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*HAN !** Le hêtre est un bûcheron qui s’est maladroitement fiché l’H dans
l’être. Puis un pet propulse ce pâtre dans l’âtre.*
*Trouvez-vous vraiment q...
Il y a 3 heures
dimanche 29 août 2010
Un site pour apprendre les accents anglais
http://sueterryvoices.com/menu/9/accents
nota : "R.P", c'est l'anglais comme le prononce la reine (ou le roi)
nota : "R.P", c'est l'anglais comme le prononce la reine (ou le roi)
samedi 28 août 2010
L’article 104 du code pénal iranien
L’article 104 du code pénal iranien détaille avec une sordide précision :
« Les pierres ne doivent pas être trop grosses pour ne pas tuer du premier coup, ni trop petites, la mort doit être lente et provoquer la souffrance pour expier la faute ».
« Les pierres ne doivent pas être trop grosses pour ne pas tuer du premier coup, ni trop petites, la mort doit être lente et provoquer la souffrance pour expier la faute ».
L'Observatoire de Paris, en partenariat avec l'EN, organise des formations pour lesenseignants et enseignants retraités :
http://formation-professeurs.obspm.fr/
(pour la formation à distance, cliquez sur "Formation en ligne à
l'astronomie").
De plus, tous les cours de cosmologie sont téléchargeables ici :
http://media4.obspm.fr/public/AMC/
L'ouvrage de référence est : "Initiation à la cosmologie", de Marc Lachièze-Rey, éd. Dunod, coll. 2d cycle-Master. C'est lisible par un bachelier.
http://formation-professeurs.obspm.fr/
(pour la formation à distance, cliquez sur "Formation en ligne à
l'astronomie").
De plus, tous les cours de cosmologie sont téléchargeables ici :
http://media4.obspm.fr/public/AMC/
L'ouvrage de référence est : "Initiation à la cosmologie", de Marc Lachièze-Rey, éd. Dunod, coll. 2d cycle-Master. C'est lisible par un bachelier.
Ordinateur ! péché
Un correspondant qui pense au salut de mon âme m'écrit :
L'Église de Rome est en passe de considérer que l'abus de consultation d'Internet (et "l'abus d'utilisation de l'ordinateur") est un péché véniel. Les théologiens du Vatican sont en pleine réflexion sur le sujet, et conjecturent de la façon dont vous serez grillés en enfer. Je ne blague pas ! Extrait :
" L'ordinateur est un anthropophage. Cet anthropophage d'une nouvelle espèce mange l'homme à grandes bouchées et n'en laisse que quelques miettes ; il détruit sa vie conjugale, familiale et sociale".
" L'ordinateur revêt parfois le visage du malin ". Ça vous fait peur, n'est-ce pas ? Pour vous prémunir, l'Église vous recommande donc la PRUDENCE ("prudentia", en latin), qui "nous aide à discerner le bien et à choisir les bons moyens pour l'accomplir." L'article se conclut par la phrase suivante, que je vous laisse méditer : " Ni trop, ni mal, le passionné d'informatique doit être sobre et modéré, il ne se " laisse pas aller à ses convoitises et réprime ses appétits " (Siracide 18, 30). Quant à l'internaute tempérant, il ne se " laisse pas entraîner à suivre les
passions de son cœur " (Siracide, 5, 2)".
Il termine par :
Vous voilà avertis. Vous saluerez Lucifer de ma part, c'est un copain.
Et dire qu'on a choisi en français le terme " ordinateur " en reprenant le terme théologique, Dieu le grand ordinateur de l'univers !
L'Église de Rome est en passe de considérer que l'abus de consultation d'Internet (et "l'abus d'utilisation de l'ordinateur") est un péché véniel. Les théologiens du Vatican sont en pleine réflexion sur le sujet, et conjecturent de la façon dont vous serez grillés en enfer. Je ne blague pas ! Extrait :
" L'ordinateur est un anthropophage. Cet anthropophage d'une nouvelle espèce mange l'homme à grandes bouchées et n'en laisse que quelques miettes ; il détruit sa vie conjugale, familiale et sociale".
" L'ordinateur revêt parfois le visage du malin ". Ça vous fait peur, n'est-ce pas ? Pour vous prémunir, l'Église vous recommande donc la PRUDENCE ("prudentia", en latin), qui "nous aide à discerner le bien et à choisir les bons moyens pour l'accomplir." L'article se conclut par la phrase suivante, que je vous laisse méditer : " Ni trop, ni mal, le passionné d'informatique doit être sobre et modéré, il ne se " laisse pas aller à ses convoitises et réprime ses appétits " (Siracide 18, 30). Quant à l'internaute tempérant, il ne se " laisse pas entraîner à suivre les
passions de son cœur " (Siracide, 5, 2)".
Il termine par :
Vous voilà avertis. Vous saluerez Lucifer de ma part, c'est un copain.
Et dire qu'on a choisi en français le terme " ordinateur " en reprenant le terme théologique, Dieu le grand ordinateur de l'univers !
Peter Pan a 100 ans
Revue Belphégor : Peter Pan a 100 ans !
Appel à contribution
2011 marquera le centenaire de la publication du roman de James Matthew Barrie, Peter and Wendy, aujourd'hui mieux connu sous le titre Peter Pan.
Dernière étape de la naissance du célèbre personnage après son apparition en 1902 dans le roman The Little White Bird, puis la création en 1904 de la pièce de théâtre Peter Pan or The Boy Who Wouldn't Grow Up, qui connaîtra un succès durable et international. Par la suite, en 1906, Barrie extrait six chapitres de The Little White Bird afin de composer le conte Peter Pan in Kensington Gardens, illustré par Arthur Rackham, et, enfin, en 1911, il publie le roman Peter and Wendy qui est, avec Alice in Wonderland de Lewis Carroll et The Wind in the Willows de Kenneth Grahame, un classique de la littérature enfantine.
Mais le roman de Barrie constitue également la dernière étape d'un processus qui a fait de Peter Pan un véritable mythe littéraire. Depuis l'oeuvre originale, la figure n'a cessé de hanter la littérature, la bande dessinée (notamment avec la série de Régis Loisel), le cinéma (autant avec le dessin animé de Walt Disney qu'avec le film de Steven Spielberg, Hook, ou encore le Neverland de P.J. Hogan).
A l'occasion de ce centenaire, la revue Belphégor, Littérature populaire et culture médiatique souhaite consacrer un dossier à Peter Pan qui prendra la forme d'un état des lieux de l'œuvre de Barrie, personnage et mythe. On pourra donc proposer des contributions aux angles d'attaque divers: incidence de la biographie, histoire de la création du personnage,évolution de la figure mythique, poétique de l'oeuvre, influence dans le domaine artistique et cinématographique, fortune théâtrale et expériences de mise en scène, situation dans l'imaginaire enfantin, etc.
Afin d'illustrer ce dossier et donner ainsi un aperçu de la richesse
visuelle générée par le personnage et l'univers de Peter Pan, les
plasticiens peuvent envoyer leurs contributions. Leurs travaux doivent
être libres de droits et d'une résolution minimale de 200 dpi.
Les contributions devront être remises au plus tard le 30 janvier 2011 et
être adressées à Franck Thibault (franck-thibault@orange.fr).
Appel à contribution
2011 marquera le centenaire de la publication du roman de James Matthew Barrie, Peter and Wendy, aujourd'hui mieux connu sous le titre Peter Pan.
Dernière étape de la naissance du célèbre personnage après son apparition en 1902 dans le roman The Little White Bird, puis la création en 1904 de la pièce de théâtre Peter Pan or The Boy Who Wouldn't Grow Up, qui connaîtra un succès durable et international. Par la suite, en 1906, Barrie extrait six chapitres de The Little White Bird afin de composer le conte Peter Pan in Kensington Gardens, illustré par Arthur Rackham, et, enfin, en 1911, il publie le roman Peter and Wendy qui est, avec Alice in Wonderland de Lewis Carroll et The Wind in the Willows de Kenneth Grahame, un classique de la littérature enfantine.
Mais le roman de Barrie constitue également la dernière étape d'un processus qui a fait de Peter Pan un véritable mythe littéraire. Depuis l'oeuvre originale, la figure n'a cessé de hanter la littérature, la bande dessinée (notamment avec la série de Régis Loisel), le cinéma (autant avec le dessin animé de Walt Disney qu'avec le film de Steven Spielberg, Hook, ou encore le Neverland de P.J. Hogan).
A l'occasion de ce centenaire, la revue Belphégor, Littérature populaire et culture médiatique souhaite consacrer un dossier à Peter Pan qui prendra la forme d'un état des lieux de l'œuvre de Barrie, personnage et mythe. On pourra donc proposer des contributions aux angles d'attaque divers: incidence de la biographie, histoire de la création du personnage,évolution de la figure mythique, poétique de l'oeuvre, influence dans le domaine artistique et cinématographique, fortune théâtrale et expériences de mise en scène, situation dans l'imaginaire enfantin, etc.
Afin d'illustrer ce dossier et donner ainsi un aperçu de la richesse
visuelle générée par le personnage et l'univers de Peter Pan, les
plasticiens peuvent envoyer leurs contributions. Leurs travaux doivent
être libres de droits et d'une résolution minimale de 200 dpi.
Les contributions devront être remises au plus tard le 30 janvier 2011 et
être adressées à Franck Thibault (franck-thibault@orange.fr).
vendredi 27 août 2010
supprimée ... la discipline "Génie mécanique"
J'apprends que ...
La réforme Chatel des lycées ayant supprimé la discipline "Génie mécanique", tous les professeurs agrégés et certifiés de Génie mécanique sont reclassés dans le corps des professeurs de mathématiques à compter du 1er septembre prochain 2010.
et que la série "STI" n'existe plus. C'est has-been ! Maintenant, c'est STI2D* ! So chic...
Pourquoi "2D" ?... Vous ne devinez pas ?... 2D pour "Développement Durable". Si, si ! Ils ont osé !!!!...
Bof la mécanique, Galilée etc. bof, bof, le virtuel vous dis-je, le virtuel ... mais la mécanique c'est du virtuel mes chers grands manitous de l'Educ Nat ! Un avion c'est beaucoup de calcul, mais pas qu'un avion !
Et ils auraient dû utiliser SD au lieu de 2D...tant qu'à faire moderne, utilisons l'engliche. Le parler c'est une autre paire de manche ministérielle.
La réforme Chatel des lycées ayant supprimé la discipline "Génie mécanique", tous les professeurs agrégés et certifiés de Génie mécanique sont reclassés dans le corps des professeurs de mathématiques à compter du 1er septembre prochain 2010.
et que la série "STI" n'existe plus. C'est has-been ! Maintenant, c'est STI2D* ! So chic...
