- Boccace, Le Décameron, Classiquies Garnier, Bordas
- Trésor de la poésie universelle, R. CAillois, J-C Lambert, Gallimard/Unesco, 780 pages ! à feuilleter
- Haiku érotiques, Picquier poche
- Le Moyen Age en lumière, Fayard, un grand livre avec des centaines de photos magnifiques. On apprend beaucoup sur cette époque, pas si sombre que cela si l'on s'en tient aux enluminures !
http://www.enluminures.culture.fr/documentation/enlumine/fr/visites_00.htm
"Richement illustrés, les manuscrits du Moyen Âge sur parchemin ou sur papier nous livrent une masse d’informations sur la civilisation médiévale. C’est un fonds quasiment intarissable sur la vie quotidienne des gens de l’époque, sur leurs penchants, leurs angoisses, leur représentation de l’au-delà. Ces documents permettent d’appréhender les schémas mentaux avec lesquels on entendait ordonner et maîtriser l’ici-bas.
Ces sources ont été exploitées par un groupe d’auteurs chercheurs français à Paris et à Orléans pour l’édition d’un beau livre, qui, dans une remarquable traduction, est maintenant accessible au public allemand. Familière au connaisseur, l’idée que cette période entre l’antiquité et la modernité n’avait rien d’obscur est contenue dans le titre du livre « Le Moyen Âge en lumière », d’ailleurs, même un premier survol de cet imposant ouvrage convainc le lecteur à quel point cette époque était « extraordinairement créative, radieuse et flamboyante », pour citer Jacques Le Goff.
De prime abord, on pourrait penser qu’il s’agit là d’un livre décor, dont la présentation prime sur le contenu, mais la lecture des textes corrige immédiatement cette trompeuse impression : une douzaine d’éminents auteurs y décrivent, et de quelle manière imagée, la connaissance, l’éducation, les rapports de force, la vie quotidienne, les représentations religieuses et l’environnement matériel de l’homme médiéval en illustrant leur propos d’un choix très étudié d’images.
Elle aussi très abondamment illustrée, l’annexe mérite une mention particulière : elle fournit quantité d’indications sur les sources des textes et des images, ainsi que sur la préparation des parchemins, l’écriture, l’enluminure, presque exclusivement des manuscrits français. Seul regret : les auteurs ont délibérément ignoré l’iconographie italienne, anglaise, espagnole, allemande, qui auraient peut-être ajouté quelque ton pastel à cette palette flamboyante. Ce qui s’offre à nos yeux est donc moins une époque paneuropéenne qu’un Moyen Âge français flamboyant.
Jacques Dalarun (directeur de la publication)
Le moyen âge en lumière
Fayard " http://www.arte.tv/fr/Bestiaire-de-Peterborough/1104484.html
et à voir
Tess de Roman Polanski
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*Je n’emporte plus mon corps partout désormais. Autrefois, il courait
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Il y a 8 heures
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