La 4 voie Nantes/Vannes était bouchée par les écolos en SUV hybrides venant de Paris et d’ailleurs, même de Nantes ! alors on est resté à Nantes (aller en Limousin, c’est pire ! c’est stress garanti sur le chemin vicinal). Mais on a sorti la voiture sinon elle ne va pas passer le contrôle technique, c’est la faute du vélo et du bus. Et on est allé au vert.
Laurent Bourdelas me signale sur Twitter qu’au Pallet où habitait Michel François Lavaurs, éditeur de Traces.
https://www.babelio.com/auteur/Michel-Francois-Lavaur/79545
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Palletais d’adoption, le poète et éditeur avant-gardiste Michel-François Lavaur s’est éteint la semaine dernière à 79 ans, à la maison de retraite de la Chimotaie, à Cugand (Vendée), où il résidait depuis un an. Il était atteint de la maladie de Parkinson depuis de longues années. Ses obsèques ont eu lieu le 26 mars, à Vallet.
Né le 11 juillet 1935 en Corrèze, Michel-François Lavaur est nommé instituteur dans l’Ouest dès 1956, puis à l’école publique du Pallet en 1962, dont il deviendra directeur jusqu’à sa retraite. Il a fait la classe à de nombreux Palletais, à qui il a laissé un très bon souvenir.
À son arrivée dans la commune, il loge avec sa famille dans l’ancienne école maternelle (ludothèque actuelle), puis s’installe, à partir de 1972, dans le village de Sanguèze.
Sa grande passion : la poésie
Michel-François Lavaur est aussi un artiste, dessinateur, peintre, sculpteur. Il s’adonne à l’art postal et à sa grande passion, la poésie. Il écrit de nombreux textes, en français ainsi qu’en occitan, la langue de sa chère région natale. Il fait également partager son goût de la poésie à ses élèves, de manière originale, comme en témoigne son texte l’Éléphantastique, tiré de son bestiaire Argos. Ses oeuvres, étudiées en classe, figurent dans plusieurs manuels scolaires.
Sa passion l’entraîne à lancer, dès 1963, la revue de poésie avant-gardiste Traces, dans laquelle il met à l’honneur les autres auteurs. Michel-François Lavaur réalise la revue chez lui, avec une presse à main. Son amitié, avec l’imprimeur clissonnais Jacques Souchu, fera évoluer son travail d’édition. La publication s’est arrêtée en 2011, après 175 numéros, mais un dernier numéro de clôture, numérique celui-là, est paru en janvier 2013, avec la collaboration de ses filles. La revue Traces s’affirme comme l’une des plus importantes de poésie contemporaine de la deuxième moitié du XXe siècle. » https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/le-poete-michel-francois-lavaur-sest-eteint-3307899
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Ab%C3%A9lard
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Pierre Abélard naît en 10794 dans une famille noble dont toute la fortune, selon la coutume de Bretagne, appartient à la femmenote 2. Il n’est pas établi cependant qu’il soit né gentilhomme.
En effet, son père, Béranger, né vers 1055, est un « homme d’armes » poitevin qui s’est mis au service du comte de Nantes Matthias, frère cadet du duc Alain Fergent5 et oncle du futur Conan III. Il a épousé Lucie, l’héritière d’un autre vassal du comte, Daniel, seigneur du Palais6,note 3, qui est une place poitevine aux frontières des Mauges et des Tiffauges passée dans la mouvance de la nouvelle dynastie bretonne par un traité signé en 942 entre Alain Barbetorte et Guillaume Tête d’Etoupe. Devenu baillistre du Pallet à la mort de son beau-père, il ne possède donc rien par lui-même, sinon par une délégation expresse accordée par sa femme. Son métier est de commander cette garnison dotée d’un donjon
qui, au centre et en retrait d’un dispositif comprenant les forteresses de Machecoul, La Bénâte, Clisson, Oudon et Ancenis, garde la capitale du duché au sud de la Loire face aux châteaux forts poitevins de Montaigu, Tiffauges et Champtoceaux.