Pourquoi "2D" ?... Vous ne devinez pas ?... 2D pour "Développement Durable". Si, si ! Ils ont osé !!!!...
Bof la mécanique, Galilée etc. bof, bof, le virtuel vous dis-je, le virtuel ... mais la mécanique c'est du virtuel mes chers grands manitous de l'Educ Nat ! Un avion c'est beaucoup de calcul, mais pas qu'un avion !
Et ils auraient dû utiliser SD au lieu de 2D...tant qu'à faire moderne, utilisons l'engliche. Le parler c'est une autre paire de manche ministérielle.
Pétition
http://www.michelcollon.info/index.php?option=com_content&view=article&id=1268&catid=7:attention-medias-&Itemid=12
On l'aura compris en lisant le blog de l'auteur du texte cité ci-dessus, il n'est pas pro US ! mais il est bon d'avoir plusieurs sons de cloches. Et il applique le "dis nous d'où tu parles " qui fut à la mode dans les années 60 chez les " communistes ".
Pour signer la pétition, aller sur
http://fr.laregledujeu.org/
mais le site est actuellement inaccessible.
« On entend aujourd'hui par fanatisme une folie religieuse, sombre et cruelle. C'est une maladie qui se gagne comme la petite vérole. »
Voltaire
Dictionnaire philosophique, 1764, article Fanatisme.
On l'aura compris en lisant le blog de l'auteur du texte cité ci-dessus, il n'est pas pro US ! mais il est bon d'avoir plusieurs sons de cloches. Et il applique le "dis nous d'où tu parles " qui fut à la mode dans les années 60 chez les " communistes ".
Pour signer la pétition, aller sur
http://fr.laregledujeu.org/
mais le site est actuellement inaccessible.
« On entend aujourd'hui par fanatisme une folie religieuse, sombre et cruelle. C'est une maladie qui se gagne comme la petite vérole. »
Voltaire
Dictionnaire philosophique, 1764, article Fanatisme.
Correction des citations
" Régulièrement, nos messageries nous préviennent de l’arrivée de hoax, canulars sous forme de lettre-chaîne. Ce serait bien d’en faire autant pour les citations littéraires. Attention, des faux sont en circulation ! Ce serait une idée de rectifier les erreurs d’attributions. Un garage où l’on réparerait les citations indûment créditées à un auteur à son corps défendant. Ou qu’un auteur s’attribue abusivement. Ou encore des citations incorrectement reproduites, la plus régulière étant “Le style, c’est l’homme” que Buffon avait pourtant écrit “Le style est l’homme même”. Nous en avons tous plein les poches. On commencerait avec Voltaire. Gerhardt Stenger, éditeur du Dictionnaire philosophique de Voltaire récemment paru en poche chez GF Flammarion, le fait dès l’ouverture de sa présentation. Il cite deux réflexions prêtées à Voltaire après sa mort dans tous les manuels, les dictionnaires et les articles :
“Ceux qui peuvent vous faire croire à des absurdités peuvent vous faire commettre des atrocités”
ainsi que :
“Je ne suis pas d’accord avec votre opinion, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez l’exprimer”.
C’est peut-être devenu voltairien, à force, mais ce n’est pas de Voltaire. Ou alors on attend celui qui en citera précisément la source. Dans son élan, M. Stenger rappelle même que l’infâme, dont l’intolérance et le fanatisme sont les deux mamelles, que Voltaire utilisait pour signer ses lettres d’un trait rageur contre les Eglises “Ecr.l’inf.” (Ecrasons l’infâme) n’est pas de lui. Frédéric II l’emploie pour la première fois comme nom de code dans une lettre qu’il lui adressa le 18 mai 1759 :”Vous carresserez encore l’infâme d’une main, et l’égratignerez de l’autre”.
copie servile du blog de Pierre Assouline
et merci à notre ex collègue nantais G. Stenger !
“Ceux qui peuvent vous faire croire à des absurdités peuvent vous faire commettre des atrocités”
ainsi que :
“Je ne suis pas d’accord avec votre opinion, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez l’exprimer”.
C’est peut-être devenu voltairien, à force, mais ce n’est pas de Voltaire. Ou alors on attend celui qui en citera précisément la source. Dans son élan, M. Stenger rappelle même que l’infâme, dont l’intolérance et le fanatisme sont les deux mamelles, que Voltaire utilisait pour signer ses lettres d’un trait rageur contre les Eglises “Ecr.l’inf.” (Ecrasons l’infâme) n’est pas de lui. Frédéric II l’emploie pour la première fois comme nom de code dans une lettre qu’il lui adressa le 18 mai 1759 :”Vous carresserez encore l’infâme d’une main, et l’égratignerez de l’autre”.
copie servile du blog de Pierre Assouline
et merci à notre ex collègue nantais G. Stenger !
néo-libéralisme
" ce néo-libéralisme qui, selon la vieille formule de Louis Veuillot, se condamne à l’inefficacité permanente en « révérant les principes de ce dont il déteste les conséquences » ? "
lu sur ce blog : http://ab2t.blogspot.com/
d'un abbé traditionnaliste
Avec la Toile au moins on a une variété d'opinion qui m'enchante.
lu sur ce blog : http://ab2t.blogspot.com/
d'un abbé traditionnaliste
Avec la Toile au moins on a une variété d'opinion qui m'enchante.
jeudi 26 août 2010
Mais ceci est une prédication pour la servitude
" Accéder à la connaissance: cela est plaisir pour qui a la volonté du lion (...) D’autres aiment à entendre prêcher “rien ne vaut la peine! Vous ne devez pas vouloir!” Mais ceci est une prédication pour la servitude. "
F. Nietsche. Ainsi parlait Zarathoustra.
cité par http://www.exobiologie.info/
F. Nietsche. Ainsi parlait Zarathoustra.
cité par http://www.exobiologie.info/
Pédaglosie
Flute, j'ai enseigné pendant des dizaines d'années et j'ignorais tout cela !
http://www.exobiologie.info/SVT/page9/page9.html
http://www.exobiologie.info/SVT/page9/page9.html
Conférences sur la Japon à Nantes
Lundi 13 septembre – 20h30
Le système éducatif au Japon par Takeshi Tanaka, professeur de japonais à l'Université de Nantes.
Lundi 20 septembre – 20h30
Le Japon est-il trop petit? par Philippe Pelletier, professeur de géographie, Université Lyon 2, auteur d'une dizaine de livres sur le Japon.
Vendredi 17 septembre – 20h30
La valeur "travail" dans le Japon moderne et contemporain par Bernard Thomann, historien, maître de conférences à l'INALCO.
Mardi 21 septembre – 20h30
Crise et changement au Japon : quel impact sur la société? par Jean-Marie Bouissou, directeur de recherche à Sciences Po (CERI). Normalien spécialiste du Japon contemporain.
Mardi 28 septembre – 20h30
Un regard français sur la littérature japonaise par Philippe Forest, écrivain, professeur à l’Université de Nantes.
Jeudi 30 septembre – 20h30
La société japonaise entre tradition et modernité par Christophe Sabouret, historien, spécialiste du Japon.
Vendredi 1er octobre – 20h30
Haïku et son histoire par Miou Kitamura, docteur ès lettres françaises et chercheuse en lettres japonaises.
Lundi 4 octobre – 20h30
La réalité est-elle relative? Points de comparaison entre l'Europe et le Japon, par Joseph Kyburz, ethnologue, chercheur en civilisation japonaise au CNRS, professeur au Collège de France.
Mardi 5 octobre – 20h30
La saga du pain français au Japon avec Philippe Bigot, premier boulanger français à s'être installé au Japon, Franck Dépériers, artisan boulanger (la petite boulangerie de St Félix) et Hubert Chiron, de l’INRA de Nantes.
et bien d'autres choses, voir :
http://www.nantes.fr/culture/actualites-culturelles/2010_2/nantes_japon
Le système éducatif au Japon par Takeshi Tanaka, professeur de japonais à l'Université de Nantes.
Lundi 20 septembre – 20h30
Le Japon est-il trop petit? par Philippe Pelletier, professeur de géographie, Université Lyon 2, auteur d'une dizaine de livres sur le Japon.
Vendredi 17 septembre – 20h30
La valeur "travail" dans le Japon moderne et contemporain par Bernard Thomann, historien, maître de conférences à l'INALCO.
Mardi 21 septembre – 20h30
Crise et changement au Japon : quel impact sur la société? par Jean-Marie Bouissou, directeur de recherche à Sciences Po (CERI). Normalien spécialiste du Japon contemporain.
Mardi 28 septembre – 20h30
Un regard français sur la littérature japonaise par Philippe Forest, écrivain, professeur à l’Université de Nantes.
Jeudi 30 septembre – 20h30
La société japonaise entre tradition et modernité par Christophe Sabouret, historien, spécialiste du Japon.
Vendredi 1er octobre – 20h30
Haïku et son histoire par Miou Kitamura, docteur ès lettres françaises et chercheuse en lettres japonaises.
Lundi 4 octobre – 20h30
La réalité est-elle relative? Points de comparaison entre l'Europe et le Japon, par Joseph Kyburz, ethnologue, chercheur en civilisation japonaise au CNRS, professeur au Collège de France.
Mardi 5 octobre – 20h30
La saga du pain français au Japon avec Philippe Bigot, premier boulanger français à s'être installé au Japon, Franck Dépériers, artisan boulanger (la petite boulangerie de St Félix) et Hubert Chiron, de l’INRA de Nantes.
et bien d'autres choses, voir :
http://www.nantes.fr/culture/actualites-culturelles/2010_2/nantes_japon
Faux et usage de faux ?
au BOEN de ce jour :
la 2e vague des " Inspecteurs de l'Académie de Paris " (corps fantôme, est titularisée dans le corps des IA-IPR ! aucun n'est agrégé (et les IA-IPR inspectent les agrégés ! Et la plupart de ces faux inspecteurs n'ont même pas réussi le concours d'instituteur !
http://www.education.gouv.fr/cid52859/mend1000747a.html
A noter qu'un enseignant peut refuser d'être inspecté/noté/représenté en CAPA par un IA-IPR (ou par un IG) qui n'a pas des titres universitaires au moins égaux aux siens.
Voir
http://www.viescolaire.org/info/?p=5192
et si vous voulez lire le rapport de la Cour des comptes :
http://www.ccomptes.fr/fr/CC/documents/RPA/4_inspecteurs-academie-Paris.pdf
Bon, je sais, vous allez bientôt recevoir un courrier vous indiquant combien vous devrez payer d'impôts sur le revenu...
Mais si vous en payez voyez contents .... c'est ce que me disait mon père qui me souhaitait d'en payer beaucoup. Il ne lisait pas les rapports de la Cour des comptes.
