" Bon an mal an, la production dure jusqu'en 1987, avant de péricliter. En 2015, des investisseurs (on parle de 10 à 12 millions d'euros) décident de la relancer, mais cette fois comme eau de source, et construisent à proximité de la source (baptisée Marie Louise) une usine flambant neuve de presque 6.000 m2. L'eau est commercialisée sous le nom des Roches Bleues.
Mais c'est un échec, dont les raisons restent assez obscures. En 2019, la société derrière Les Roches Bleues disparaît. « Mauvaise stratégie », selon les actuels propriétaires. Car en 2020, une nouvelle société, Operlière, est créée et reprend le dossier en main. De nouveaux investisseurs, dont certains... dominicains, veulent en effet croire au projet. Difficile toutefois d'en savoir plus dans le monde feutré des affaires. Ici, on n'aime guère parler chiffres.
Retour au nom historique
Pour autant, Operlière existe et est dirigée par Anthya Flores, une Dominicaine auparavant membre du consulat de son pays à Paris. Et la nouvelle société décide de tout changer. Elle conserve bien sûr l'usine, relance la production (toujours d'eau de source) en septembre 2020, mais sous le nom historique de Chateline. Deux types de bouteilles existent, 1L et 50 cl. Un conseiller stratégie est embauché, Olivier Mevel, ainsi que deux commerciaux (la production est assurée par quatre personnes). 400.000 bouteilles ont été fabriquées. Elles sont vendues dans 42 grandes surfaces de Haute-Vienne, Creuse, Corrèze, Charente, Dordogne. « Mais si l'on veut survivre, on doit évidemment s'étendre », explique Anthya Flores. Les commerciaux sont ainsi en train de travailler sur la Charente-Maritime, les Deux-Sèvres, la Vienne, la Gironde, « sachant qu'il est très, très difficile de s'implanter dans les rayons », lance Olivier Mevel. De fait, le marché est très concurrentiel, et le Limousin compte déjà une autre eau, celle de Treignac. A terme, La Chateline espère également convaincre hôtels et restaurants de distribuer son produit.
Ce dernier a des atouts à faire valoir. La source est réputée pour sa pureté (elle ne subit aucun traitement avant la mise en bouteille) et ses vertus médicinales. De plus, pour chaque bouteille achetée, l'entreprise verse 1,5 centime au Parc naturel régional Périgord-Limousin, la source s'y trouvant. Une source qui ne serait pas prête de se tarir : « notre production est beaucoup trop modeste pour ça », assure la direction. « Et notre empreinte carbone est très basse », jure Olivier Mevel. "
https://www.lepopulaire.fr/bussiere-galant-87230/actualites/a-bussiere-galant-en-haute-vienne-la-production-d-eau-de-source-est-repartie-apres-un-premier-echec_13927415/
Ah les vertus médicinales de l'eau de Bussière-Galant ! Seraient-elles supérieures à celles des sources miraculeuses de Courbefy ?
Il faut dire que les bouteilles font parfaitement produit pharmaceutique !
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