Béranger, qui appartient à la génération des enfants des conquérants de l’Angleterre et a été nourri de leur légende, est un chevalier qui aspire lui-même à une vie d’art et de lettres, très vraisemblablement parce qu’il a eu l’occasion d’entendre les bardes bretons et d’assister à la cour du duc d’Aquitaine Guillaume IX d’Aquitaine à l’éclosion de l’art des troubadours, à commencer par le premier d’entre eux, le jeune comte de Poitiers lui-même. Âgé de huit ans de plus qu’Abélard, ce prince inaugure une nouvelle époque de la chevalerie où se développera, dans le domaine littéraire et musical, la notion très nouvelle d’amour courtois. Béranger réalisera son ambition par procuration et, chose remarquable, participe à l’éducation de ses enfants7. Aussi acceptera-t-il qu’Abélard récuse son droit d’aînesse et renonce à lui succéder dans la chevalerie. Formés à l’escrime et à la cavalerie, ses fils apprennent également la lecture, la grammaire, le latin et, comme les enfants des nombreuses maîtrises réparties alors en Occidentnote 4, la musiquenote 5. Abélard grandit dans un milieu roman, « franceis » (les deux termes sont alors employés indifféremment pour désigner l’ancien français, qui rassemble l’ensemble des dialectes d’Oïl). Le breton lui est une langue étrangère.
Grâce à l’importance de son rôle militaire, Béranger est élevé à la cour du duc Fergent6, et entre suffisamment dans la familiarité du duc pour qu’Abélard soit choisi en 1118 pour être de sa suite personnelle quand Béranger prend sa retraite monastique à l’abbaye de Redon6. La connivence entre les hommes doit alors être grande puisqu’elle se double de celle qu’ont nouée entre elles leurs femmes respectives. C’est en effet simultanément que Lucie et la duchesse Ermengarde se retireront dans la nouvelle abbaye de Fontevrault6. Le père et la mère d’Abélard réaliseront à cet égard l’idéal chrétien de finir sa vie comme moine ou nonne.
Abélard est l’aîné de trois frères et une sœur8. Raoul relèvera l’office militaire récusé par son aîné. Porchaire deviendra un chanoine influent du chapitre de Nantes9. Dagobert n’est pas connu par ailleurs. Denyse élèvera son neveu Astralabe, le fils d’Héloïse, avec ses propres enfants. »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Clisson
« Clisson faisait partie du duché de Bretagne, et était la clé de voûte de la défense des Marches de Bretagne face au Poitou et à l’Anjou avec son château. La ville est aussi connue comme Clisson l’italienne en raison de son architecture de style italianisant inspirée du modèle toscan. »
Et pour bien finir cette journée bien ensoleillée, on a ouvert avec les voisins cette bouteille de Grolleau
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Le Grolleau est un cépage rouge unique, peu cultivé en France. C’est en particulier dans la Vallée de la Loire qu’on le retrouve.
Rouge, ces raisins aux grappes moyennes possèdent une peau noire bleutée. La légende veut qu’on lui ait donné son nom en référence à la « grolle », soit une « corneille » en vieux français. Plusieurs variétés de Grolleau ont vu le jour au fil du temps. On le retrouve notamment en gris et en blanc (il possède d’ailleurs 5 clones agréés pour le Grolleau noir et 3 pour le Grolleau gris).
Originaire de Saint-Mars-la-Pile près de Tours, c’est aux alentours des années 1870 que le Grolleau est importé dans l’ouest du Val de Loire. Plus particulièrement à Saint-Mars-de-Coutais, où le terroir devient son sol de prédilection.
Très productif, les vignes de Grolleau peuvent produire jusqu’à 120 hectolitres de vin par hectares. Des vins à faible potentiel alcoolique, légers et finalement peu colorés. » https://paysderetz.shop/grolleau/
On voulait continuer vers Liré – plus que le mont palatin – (ce fut mon premier voyage dans le pays nantais … il y a 51 ans ! Et les voisins qui n’ont pas compris quand je leur ai parlé des taupes ! Je sais…. quand je prononce La Baule ma femme me corrige !) mais la bouteille attendait qu’on l’ouvre.
A noter qu’on n’a pas revisité le Musée de la vigne et du vin en face de la statue d’Héloïse et Abélard.
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