L'eau dans le Parc Naturel Périgord-Limousin

"- Une qualité physico-chimique bonne mais menacée

De manière générale, la qualité des principaux cours d’eaux sur le Parc est bonne mais cette appréciation est altérée par le fait que l’on a peu de connaissance des très petits cours d’eau du chevelu (de rang 1 à 3).
Certains cours d’eau (le Bandiat, la Tardoire et la Dronne) possèdent quelques kilomètres avec une qualité physico-chimique passable voire médiocre à certains endroits.
Les raisons principales de ces altérations sont liées à des problèmes d’assainissement ( Nontron, Javerlhac, Saint-Pardoux-la-rivière). Des pollutions industrielles dégradent la qualité de l’eau sur la Tardoire à Châlus (métaux lourd) puis à Saint-Pardoux (moox). Enfin, la pression hydromorphologique s’étend sur tout le territoire (continuité longitudinale des cours d’eau, altération de la capacité d’autoépuration).
d- Un problème particulier : la présence de cyanobactéries dans les plans d’eau
L’évolution de problèmes tels que les cyanobactéries (dystrophie, apport important de nitrate et de phosphore) sur les plans d’eau, ou l’évolution de l’agriculture et de l’assainissement collectif et individuel sont autant de facteurs qui influent sur l’adduction et la qualité en eau potable. On retrouve en effet ponctuellement des taux de métaux lourds ou de phosphore largement supérieure aux seuils tolérés ce qui compromet l’approvisionnement en eau potable de certaines communes (La Coquille durant l’été 2006).
Actuellement la ressource en eau est principalement prélevée en sous terrain à 72 endroits et 47 stations d’épuration la traitent.
Par ailleurs 13 lieux faisant l’objet de rejets industriels sont relevés. Mathieu peux tu nous donner au moins une photo de plan d’eau."

Rapport du Parc Périgord-Limousin