Soyez heureux, ne lisez pas les rapports de la Cour des comptes. Ne lisez pas ce blog. D'ailleurs il a très peu de lecteurs. La preuve !
la 2e vague des " Inspecteurs de l'Académie de Paris " (corps fantôme, est titularisée dans le corps des IA-IPR ! aucun n'est agrégé (et les IA-IPR inspectent les agrégés ! Et la plupart de ces faux inspecteurs n'ont même pas réussi le concours d'instituteur !
http://www.education.gouv.fr/cid52859/mend1000747a.html
A noter qu'un enseignant peut refuser d'être inspecté/noté/représenté en CAPA par un IA-IPR (ou par un IG) qui n'a pas des titres universitaires au moins égaux aux siens.
Voir
http://www.viescolaire.org/info/?p=5192
et si vous voulez lire le rapport de la Cour des comptes :
http://www.ccomptes.fr/fr/CC/documents/RPA/4_inspecteurs-academie-Paris.pdf
Bon, je sais, vous allez bientôt recevoir un courrier vous indiquant combien vous devrez payer d'impôts sur le revenu...
Mais si vous en payez voyez contents .... c'est ce que me disait mon père qui me souhaitait d'en payer beaucoup. Il ne lisait pas les rapports de la Cour des comptes.
Soyez heureux, ne lisez pas les rapports de la Cour des comptes. Ne lisez pas ce blog. D'ailleurs il a très peu de lecteurs. La preuve !
" Le diplôme de perruquier-posticheur est abrogé ."
" Le diplôme de perruquier-posticheur est abrogé. " JO de ce jour
Le fond et la forme
" Dans son numero 328, du 23 avril 2010, la revue «Science» présente une collection d’articles dédiés au lien entre l’enseignement des sciences et celui de l’expression écrite. Les conclusions que l’on peut en tirer sont sans appel, mais il est une qui s’impose : il est illusoire de vouloir enseigner les sciences à des élèves qui sont incapables de lire attentivement un texte scientifique, qui sont incapables d’écrire un texte argumenté, qui ne peuvent, faute de vocabulaire, soutenir une discussion ou participer à des confrontations d’idées et qui ont une orthographe si exotique qu’elle ne permet pas de communiquer ses idées à quiconque.
Ces résultats (plusieurs articles sont des «reviews», ils résument les résultats obtenus par plusieurs autre études) doivent motiver les professeurs a être intraitables quant à l’expression écrite des élèves, à leur capacité de lecture, à leur approche des textes. Ils montrent aussi quelques vérités que nos pédagogues officiels des sciences auraient sans doute bien aimé maintenir sous le manteau: [...]"
source : http://web.me.com/pr.dr.raynal/Sitmanuel/Blog/Entr%C3%A9es/2010/5/13_Le_fond_et_la_forme.html
Dommage que l'article sont rempli de ..., disons de co(q)uilles. Mais nous y souscrivons.
Ces résultats (plusieurs articles sont des «reviews», ils résument les résultats obtenus par plusieurs autre études) doivent motiver les professeurs a être intraitables quant à l’expression écrite des élèves, à leur capacité de lecture, à leur approche des textes. Ils montrent aussi quelques vérités que nos pédagogues officiels des sciences auraient sans doute bien aimé maintenir sous le manteau: [...]"
source : http://web.me.com/pr.dr.raynal/Sitmanuel/Blog/Entr%C3%A9es/2010/5/13_Le_fond_et_la_forme.html
Dommage que l'article sont rempli de ..., disons de co(q)uilles. Mais nous y souscrivons.
Knol, le "wikipedia" lancé par Google
http://fr.wikipedia.org/wiki/Knol
qui a récupéré une critique souvent faite à Wikipedia, l'absence de signature des articles. Il est même envisagé un processus de revue par des pairs.
Lire les critiques.
qui a récupéré une critique souvent faite à Wikipedia, l'absence de signature des articles. Il est même envisagé un processus de revue par des pairs.
Lire les critiques.
Un cours sur l'aquarelle
Un wikipedia où les articles sont signés par leurs auteurs.
http://knol.google.com/k/aquarelle-cours-sommaire#
http://knol.google.com/k/aquarelle-cours-sommaire#
mercredi 25 août 2010
Le prix du sang
Dans l'émission de TV "C dans l'air" des experts militaires (sérieux) ont parlé de la guerre en Irak. J'ai appris que pour chaque soldat tué au champ d'honneur, le gouvernement US verse immédiatement un chèque de 500.000 $ à la famille ! Davantage pour un homme du rang.
Qu'en est-il en France ?
Qu'en est-il en France ?
Jackie Evancho, époustouflante !
http://www.youtube.com/watch?v=xPITHzdUUDk
On a de la peine à ne pas croire qu'il s'agit d'un trucage !
Mais elle n'aura pas autant de succès chez nous et notre haute culture que le rap et le boum boum qui sort des voitures que je croise quand je suis à vélo.
Mieux qu'à la Samaritaine, on trouve de tout aux USA dont le meilleur.
et encore quelques autres morceaux
http://www.youtube.com/watch?v=g8L02T_A5vw&feature=related
http://www.youtube.com/watch?v=4jOvwJQZxEw&feature=related
On a de la peine à ne pas croire qu'il s'agit d'un trucage !
Mais elle n'aura pas autant de succès chez nous et notre haute culture que le rap et le boum boum qui sort des voitures que je croise quand je suis à vélo.
Mieux qu'à la Samaritaine, on trouve de tout aux USA dont le meilleur.
et encore quelques autres morceaux
http://www.youtube.com/watch?v=g8L02T_A5vw&feature=related
http://www.youtube.com/watch?v=4jOvwJQZxEw&feature=related
mardi 24 août 2010
Ce que j'appelle culture
« Ce que j'appelle culture, c'est ce fonds de savoirs plus anciens que nous qui sont notre plus grand secours contre les usines à rêve du monde actuel. » A. Malraux
Les jardins de st Clément, une honte urbanistique nantaise ! ah ah ah !
http://jardinstclement.unblog.fr/
C'est si beau le béton autour de la médiathèque F. Guépin. Et heureusement qu'on a détruit des bananes à Malakoff pour nous faire du Ultra Hight Quality Environnementale blabla bla derrière la gare.
Tiens où sont les pistes cyclables ? Ah oui, ces belles flèches vertes sur la route ! Il y avait pourtant de quoi faire.
Notre maire qui est un ancien prof d'allemand que pense-t-il de l'Allemagne et de ses pistes cyclables ?
Bon, je sais, le bilan est globalement très positif. Il y avait tellement à faire à Nantes. Et quand on voit des propositions de l'opposition ! la dernière en date, un centre commercial sur la Petite Hollande !
J'avais été fort surpris en arrivant de voir que les égouts des maisons allaient directo dans la rue dans certaines rues du quartier st Donatien.
Tiens où qu'ils vivent nos urbanistes et architectes ? chut chut, ils se sacrifient pour vous dans de vieilles bâtisses en granit cancérigène.
C'est si beau le béton autour de la médiathèque F. Guépin. Et heureusement qu'on a détruit des bananes à Malakoff pour nous faire du Ultra Hight Quality Environnementale blabla bla derrière la gare.
Tiens où sont les pistes cyclables ? Ah oui, ces belles flèches vertes sur la route ! Il y avait pourtant de quoi faire.
Notre maire qui est un ancien prof d'allemand que pense-t-il de l'Allemagne et de ses pistes cyclables ?
Bon, je sais, le bilan est globalement très positif. Il y avait tellement à faire à Nantes. Et quand on voit des propositions de l'opposition ! la dernière en date, un centre commercial sur la Petite Hollande !
J'avais été fort surpris en arrivant de voir que les égouts des maisons allaient directo dans la rue dans certaines rues du quartier st Donatien.
Tiens où qu'ils vivent nos urbanistes et architectes ? chut chut, ils se sacrifient pour vous dans de vieilles bâtisses en granit cancérigène.
Monsieur Kellogg
J'apprends que le très austère Monsieur Kellogg, l'inventeur des corn-flakes du même nom, était non seulement docteur en médecine (adepte du végétarisme), mais qu'en plus, il était à la tête d'une (mini)- parti politique dont le principal objet était d'interdire la masturbation et d'encourager les lavements intestinaux au yaourt !
Je vous jure que je n'invente rien, et que Kellogg était très sérieux dans son " combat " !
http://en.wikipedia.org/wiki/John_Harvey_Kellogg
So American !
Je vous jure que je n'invente rien, et que Kellogg était très sérieux dans son " combat " !
http://en.wikipedia.org/wiki/John_Harvey_Kellogg
So American !
dimanche 22 août 2010
Victor Hugo et le pillage de la Chine
http://www.legrandsoir.info/Victor-Hugo-contre-le-paiement-des.html
Une occasion pour faire connaître ce site
Une occasion pour faire connaître ce site
L'homme qui rit, Victor Ugo et les enfants monstres
J'échange sur nos lectures avec mes correspondants. Je reçois ce courriel :
" Aujourd'hui, nous lisons un extrait de "L'Homme qui rit" (1869) de Victor Hugo. Plus exactement l'histoire (véritable ! Victor Hugo n'invente rien, il romance) des "comprachicos", ou fabricants d'enfants-monstres - dont tous les gouvernements européens autorisaient l'importation jusqu'au XIXe siècle inclus (depuis la Chine, via la route de la soie), pour le divertissement des princes et des peuples.
"
Puisque nous sommes en Chine, restons-y un moment encore pour un détail. En Chine, de tout temps, on a vu la recherche d'art et d'industrie que voici: c'est le moulage de l'homme vivant. On prend un enfant de deux ou trois ans, on le met dans un vase de porcelaine plus ou moins bizarre, sans couvercle et sans fond, pour que la tête et les pieds passent. Le jour on tient ce vase debout, la nuit on le couche pour que l'enfant puisse dormir. L'enfant grossit ainsi sans grandir, emplissant de sa chair comprimée et de ses os tordus les bossages du vase. Cette croissance en bouteille dure plusieurs années. A un moment donné, elle est irrémédiable.
Quand on juge que cela a pris et que le monstre est fait, on casse le vase, l'enfant en sort, et l'on a un homme ayant la forme d'un pot.
C'est commode; on peut d'avance se commander son nain de la forme qu'on veut.
(...) Cette fabrication de monstres se pratiquait sur une grande échelle.
Il en fallait au sultan; il en fallait au pape. A l'un pour garder ses femmes; à l'autre pour faire ses prières.
