On vient de me donner la réponse :
Une femme écrivain s'appelle "un bas-bleu". L'expression est toujours au
masculin.
Pour désigner les cercles de femmes qui écrivent, on parle de bas-bleuisme.
L'origine de l'expression est obscure. On pense qu'elle vient du fait que les femmes qui écrivaient, autrefois, faisaient des taches (d'encre bleue) sur leurs bas...
Les bas-bleus sont réputés être des laiderons. Toutes, cependant, ne sont pas forcément des saintes-nitouches. George Sand, par exemple, a "connu" letout-Paris... et le tout-Paris l'a connue...
(Vous connaissez l'histoire : pendant que son mari, Musset, crevait d'une
fièvre typhoïde lors de leur voyage de noces à Venise, elle s'est enfuie
avec le toubib !)
J'ajoute une précision : le bas-bleu le plus célèbre fut Liselotte von der Pfalz (une Française, comme son nom l'indique mal), plus connue sous l'appellation de "Princesse (électrice) Palatine", femme écrivain... de grand poids !
On rapporte que "ses bras ressemblaient à des gigots, que son menton était pareil à un croissant, et que ses fesses étaient deux énormes brioches farcies à la crème chantilly".
Je me rappelle qu'elle ne passait plus les portes du château, et que les architectes construisaient AUTOUR d'elle (!)... C'est vraiment ce qui s'appelle être princesse !
Pour en savoir davantage : http://www.bmlisieux.com/curiosa/janin07.htm
Et voici ma réponse :
Tu sais que c'est elle qui a écrit : " Ma belle-fille ressemble à un cul comme deux gouttes d'eau ", ce qui a été repris dans une paillarde :
" Le duc de Bordeaux ressemble à son frère,
Son frère à son père et son père à mon cul ;
De là je conclus qu' le duc de Bordeaux
Ressemble à mon cul comme deux gouttes d'eau."
Bel exemple de transitivité de la composition de la relation "ressemble" comme je le disais aux étudiants.
C'est le Duc dont parle Brassens. C'était le fils de la duchesse de Berry, celle qui se cacha dans une cheminée à Nantes....après être tombée à l'eau à Montaigu où il est écrit que son aventure est à l'origine de la fameuse chanson De Nantes à
Montaigu.
Et ce complément de mon correspondant :
Oui : Mademoiselle de Blois, qui était une batarde royale, et qui avait effectivement une tête de cul. Anecdote rapportée par Saint-Simon (sans doute).
C'est n'est qu'une des multiples vacheries que la Palatine a pu adresser à la vermine de Versailles, qui tournait autour du roi comme des mouches autour de la m...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Charlotte-%C3%89lisabeth_de_Bavi%C3%A8re_%281652-1722%29
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