vienne. Pareilles racines vous confèrent une saine défiance envers ce qui brille à l'excès, même si une jeunesse parisienne et des études au lycée Janson-de-Sailly vous assurent aussi le poli des gens bien nés. « Pierre juge les hommes non pour leur statut, mais pour leurs qualités. Cela explique en particulier son respect envers les syndicalistes, dont il estime la compétence et souvent le charisme », observe un proche."
source :
http://archives.lesechos.fr/archives/2005/LesEchos/19544-46-ECH.htm
Hum ... "l'enfant de la Haute-Vienne" pour quelqu'un né à New-York !
Dans un article déjà cité sur mon blog, on lit
http://www.lexpansion.com/entreprise/pierre-gadonneix-l-energie-sans-la-tension_26804.html
" C'est que « Gadonné », comme on dit dans le Limousin, son pays d'origine, est un coureur de fond. Il s'est façonné petit à petit, dans la plus pure tradition familiale. Son père avait été remarqué par l'instituteur du village, à Saint-Yrieix-la-Perche."
Le père a fait l'X, le fils aussi. Le père a pu vivre son enfance à St-Yrieix. Le fils, Pierre non. Je ne pense pas que c'était le grand-père qui habitait rue des Barris, une rue que j'ai empruntée 4 fois par jour pour aller au Collège de la sixième à la terminale, collège devenu lycée Darnet. En effet, étant donné l'âge de mon correspondant, ça ne colle pas. Il me semble qu'il y avait des Gadonneix rue du RBost Saint Hilaire.
Si ma mémoire ne devient pas confuse, il me semble que j'ai vu moi aussi le traitement des cuillères et fourchettes.
Mais c'est fort touchant la référence à la ville (village dit le journaliste ! flute alors ! on me déprécie ! ou on m'apprécie ! ça se discute) de ses ancêtres. Je ne pense pas que Pierre Gadonneix prononce "une année", "une an née" comme moi. Il doit dire "une a née". Ce que je n'arrive pas à faire sans considérer que je dois être ridicule. Que mon effort se voit, s'entend.
On dit "Gadoné" comme on dit "Saintirié". On n'est pas à Toulouse !
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