Jacques II toléra les comprachicos. Par une bonne raison, c'est qu'il s'en servait. Cela du moins lui arriva plus d'une fois. On ne dédaigne pas toujours ce qu'on méprise. Cette industrie d'en bas, expédient excellent parfois pour l'industrie d'en haut qu'on nomme la politique, était volontairement laissée misérable, mais point persécutée. Aucune surveillance, mais une certaine attention. Cela peut être utile. La loi fermait un œil, le roi ouvrait l'autre. "
http://www.dinosoria.com/monstre-artificiel.html
" Aujourd'hui, nous lisons un extrait de "L'Homme qui rit" (1869) de Victor Hugo. Plus exactement l'histoire (véritable ! Victor Hugo n'invente rien, il romance) des "comprachicos", ou fabricants d'enfants-monstres - dont tous les gouvernements européens autorisaient l'importation jusqu'au XIXe siècle inclus (depuis la Chine, via la route de la soie), pour le divertissement des princes et des peuples.
"
Puisque nous sommes en Chine, restons-y un moment encore pour un détail. En Chine, de tout temps, on a vu la recherche d'art et d'industrie que voici: c'est le moulage de l'homme vivant. On prend un enfant de deux ou trois ans, on le met dans un vase de porcelaine plus ou moins bizarre, sans couvercle et sans fond, pour que la tête et les pieds passent. Le jour on tient ce vase debout, la nuit on le couche pour que l'enfant puisse dormir. L'enfant grossit ainsi sans grandir, emplissant de sa chair comprimée et de ses os tordus les bossages du vase. Cette croissance en bouteille dure plusieurs années. A un moment donné, elle est irrémédiable.
Quand on juge que cela a pris et que le monstre est fait, on casse le vase, l'enfant en sort, et l'on a un homme ayant la forme d'un pot.
C'est commode; on peut d'avance se commander son nain de la forme qu'on veut.
(...) Cette fabrication de monstres se pratiquait sur une grande échelle.
Il en fallait au sultan; il en fallait au pape. A l'un pour garder ses femmes; à l'autre pour faire ses prières.
Jacques II toléra les comprachicos. Par une bonne raison, c'est qu'il s'en servait. Cela du moins lui arriva plus d'une fois. On ne dédaigne pas toujours ce qu'on méprise. Cette industrie d'en bas, expédient excellent parfois pour l'industrie d'en haut qu'on nomme la politique, était volontairement laissée misérable, mais point persécutée. Aucune surveillance, mais une certaine attention. Cela peut être utile. La loi fermait un œil, le roi ouvrait l'autre. "
http://www.dinosoria.com/monstre-artificiel.html
PERSPECTIVE DE CARRIERE : AUCUNE
Sur "i-prof", l'assistant de carrière des profs du secondaire qui nous permet de communiquer en temps réel avec le Rectorat et l'Inspection (+ mutation, etc.), il y a écrit ceci (sur MON dossier perso) :
"
PERSPECTIVE DE CARRIERE :
1) Cessation de fonction.
2) Néant.
***
Quand je clique sur "Néant", la mention suivante s'affiche :
PERSPECTIVE DE CARRIERE : AUCUNE.
Vive la com' du MEN ! Au moins, on ne peut pas leur reprocher de mentir !!! "
C'est ce que bien des profs du secondaires peuvent lire.
"
PERSPECTIVE DE CARRIERE :
1) Cessation de fonction.
2) Néant.
***
Quand je clique sur "Néant", la mention suivante s'affiche :
PERSPECTIVE DE CARRIERE : AUCUNE.
Vive la com' du MEN ! Au moins, on ne peut pas leur reprocher de mentir !!! "
C'est ce que bien des profs du secondaires peuvent lire.
Mange prie aime
On m'informe :
Voici le livre qui est actuellement le plus vendu aux Etats-Unis d'Amérique (je ne blague pas ! 70 millions d'exemplaires à ce jour) :
En français :
http://www.amazon.fr/Mange-prie-aime-spirituelle-lIndon%C3%A9sie/dp/2702139043/ref=sr_1_3?s=books&ie=UTF8&qid=1282457289&sr=1-3
En anglais :
http://www.amazon.com/Eat-Pray-Love-Everything-Indonesia/dp/0143118420/ref=sr_1_1?s=books&ie=UTF8&qid=1282455662&sr=1-1
Ce roman a dépassé les chiffres de vente des Mémoires de Bill Clinton. Un véritable record, donc. L'auteur passe dans tous les talk-shows (elle est passée 5 fois chez Oprah !), et Hollywood est en train d'adapter le roman sur le grand écran (sortie prévue en 2012).
Je ne l'ai pas lu et je ne sais ce qu'il vaut. J'espère que cela ne parle pas trop de régime !!! Pour ma part, ma religion m'interdit de lire un livre qui dit du mal du foie gras... j'attendrai donc vos opinions !
Voici le livre qui est actuellement le plus vendu aux Etats-Unis d'Amérique (je ne blague pas ! 70 millions d'exemplaires à ce jour) :
En français :
http://www.amazon.fr/Mange-prie-aime-spirituelle-lIndon%C3%A9sie/dp/2702139043/ref=sr_1_3?s=books&ie=UTF8&qid=1282457289&sr=1-3
En anglais :
http://www.amazon.com/Eat-Pray-Love-Everything-Indonesia/dp/0143118420/ref=sr_1_1?s=books&ie=UTF8&qid=1282455662&sr=1-1
Ce roman a dépassé les chiffres de vente des Mémoires de Bill Clinton. Un véritable record, donc. L'auteur passe dans tous les talk-shows (elle est passée 5 fois chez Oprah !), et Hollywood est en train d'adapter le roman sur le grand écran (sortie prévue en 2012).
Je ne l'ai pas lu et je ne sais ce qu'il vaut. J'espère que cela ne parle pas trop de régime !!! Pour ma part, ma religion m'interdit de lire un livre qui dit du mal du foie gras... j'attendrai donc vos opinions !
samedi 21 août 2010
dimanche 15 août 2010
samedi 14 août 2010
Citations de Juvénal des Ursins
Il parle au roi :
[Je vous ai averti de l'état lamentable et pitoyable du pays lorsque vous m'avez fait venir auprès de vous...] mais j'ai toujours eu responses verbales, illusoires et derrisoires, et non effectuelles. Vos responses ne sont que paroles sans effet."
Il cite ensuite la Bible : "vous estes comme une personne dormant ou milieu de la mer, et comme un gouverneur estant en un vaissel qui a perdu le clou... Hélas, ce royaume est une mer, et estes le principal gouverneur du vaissel qui est taillé de périr, et on vous bat et tire, mais vous ne vous en doulez ne sentés rien. Hélas, sire, pourquoi dormez-vous ?"
etc.
Des Ursins fait parler la France, qui s'adresse au roi (prosopopée) :
"Hélas, sire, se dit France, regardés comment je suis triboullee jusques au ventre et au cuer, lequel est subverty en moy mesme et par mes gens mesmes, et suis toute plaine de amaritude [amertume] ; mes gemissement sont plusieurs, et mon cuer continuellement plourant".
"Le roi ne doit pas tout croire des gens d'Eglise (...) Mefiez-vous des collations que entreprend le pape et des proces qui vont à court de Romme tout l'or de notre doulce France, qui est le vray et pur sang d'icelluy, s'en pert, et est comme en une manière de exinanicion d'un corps humain evacué de sang auquel on tient la chandelle à la main".
Chapitre suivant : "Comment obliger les prelats à donner de manière oblique".
" Les gros prélats et les princes des clercs aiment délinquer l'Estat et ses peuples. D'aucuns disent que c'est voye de fait que de les prendre et de les jeter en prison. A bien comprendre et à bien entendre ces gens-là, il me semble que ce soit mal dit : c'est voye de droit et de justice. "
"Il est essentiel que l'ong ait qu'un seul office. Un ministre ne peut point estre élu au Parlement, car la duplicité est impossible, et fort préjudiciable à l'ymage que l'on donne au peuple..."
"Le roy devrait, il me semble, restraindre son train, et diminuer le nombre de chevaux qui le menent en ses provinces. On n'a pas besoin de XII chevaux pour tirer une seule personne. Que vont penser les peuples en voyant que le roy se fait trainer par XII chevaux, alors que les gens de village ne peuvent s'en octroyer un seul ?"
"Enfin, il est neccessaire que le roy réforme toutes les universitez du royaume. Car Dieu sait aujourd'huy quelz graduez on fait [il critique la qualité des diplômes, et accuse indirectement les profs de "vendre" les grades universitaires] et aussi quelz abuz il y a en leurs privilegez et sous ombre d'iceulx. Ce seroit une trèsbonne oeuvre de nommer un ministre des universitez, pourque ces choses merveilleuses, qui ne se voient en nulle part, cessent de se produire".
"On a aussi aucunesfoys fait ung Maistre des Eaux et Forêts Général. C'est une moquerie ! et quelle nécessité en est il ? Va t il commander aux torrents et aux fleuves ? Ne souffit il pas de particuliers pour régler l'affaire, et le ressort en la court de Parlement ? "
" Pour abreger, il semble que telle multiplication des offices et manières de faire et semblables ne sont que mengeries, moqueries et accroissement de non chaloir".
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_II_Jouvenel_des_Ursins
[Je vous ai averti de l'état lamentable et pitoyable du pays lorsque vous m'avez fait venir auprès de vous...] mais j'ai toujours eu responses verbales, illusoires et derrisoires, et non effectuelles. Vos responses ne sont que paroles sans effet."
Il cite ensuite la Bible : "vous estes comme une personne dormant ou milieu de la mer, et comme un gouverneur estant en un vaissel qui a perdu le clou... Hélas, ce royaume est une mer, et estes le principal gouverneur du vaissel qui est taillé de périr, et on vous bat et tire, mais vous ne vous en doulez ne sentés rien. Hélas, sire, pourquoi dormez-vous ?"
etc.
Des Ursins fait parler la France, qui s'adresse au roi (prosopopée) :
"Hélas, sire, se dit France, regardés comment je suis triboullee jusques au ventre et au cuer, lequel est subverty en moy mesme et par mes gens mesmes, et suis toute plaine de amaritude [amertume] ; mes gemissement sont plusieurs, et mon cuer continuellement plourant".
"Le roi ne doit pas tout croire des gens d'Eglise (...) Mefiez-vous des collations que entreprend le pape et des proces qui vont à court de Romme tout l'or de notre doulce France, qui est le vray et pur sang d'icelluy, s'en pert, et est comme en une manière de exinanicion d'un corps humain evacué de sang auquel on tient la chandelle à la main".
Chapitre suivant : "Comment obliger les prelats à donner de manière oblique".
" Les gros prélats et les princes des clercs aiment délinquer l'Estat et ses peuples. D'aucuns disent que c'est voye de fait que de les prendre et de les jeter en prison. A bien comprendre et à bien entendre ces gens-là, il me semble que ce soit mal dit : c'est voye de droit et de justice. "
"Il est essentiel que l'ong ait qu'un seul office. Un ministre ne peut point estre élu au Parlement, car la duplicité est impossible, et fort préjudiciable à l'ymage que l'on donne au peuple..."
"Le roy devrait, il me semble, restraindre son train, et diminuer le nombre de chevaux qui le menent en ses provinces. On n'a pas besoin de XII chevaux pour tirer une seule personne. Que vont penser les peuples en voyant que le roy se fait trainer par XII chevaux, alors que les gens de village ne peuvent s'en octroyer un seul ?"
"Enfin, il est neccessaire que le roy réforme toutes les universitez du royaume. Car Dieu sait aujourd'huy quelz graduez on fait [il critique la qualité des diplômes, et accuse indirectement les profs de "vendre" les grades universitaires] et aussi quelz abuz il y a en leurs privilegez et sous ombre d'iceulx. Ce seroit une trèsbonne oeuvre de nommer un ministre des universitez, pourque ces choses merveilleuses, qui ne se voient en nulle part, cessent de se produire".
"On a aussi aucunesfoys fait ung Maistre des Eaux et Forêts Général. C'est une moquerie ! et quelle nécessité en est il ? Va t il commander aux torrents et aux fleuves ? Ne souffit il pas de particuliers pour régler l'affaire, et le ressort en la court de Parlement ? "
" Pour abreger, il semble que telle multiplication des offices et manières de faire et semblables ne sont que mengeries, moqueries et accroissement de non chaloir".
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_II_Jouvenel_des_Ursins
J'estois hier en Sorbonne, à ouir quelques docteurs
Un passage de l'épître souvent très drôle "A, a, a, nescio loqui" ("A, a, a, je ne sais pas parler") de notre Grand Chancelier Jean Juvénal des Ursins, pair de France, archevêque et duc de Reims, conseiller de nos bons rois Charles V, VI et VII... :
" J'estois hier en Sorbonne, à ouir quelques docteurs. Je n'ai pu m'empêcher de remarquer leur pompe de court, en état excessis, tant des hommes que des femmes, des robes fourres de fines martres, des grosses chaines d'or, et bagues et de grant et hault prix, voire vendues plus le tiers qu'elles ne valent (...) et ont une grande queue [la " grande queue" est la traîne de la toge professorale, qui se portait alors. Aujourd'hui abandonnée] assez pour faire deux robes, voire des chasubles ou chappes à servir Dieu.
Et ou se prent cest argent et or que telles choses coustent ? Je n'ai doute qu'ils le prennent sur les aides que j'octroye à la guerre [la France est en pleine Guerre de 100 ans contre les Anglais]. Hélas ! quelz crimes, delictz et peschez de telz exces, qui sont à la damnation des armes [âmes], ou deshonneur du Roy et dommage de la chose publique, et au profit d'aucuns particuliers. Ces professeurs doivent mieulz être réputé de larrons publiques que ceux qui dérobent les gens en un bois. Un jourg, les peuples leur couperont les têtes. Qu'ils en soient avisés. "
C'est prophétique. Vous voilà prévenus, mes bien chers ex-collègues.
" J'estois hier en Sorbonne, à ouir quelques docteurs. Je n'ai pu m'empêcher de remarquer leur pompe de court, en état excessis, tant des hommes que des femmes, des robes fourres de fines martres, des grosses chaines d'or, et bagues et de grant et hault prix, voire vendues plus le tiers qu'elles ne valent (...) et ont une grande queue [la " grande queue" est la traîne de la toge professorale, qui se portait alors. Aujourd'hui abandonnée] assez pour faire deux robes, voire des chasubles ou chappes à servir Dieu.
Et ou se prent cest argent et or que telles choses coustent ? Je n'ai doute qu'ils le prennent sur les aides que j'octroye à la guerre [la France est en pleine Guerre de 100 ans contre les Anglais]. Hélas ! quelz crimes, delictz et peschez de telz exces, qui sont à la damnation des armes [âmes], ou deshonneur du Roy et dommage de la chose publique, et au profit d'aucuns particuliers. Ces professeurs doivent mieulz être réputé de larrons publiques que ceux qui dérobent les gens en un bois. Un jourg, les peuples leur couperont les têtes. Qu'ils en soient avisés. "
C'est prophétique. Vous voilà prévenus, mes bien chers ex-collègues.
Gibus l'inventeur du chapeau et du classeur à anneaux
Nous avons enfin trouvé des informations sur Gibus déjà cité sur ce blog. Mais rien de plus sur le fait que ce Gibus aurait été le propriétaire du château du Mas à St-Yrieix (une ancienne annexe du lycée Darnet de la rue Coudamy)
source :
http://www.cuerq.net/genealogie/GUYCHER_Salby.rtf
"Le 20 février 1808, sur ordre de Napoléon, une armée française, commandée par Murat, pénètre en Espagne et marche sur Madrid, afin d’y installer un pouvoir stable et ami permettant de sécuriser la frontière des Pyrénées sans avoir à y entretenir une armée. Charles IV est déposé, et Joseph Bonaparte, frère de Napoléon, installé sur le trône d’Espagne. Le peuple de Madrid se soulève alors et subit une terrible répression (2 et 3 mai 1808). Puis l’insurrection gagne l’Andalousie.
A la suite de ces évènements, de nombreux prisonniers espagnols vont être déportés en France. La plupart sont des civils « insurgés ». Afin de les éloigner de la frontière pour prévenir toute évasion, on les fait monter en convois vers le nord du pays. Du 29 décembre au 31 janvier 1809, 1480 d’entre eux arrivent à Limoges. On est en plein hiver, le voyage s’est déroulé dans des conditions très pénibles. Ils sont logés dans les salles de l’ancien séminaire. Pour la plupart, ce n’est qu’une étape ; ils vont repartir par les routes de Moulins et de Châteauroux. Mais certains, trop faibles pour reprendre la route, vont rester à Limoges ; la population locale fait de son mieux pour leur venir en aide en leur procurant des vêtements, de la nourriture et des soins.
Fait prisonnier par l’armée française, probablement en 1808 ou 18095, Salby GUYCHER est assigné à résidence à Limoges. Il s’y établit, et y exerce la profession de chapelier. Après le décès de son épouse Josepha Ligueras, survenu le 6 août 1809, il épouse en secondes noces le 4 juillet 1810 Jeanne Gibus, une des sœurs du perruquier Pierre Gibus. Un des témoins à leur mariage sera Martial Gibus, pâtissier traiteur à Limoges, cousin germain de l’épouse et père des (futurs) inventeurs et chapeliers Antoine et Gabriel [Inventeurs du chapeau-claque, qui a pris le nom de « gibus ». Le gibus, nom propre devenu nom commun pour désigner un chapeau haut-de-forme pliant, a en effet emprunté le nom de ses inventeurs, Antoine (né à Limoges le 7 septembre 1798) et Gabriel GIBUS (né à Limoges le 14 octobre 1800), tous deux fils de Martial GIBUS (né à Limoges le 22 juin 1776) et de Catherine DAVID-LAVALLEE (née à Limoges le 15 novembre 1774).] , alors âgés respectivement de douze et dix ans.
Dans la famille Gibus, depuis des siècles1, on exerce la profession de pâtissier, traiteur, boulanger. Le premier GIBUS à déroger à cette règle est Pierre GIBUS (1788-1871), déjà cité ci-dessus, qui, dès 1810 et probablement même un peu avant, exerce la profession de perruquier.
Mais le premier chapelier de la famille est donc en fait une « pièce rapportée », en l’occurrence le prisonnier de guerre espagnol Salby GUYCHER. Après son remariage en 1810, il a très vraisemblablement eu l’occasion de rencontrer ses cousins par alliance Antoine et Gabriel GIBUS, avant qu’ils ne quittent Limoges (avant 1829 pour Antoine, après 1830 pour Gabriel), pour aller s’établir en région parisienne, et y créer l’industrie qui les a rendus célèbres.
Aucune preuve formelle ne venant à ce jour le confirmer, il ne s’agit donc que d’une hypothèse, mais les indices disponibles permettent cependant de dire qu’il est possible que Salby GUYCHER ait eu une influence sur la future brillante carrière d’Antoine [Antoine GIBUS déposera son premier brevet pour un chapeau pliant le 23 juillet 1834, pour "un chapeau à forme pliante dans le sens perpendiculaire" (brevet 5794 ; INPI). Son frère Gabriel expliquera de façon plus concrète, au moyen de descriptifs et de schémas, en quoi consiste l'invention, dans un brevet pour "des chapeaux ressorts à double pression" (brevet 8450, INPI) déposé le 30 septembre 1837. De nombreux autres brevets suivront ensuite, concernant le chapeau-claque mais aussi dans d’autres domaines que la chapellerie.] et Gabriel Gibus dans la chapellerie, soit qu’il leur ait inspiré leur vocation, ou même transmis les éléments techniques de son métier. On peut même imaginer qu’il a pu prendre en apprentissage et former à sa profession l’un ou l’autre des deux adolescents, voire les deux. A cette époque, le fils embrasse très souvent le métier de son père, qui lui-même le tenait de son propre père, etc. Dans le cas présent, il ne s’agirait pas du métier du père, mais de celui d’un proche parent. A contrario, Salby GUYCHER n’était bien sûr pas le seul chapelier de Limoges, et d’ailleurs rien n’indique que les frères Gibus n’aient pas appris la chapellerie plus tard, en région parisienne. L’invention du chapeau-claque dit gibus relevant d’ailleurs autant de la mécanique que de l’artisanat de la chapellerie.
Salby GUYCHER est témoin à la naissance de ses neveux Sylvain Gibus, fils d’Eloi et de Pétronille Celerier, puis Salvi Gibus, fils de Pierre et de Jeanne Batissou, respectivement les 18 décembre 1812 et 12 juillet 1820. "
Gibus a aussi inventé le classeur à anneaux.
Voir le Bulletin de la Société d'encouragement pour l'industrie nationale, Volume 34
Et si le propriétaire du château du Mas était un porcelainier ?
http://www.cuerq.net/genealogie/justingibus.php
Est-ce en mémoire de Gibus que les membres des Gueules sèches de Limoges portent le Gibus ?
http://www.youtube.com/watch?v=ZZTiZ2JkoKY&feature=related
http://gueulesseches.free.fr/historique/historique.php?page=1
On m'écrit :
" Gibus était effectivement le propriétaire du château du Mas et des terrains avoisinants. J'ai toujours entendu les "anciens" dirent que, n'ayant pas eu d'enfants, il avait légué toutes ses propriétaires à la ville. Mais ce ne sont que des infos orales, comme vous."
source :
http://www.cuerq.net/genealogie/GUYCHER_Salby.rtf
"Le 20 février 1808, sur ordre de Napoléon, une armée française, commandée par Murat, pénètre en Espagne et marche sur Madrid, afin d’y installer un pouvoir stable et ami permettant de sécuriser la frontière des Pyrénées sans avoir à y entretenir une armée. Charles IV est déposé, et Joseph Bonaparte, frère de Napoléon, installé sur le trône d’Espagne. Le peuple de Madrid se soulève alors et subit une terrible répression (2 et 3 mai 1808). Puis l’insurrection gagne l’Andalousie.
A la suite de ces évènements, de nombreux prisonniers espagnols vont être déportés en France. La plupart sont des civils « insurgés ». Afin de les éloigner de la frontière pour prévenir toute évasion, on les fait monter en convois vers le nord du pays. Du 29 décembre au 31 janvier 1809, 1480 d’entre eux arrivent à Limoges. On est en plein hiver, le voyage s’est déroulé dans des conditions très pénibles. Ils sont logés dans les salles de l’ancien séminaire. Pour la plupart, ce n’est qu’une étape ; ils vont repartir par les routes de Moulins et de Châteauroux. Mais certains, trop faibles pour reprendre la route, vont rester à Limoges ; la population locale fait de son mieux pour leur venir en aide en leur procurant des vêtements, de la nourriture et des soins.
Fait prisonnier par l’armée française, probablement en 1808 ou 18095, Salby GUYCHER est assigné à résidence à Limoges. Il s’y établit, et y exerce la profession de chapelier. Après le décès de son épouse Josepha Ligueras, survenu le 6 août 1809, il épouse en secondes noces le 4 juillet 1810 Jeanne Gibus, une des sœurs du perruquier Pierre Gibus. Un des témoins à leur mariage sera Martial Gibus, pâtissier traiteur à Limoges, cousin germain de l’épouse et père des (futurs) inventeurs et chapeliers Antoine et Gabriel [Inventeurs du chapeau-claque, qui a pris le nom de « gibus ». Le gibus, nom propre devenu nom commun pour désigner un chapeau haut-de-forme pliant, a en effet emprunté le nom de ses inventeurs, Antoine (né à Limoges le 7 septembre 1798) et Gabriel GIBUS (né à Limoges le 14 octobre 1800), tous deux fils de Martial GIBUS (né à Limoges le 22 juin 1776) et de Catherine DAVID-LAVALLEE (née à Limoges le 15 novembre 1774).] , alors âgés respectivement de douze et dix ans.
Dans la famille Gibus, depuis des siècles1, on exerce la profession de pâtissier, traiteur, boulanger. Le premier GIBUS à déroger à cette règle est Pierre GIBUS (1788-1871), déjà cité ci-dessus, qui, dès 1810 et probablement même un peu avant, exerce la profession de perruquier.
Mais le premier chapelier de la famille est donc en fait une « pièce rapportée », en l’occurrence le prisonnier de guerre espagnol Salby GUYCHER. Après son remariage en 1810, il a très vraisemblablement eu l’occasion de rencontrer ses cousins par alliance Antoine et Gabriel GIBUS, avant qu’ils ne quittent Limoges (avant 1829 pour Antoine, après 1830 pour Gabriel), pour aller s’établir en région parisienne, et y créer l’industrie qui les a rendus célèbres.
Aucune preuve formelle ne venant à ce jour le confirmer, il ne s’agit donc que d’une hypothèse, mais les indices disponibles permettent cependant de dire qu’il est possible que Salby GUYCHER ait eu une influence sur la future brillante carrière d’Antoine [Antoine GIBUS déposera son premier brevet pour un chapeau pliant le 23 juillet 1834, pour "un chapeau à forme pliante dans le sens perpendiculaire" (brevet 5794 ; INPI). Son frère Gabriel expliquera de façon plus concrète, au moyen de descriptifs et de schémas, en quoi consiste l'invention, dans un brevet pour "des chapeaux ressorts à double pression" (brevet 8450, INPI) déposé le 30 septembre 1837. De nombreux autres brevets suivront ensuite, concernant le chapeau-claque mais aussi dans d’autres domaines que la chapellerie.] et Gabriel Gibus dans la chapellerie, soit qu’il leur ait inspiré leur vocation, ou même transmis les éléments techniques de son métier. On peut même imaginer qu’il a pu prendre en apprentissage et former à sa profession l’un ou l’autre des deux adolescents, voire les deux. A cette époque, le fils embrasse très souvent le métier de son père, qui lui-même le tenait de son propre père, etc. Dans le cas présent, il ne s’agirait pas du métier du père, mais de celui d’un proche parent. A contrario, Salby GUYCHER n’était bien sûr pas le seul chapelier de Limoges, et d’ailleurs rien n’indique que les frères Gibus n’aient pas appris la chapellerie plus tard, en région parisienne. L’invention du chapeau-claque dit gibus relevant d’ailleurs autant de la mécanique que de l’artisanat de la chapellerie.
Salby GUYCHER est témoin à la naissance de ses neveux Sylvain Gibus, fils d’Eloi et de Pétronille Celerier, puis Salvi Gibus, fils de Pierre et de Jeanne Batissou, respectivement les 18 décembre 1812 et 12 juillet 1820. "
Gibus a aussi inventé le classeur à anneaux.
Voir le Bulletin de la Société d'encouragement pour l'industrie nationale, Volume 34
Et si le propriétaire du château du Mas était un porcelainier ?
http://www.cuerq.net/genealogie/justingibus.php
Est-ce en mémoire de Gibus que les membres des Gueules sèches de Limoges portent le Gibus ?
http://www.youtube.com/watch?v=ZZTiZ2JkoKY&feature=related
http://gueulesseches.free.fr/historique/historique.php?page=1
On m'écrit :
" Gibus était effectivement le propriétaire du château du Mas et des terrains avoisinants. J'ai toujours entendu les "anciens" dirent que, n'ayant pas eu d'enfants, il avait légué toutes ses propriétaires à la ville. Mais ce ne sont que des infos orales, comme vous."
Même sur le site de l'École Polytechnique
Même sur le site de l'École Polytechnique (la " vraie " ) les communicants à la gomme ont sévi ! on y lit :
" MASTER NOUVEAU EST ARRIVÉE "
Ça la fout mal ! et c'est un master d'informatique ! quelqu'un derrière moi, me dit " pas étonnant ! "
" MASTER NOUVEAU EST ARRIVÉE "
Ça la fout mal ! et c'est un master d'informatique ! quelqu'un derrière moi, me dit " pas étonnant ! "
Une profonde ignorance avec beaucoup de modestie
" Une profonde ignorance avec beaucoup de modestie serait à la vérité fort incommode, mais, avec une extrême présomption, je puis vous assurer qu'elle n'a rien de gênant. "
Les Égarements du cœur et de l'esprit
Citations de Crébillon fils
Les Égarements du cœur et de l'esprit
Citations de Crébillon fils
Entièrement fabriqué par un robot mécanique !
On vient de me dire : Je viens de revoir la vieille pub pour Miko (de St Dizier, Hte Marne), qui passait en boucle dans les cinémas des années 1950-60 (?) :
" Achetez Miko ! Le seul bâtonnet glacé entièrement fabriqué par un robot mécanique ! "
Drôle ! car aujourd'hui on ne dirait jamais ça, à cause de la green-fashion !
"O tempora, o mores", comme disait l'autre !
P.S. Nos lecteurs perspicaces ont sans doute remarqué que nous prêtons attention au respect de la norme de l'Imprimerie Nationale (tiens, est-ce que ça existe encore ? à vérifier. Nos dirigeants ne l'ont-ils pas vendue pour éponger les dettes ?). Ainsi nous mettons un blanc avant et après tous les symboles constitués de deux " éléments " (! : ; ?)
" Achetez Miko ! Le seul bâtonnet glacé entièrement fabriqué par un robot mécanique ! "
Drôle ! car aujourd'hui on ne dirait jamais ça, à cause de la green-fashion !
"O tempora, o mores", comme disait l'autre !
P.S. Nos lecteurs perspicaces ont sans doute remarqué que nous prêtons attention au respect de la norme de l'Imprimerie Nationale (tiens, est-ce que ça existe encore ? à vérifier. Nos dirigeants ne l'ont-ils pas vendue pour éponger les dettes ?). Ainsi nous mettons un blanc avant et après tous les symboles constitués de deux " éléments " (! : ; ?)
jeudi 12 août 2010
Anglais
On m'écrit :
" Curieux. Je viens de me rendre compte que les Anglais ne comprennent pas bien les mots "Turkey slaughterhouse" (qui sonne trop US). Il faut leur dire : "turkey abattoir" ("un abattoir de dindes"). En prononçant "abattoir" comme en français avec l'accent anglais.
C'est curieux, car le Oxford (GB) répertorie ce mot.
Sinon, en Angleterre, la mode est de porter les cheveux "bouffant". "Bouffant haircut/hairstyle". Tu dois prononcer "bouffant" comme "boufôn", avec le dernier "o" très nasal.
" Curieux. Je viens de me rendre compte que les Anglais ne comprennent pas bien les mots "Turkey slaughterhouse" (qui sonne trop US). Il faut leur dire : "turkey abattoir" ("un abattoir de dindes"). En prononçant "abattoir" comme en français avec l'accent anglais.
C'est curieux, car le Oxford (GB) répertorie ce mot.
Sinon, en Angleterre, la mode est de porter les cheveux "bouffant". "Bouffant haircut/hairstyle". Tu dois prononcer "bouffant" comme "boufôn", avec le dernier "o" très nasal.
La première thèse frarnçaise en informatique : celle de Louis Cariou, ingénieur ENSM
" Bonjour,
Au fil des consultations d'archives, j'enrichis ma "base de données" sur les thèses en calcul et en informatique soutenues de 1956 à 1973.
La bibliothèque de l'ENS Ulm a une collection des thèses de mathématiques soutenues depuis le début du XXe siècle. Remarquable fonds, bien que classé approximativement…
Je viens d'y découvrir qu'un certain Louis Cariou, ingénieur ENSM Nantes, a soutenu en 1959 à Rennes une thèse de Doct.-Ing., "Etude du programme d'assemblage symbolique optimum PASO II" (= assembleur de l'IBM 650, la même machine qu'à Nancy) - sous la direction du Nantais-Rennais Georges Brillouët . Ce travail décrit PASO II et présente une amélioration destinée à pallier le manque de virgule flottante. Ce serait donc la toute première thèse française sur un outil de programmation, deux ans avant celle de Marion Créhange à Nancy – mais qui est un 3e cycle, et plus innovante me semble-t- il !).Ça n'enlève évidemment rien au mérite de Marion Créhange.
Louis Cariou semble avoir disparu sans laisser de traces, au moins dans le monde universitaire. Sauriez-vous ce qu'il est devenu ?
[...]"
Pierre Mounier-Kuhn
Au fait, nous ne voyons plus G. Brillouët dans le quartier. Je lui avais écrit pour lui demander des informations sur les débuts de l'informatique à Nantes.
Au fil des consultations d'archives, j'enrichis ma "base de données" sur les thèses en calcul et en informatique soutenues de 1956 à 1973.
La bibliothèque de l'ENS Ulm a une collection des thèses de mathématiques soutenues depuis le début du XXe siècle. Remarquable fonds, bien que classé approximativement…
Je viens d'y découvrir qu'un certain Louis Cariou, ingénieur ENSM Nantes, a soutenu en 1959 à Rennes une thèse de Doct.-Ing., "Etude du programme d'assemblage symbolique optimum PASO II" (= assembleur de l'IBM 650, la même machine qu'à Nancy) - sous la direction du Nantais-Rennais Georges Brillouët . Ce travail décrit PASO II et présente une amélioration destinée à pallier le manque de virgule flottante. Ce serait donc la toute première thèse française sur un outil de programmation, deux ans avant celle de Marion Créhange à Nancy – mais qui est un 3e cycle, et plus innovante me semble-t- il !).Ça n'enlève évidemment rien au mérite de Marion Créhange.
Louis Cariou semble avoir disparu sans laisser de traces, au moins dans le monde universitaire. Sauriez-vous ce qu'il est devenu ?
[...]"
Pierre Mounier-Kuhn
Au fait, nous ne voyons plus G. Brillouët dans le quartier. Je lui avais écrit pour lui demander des informations sur les débuts de l'informatique à Nantes.
Nouvelles des USA
Je demande à mes amis qui vont aux USA de me faire un CR. Car bien souvent, ce qui est d'actualité aux USA nous arrive assez vite en France.
Alors, voici ce que m'adresse l'un d'eux :
" Henri m'a demandé de lui rapporter des Amériques la liste des "conneries" (au sens de "choses étonnantes") que j'observerai. Voici donc :
- Dans les taxis jaunes, il y a la TV qui tourne en boucle à l'arrière. On peut lui couper le sifflet, mais pas l'image.
- Dans TOUTES les boutiques de vêtements, il y a un rayon "animaux de compagnie", qui présente des articles tels que le gilet pour chien, les moufles pour chat ou... le bonnet pour perruche ! (oui !)
- Le parfum le plus vendu, chez Tiffany, est un parfum pour chien.
- Je suis allé à la messe, hier. On distribue à l'entrée un petit "kit" (papiers, missel...) aux fidèles, avec un crayon à papier. Pendant le sermon, l'assistance prend des notes (!!!) dans des cases prémachées : "titre du sermon", "texte biblique de référence", "3 bonnes actions à faire aujourd'hui", etc.
- La seule tolérance (légale) pour se garer en double file, aux USA, c'est pour aller à la messe. D'ailleurs, quand vous voyez une double file de voitures, c'est systématiquement devant une église. (Sinon, c'est $110 d'amende).
- Dans le quartier de Harlem : il y a 400 églises sur une surface de 13km2
- Les "petites" églises ont 3 ou 4 services.... par jour ! Un service religieux dure entre 2h et 3h. (Protestants, bien sûr). Eglises combles.
- Au MOMA (Museum of Modern Art), je suis allé à l'expo temporaire des photos de Cartier-Bresson (un régal absolu !!!), j'y ai croisé Patrick Poivre d'Arvor, en compagnie d'une ravissante blonde (mannequin, à n'en pas douter). 20 ans à peu près. Il n'avait pas l'air de souffrir de son licenciement de TF1.
- les Américains ont une conscience sociale (si !), et sont dans la lutte. Sais-tu comment se manifeste un piquet de grève aux USA ?
Les employés mettent un rat géant (2 ou 3 mètres) devant l'entreprise c/ laquelle ils ont des revendications sociales. Quand j'ai vu que les salariés ajoutaient un cigare, un haut-de-forme et un monocle au rat géant, j'ai compris qu'il s'agissait d'une représentation symbolique du patron (qui est un rat !). En fait, ce sont des rats en plastique (je pense), monté sur des voitures à l'effigie des syndicats. Les rats sont marrons, aux yeux injectés de sang, et certains ont des crocs.
- J'ai assisté à la Gay Pride de New York. Fascinant. J'ai l'impression qu'il y a beaucoup d'homosexuels en Amérique.
- J'ai vu une bande de Texans en goguette. La caricature ! Bleue jeans, ceinturon à tête d'aigle, stetson vissé sur la tête, et .......... croyez-moi ou pas - j'en ai vu un avec un colt à la ceinture !!! (En plein centre-ville de New York). Cela ne semblait gêner personne.
- J'ai assisté à une manif anti-église de scientologie. Incroyable ! Les Américains étaient devant l'église, et jetaient des tomates en hurlant : "Partez d'ici ! " (etc.) Les vigiles de l'église étaient imperturbables.
- Le chef du plus gros syndicat ouvrier ("Union") US est cité à comparaître devant un tribunal. On l'accuse de s'être payé sa limousine de 22 mètres (oui ! pas d'erreur sur le chiffre !) aux frais de ses adhérents.
- Il y a 2 semaines, David Rockeffeler Junior (le petit-fils du banquier) a loué pour deux jours le "Yankee Stadium" (un stade de baseball à Harlem, plus grand que le Stade de France) pour la barmitsva de son fils. Pour son mariage, dans quelques années, il a déclaré que celui-ci aurait lieu sur la lune !
- En plein Time Square (centre du commerce/luxe/outrance...), un prêcheur - Bible à la main - expliquait que la fin du monde était pour demain. Impressionnant, là encore. Les gens l'écoutaient.
- Dans les rues, il y a bien sûr des mendiants - comme en France. Mais aux US, il y a aussi des "mendiants de sexe". Ce sont des hommes (en tout cas, je n'ai pas vu de femmes), qui proposent d'avoir des rapports sexuels avec eux, juste pour le plaisir. Ils tiennent à la main un carton (comme ceux des clochards qui demandent l'aumône) indiquant "Looking for sex" ...
- Un policier tous les 3 mètres à New York. Consacrée "ville la plus sûre du monde" par les classements internationaux ! New York, d'après les experts, est plus sûre que Zurich. Et là encore, croyez-moi ou pas, les gens n'ont pas tous l'habitude de fermer leurs voitures à clef lorsqu'ils stationnent dans la rue !!!!!
Aucun vol, aucune agression recensé depuis 1 an dans le métro.
- A Harlem (vous avez compris que j'y avais passé un moment !), les noirs vous saluent dans la rue. En soulevant leur chapeau. "Good morning, Sir". C'est systématique. Les blancs ne le font pas (mais il y a peu de blancs à Harlem).
- Des affiches pro-Obama partout (surtout chez les noirs). Le président Américain le plus détesté n'est pas G.W. Bush, mais J. Carter. Le plus aimé est Bill Clinton. Bill Clinton est surnommé "le premier président noir des USA", parce qu'il a un parcours similaire à celui d'un noir.
- Les vétérans du Vietnam ont droit à une plaque d'immatriculation spéciale ("Vietnam Veteran" à la place de la mention de l'Etat) - ce qui fait qu'ils n'ont jamais de contraventions ! Ils sont très respectés."
"Il y a 40 universités à New York, la plupart privées. Les 2 plus importantes sont Columbia (surtout pour les sciences - sans exclusive, avec un département d'informatique) et NYU (New York University), plutôt littéraire (artistique). Columbia possède aussi l'école de journalisme la plus prestigieuse du monde ; et 14 Prix Nobel.
Une année de scolarité à Columbia ou à NYU : 60.000 dollars. Mais 50% des étudiants sont boursiers. Et effectivement, peu d'étudiants (mis à part les richissimes étrangers) payent ce prix-là. Les étudiants sont aidés de diverses façons.
L'Etat ne finance pas les universités (0%). Tout fonctionne selon le principe du mécénat, comme dans tous les pays protestants... Si Dieu vous a fait riche, c'est un honneur et une responsabilité pour laquelle il faudra rendre des comptes dans l'autre vie. Il faut être fier d'être riche, et profiter de cette faveur divine pour "distribuer" sa fortune (d'où les grands mécènes US : Ford, Gougenheim, Rockeffeler, Henry Frick (celui qui a donné son nom au "fric" ! véridique !, etc.). La semaine dernière, un riche journaliste chinois a signé un chèque de 60 millions de dollars à Columbia. Vous imaginez ! Imaginez que l'IUT reçoive 60 millions d'un ancien étudiant ! ... (MAIS attention : dans ce système, le salaire des personnels n'est pas assuré par l'Etat !)
David Hamilton (ancien ministre des Finances), le type qui figure sur les billets de $10, est diplômé de Columbia (on lui doit : le système fédéral, le système bancaire US). C'est lui qui est mort en duel (à 47 ans) pour une femme.
J'ai vu au moins une dizaine de "petites" universités d'informatique, dans les rues de New York. J'ai posé la questions aux étudiants : on dit "petite université", quand il y a moins de 1000 étudiants. Pour les matières étudiées, c'est idem que chez nous. Il y a tout de même beaucoup plus de "Law school" et de "Business school" que de "Computer school". Remarque importante, dans l'intitulé des "Law & Business school", il est toujours rajouté la mention : "Ethic studies".
Tout autre chose : j'ai vu des building bouger. Oui ! Les Américains maîtrisent parfaitement la technique pour déplacer une maison ou un building (jusqu'à 40 étages). Ils placent des rouleaux sous les fondations de la maison, et la font rouler. Cette technique est maîtrisée depuis la fin du XIXe siècle (on tirait alors le building grâce à des chevaux et à des boeufs). En France, quand on doit déplacer une maison (rare), on fait généralement appel à des sociétés américaines, qui pratiquent souvent.
Déplacer un building de 40 étages d'environ 500 mètres prend moins d'une semaine. Très fréquent à Manhattan : on peut déplacer un building suite à la construction d'un autre building dans le voisinage, qui prive le premier du soleil et de la lumière."
Alors, voici ce que m'adresse l'un d'eux :
" Henri m'a demandé de lui rapporter des Amériques la liste des "conneries" (au sens de "choses étonnantes") que j'observerai. Voici donc :
- Dans les taxis jaunes, il y a la TV qui tourne en boucle à l'arrière. On peut lui couper le sifflet, mais pas l'image.
- Dans TOUTES les boutiques de vêtements, il y a un rayon "animaux de compagnie", qui présente des articles tels que le gilet pour chien, les moufles pour chat ou... le bonnet pour perruche ! (oui !)
- Le parfum le plus vendu, chez Tiffany, est un parfum pour chien.
- Je suis allé à la messe, hier. On distribue à l'entrée un petit "kit" (papiers, missel...) aux fidèles, avec un crayon à papier. Pendant le sermon, l'assistance prend des notes (!!!) dans des cases prémachées : "titre du sermon", "texte biblique de référence", "3 bonnes actions à faire aujourd'hui", etc.
- La seule tolérance (légale) pour se garer en double file, aux USA, c'est pour aller à la messe. D'ailleurs, quand vous voyez une double file de voitures, c'est systématiquement devant une église. (Sinon, c'est $110 d'amende).
- Dans le quartier de Harlem : il y a 400 églises sur une surface de 13km2
- Les "petites" églises ont 3 ou 4 services.... par jour ! Un service religieux dure entre 2h et 3h. (Protestants, bien sûr). Eglises combles.
- Au MOMA (Museum of Modern Art), je suis allé à l'expo temporaire des photos de Cartier-Bresson (un régal absolu !!!), j'y ai croisé Patrick Poivre d'Arvor, en compagnie d'une ravissante blonde (mannequin, à n'en pas douter). 20 ans à peu près. Il n'avait pas l'air de souffrir de son licenciement de TF1.
- les Américains ont une conscience sociale (si !), et sont dans la lutte. Sais-tu comment se manifeste un piquet de grève aux USA ?
Les employés mettent un rat géant (2 ou 3 mètres) devant l'entreprise c/ laquelle ils ont des revendications sociales. Quand j'ai vu que les salariés ajoutaient un cigare, un haut-de-forme et un monocle au rat géant, j'ai compris qu'il s'agissait d'une représentation symbolique du patron (qui est un rat !). En fait, ce sont des rats en plastique (je pense), monté sur des voitures à l'effigie des syndicats. Les rats sont marrons, aux yeux injectés de sang, et certains ont des crocs.
- J'ai assisté à la Gay Pride de New York. Fascinant. J'ai l'impression qu'il y a beaucoup d'homosexuels en Amérique.
- J'ai vu une bande de Texans en goguette. La caricature ! Bleue jeans, ceinturon à tête d'aigle, stetson vissé sur la tête, et .......... croyez-moi ou pas - j'en ai vu un avec un colt à la ceinture !!! (En plein centre-ville de New York). Cela ne semblait gêner personne.
- J'ai assisté à une manif anti-église de scientologie. Incroyable ! Les Américains étaient devant l'église, et jetaient des tomates en hurlant : "Partez d'ici ! " (etc.) Les vigiles de l'église étaient imperturbables.
- Le chef du plus gros syndicat ouvrier ("Union") US est cité à comparaître devant un tribunal. On l'accuse de s'être payé sa limousine de 22 mètres (oui ! pas d'erreur sur le chiffre !) aux frais de ses adhérents.
- Il y a 2 semaines, David Rockeffeler Junior (le petit-fils du banquier) a loué pour deux jours le "Yankee Stadium" (un stade de baseball à Harlem, plus grand que le Stade de France) pour la barmitsva de son fils. Pour son mariage, dans quelques années, il a déclaré que celui-ci aurait lieu sur la lune !
- En plein Time Square (centre du commerce/luxe/outrance...), un prêcheur - Bible à la main - expliquait que la fin du monde était pour demain. Impressionnant, là encore. Les gens l'écoutaient.
- Dans les rues, il y a bien sûr des mendiants - comme en France. Mais aux US, il y a aussi des "mendiants de sexe". Ce sont des hommes (en tout cas, je n'ai pas vu de femmes), qui proposent d'avoir des rapports sexuels avec eux, juste pour le plaisir. Ils tiennent à la main un carton (comme ceux des clochards qui demandent l'aumône) indiquant "Looking for sex" ...
- Un policier tous les 3 mètres à New York. Consacrée "ville la plus sûre du monde" par les classements internationaux ! New York, d'après les experts, est plus sûre que Zurich. Et là encore, croyez-moi ou pas, les gens n'ont pas tous l'habitude de fermer leurs voitures à clef lorsqu'ils stationnent dans la rue !!!!!
Aucun vol, aucune agression recensé depuis 1 an dans le métro.
- A Harlem (vous avez compris que j'y avais passé un moment !), les noirs vous saluent dans la rue. En soulevant leur chapeau. "Good morning, Sir". C'est systématique. Les blancs ne le font pas (mais il y a peu de blancs à Harlem).
- Des affiches pro-Obama partout (surtout chez les noirs). Le président Américain le plus détesté n'est pas G.W. Bush, mais J. Carter. Le plus aimé est Bill Clinton. Bill Clinton est surnommé "le premier président noir des USA", parce qu'il a un parcours similaire à celui d'un noir.
- Les vétérans du Vietnam ont droit à une plaque d'immatriculation spéciale ("Vietnam Veteran" à la place de la mention de l'Etat) - ce qui fait qu'ils n'ont jamais de contraventions ! Ils sont très respectés."
"Il y a 40 universités à New York, la plupart privées. Les 2 plus importantes sont Columbia (surtout pour les sciences - sans exclusive, avec un département d'informatique) et NYU (New York University), plutôt littéraire (artistique). Columbia possède aussi l'école de journalisme la plus prestigieuse du monde ; et 14 Prix Nobel.
Une année de scolarité à Columbia ou à NYU : 60.000 dollars. Mais 50% des étudiants sont boursiers. Et effectivement, peu d'étudiants (mis à part les richissimes étrangers) payent ce prix-là. Les étudiants sont aidés de diverses façons.
L'Etat ne finance pas les universités (0%). Tout fonctionne selon le principe du mécénat, comme dans tous les pays protestants... Si Dieu vous a fait riche, c'est un honneur et une responsabilité pour laquelle il faudra rendre des comptes dans l'autre vie. Il faut être fier d'être riche, et profiter de cette faveur divine pour "distribuer" sa fortune (d'où les grands mécènes US : Ford, Gougenheim, Rockeffeler, Henry Frick (celui qui a donné son nom au "fric" ! véridique !, etc.). La semaine dernière, un riche journaliste chinois a signé un chèque de 60 millions de dollars à Columbia. Vous imaginez ! Imaginez que l'IUT reçoive 60 millions d'un ancien étudiant ! ... (MAIS attention : dans ce système, le salaire des personnels n'est pas assuré par l'Etat !)
David Hamilton (ancien ministre des Finances), le type qui figure sur les billets de $10, est diplômé de Columbia (on lui doit : le système fédéral, le système bancaire US). C'est lui qui est mort en duel (à 47 ans) pour une femme.
J'ai vu au moins une dizaine de "petites" universités d'informatique, dans les rues de New York. J'ai posé la questions aux étudiants : on dit "petite université", quand il y a moins de 1000 étudiants. Pour les matières étudiées, c'est idem que chez nous. Il y a tout de même beaucoup plus de "Law school" et de "Business school" que de "Computer school". Remarque importante, dans l'intitulé des "Law & Business school", il est toujours rajouté la mention : "Ethic studies".
Tout autre chose : j'ai vu des building bouger. Oui ! Les Américains maîtrisent parfaitement la technique pour déplacer une maison ou un building (jusqu'à 40 étages). Ils placent des rouleaux sous les fondations de la maison, et la font rouler. Cette technique est maîtrisée depuis la fin du XIXe siècle (on tirait alors le building grâce à des chevaux et à des boeufs). En France, quand on doit déplacer une maison (rare), on fait généralement appel à des sociétés américaines, qui pratiquent souvent.
Déplacer un building de 40 étages d'environ 500 mètres prend moins d'une semaine. Très fréquent à Manhattan : on peut déplacer un building suite à la construction d'un autre building dans le voisinage, qui prive le premier du soleil et de la lumière."
Déclaration du gouverneur A. Schwarzenegger
Déclaration du gouverneur A. Schwarzenegger, dans le "Daily News" de ce
week-end, rubrique "Conseils de voyage" :
"J'adore Paris ! C'est la ville de la tranquillité et de la douceur de vivre. J'y suis allé avec ma femme (...), j'ai adoré ces promenades en barque sur les minuscules canaux, le soir. Les pêcheurs ramassaient des moules et on nous les servait avec des frites".
week-end, rubrique "Conseils de voyage" :
"J'adore Paris ! C'est la ville de la tranquillité et de la douceur de vivre. J'y suis allé avec ma femme (...), j'ai adoré ces promenades en barque sur les minuscules canaux, le soir. Les pêcheurs ramassaient des moules et on nous les servait avec des frites".
L'automate de Sylvestre II
"(...) Le pape Sylvestre II (920-1003), fut moine bénédictin, professeur à l'université de Reims, archevêque de Ravenne et pape par la grâce de l'empereur Othon III. Un mystérieux voyage l'aurait mené aux Indes (...)
C'est ainsi qu'il possédait, dans son palais, une tête de bronze qui répondait par OUI ou NON aux questions qu'il lui posait, sur la politique et la situation générale de la chrétienté. Selon Sylvestre II (volume CXXXIX de la "Patrologie latine" de Migne) ce procédé était fort simple et correspondait au calcul avec deux chiffres. Il s'agissait d'un automate analogue à nos modernes machines binaires. Cette tête "magique" fut détruite à sa mort, et les connaissances rapportées par lui soigneusement dissimulées. Sans doute la bibliothèque du Vatican réserverait-elle quelque surprise au chercheur autorisé. Le numéro d'octobre 1954 de "Computers and Automation", revue de cybernétique, déclare : "Il faut supposer un homme d'un savoir extraordinaire, d'une ingéniosité et d'une habileté mécaniques extraordinaires. Cette tête parlante aurait été façonnée sous une certaine conjonction des étoiles qui se place exactement au moment où toutes les planètes sont en train de commencer leur course. (...) Il fut dit, évidemment, que Sylvestre II ne fut capable de produire cette machine que parce qu'il était en rapport avec le Diable et lui aurait juré éternelle fidélité.""
Extrait de Pauwels & Bergier, "Le Matin des magiciens", 1960, Folio, p.
82-83.
C'est ainsi qu'il possédait, dans son palais, une tête de bronze qui répondait par OUI ou NON aux questions qu'il lui posait, sur la politique et la situation générale de la chrétienté. Selon Sylvestre II (volume CXXXIX de la "Patrologie latine" de Migne) ce procédé était fort simple et correspondait au calcul avec deux chiffres. Il s'agissait d'un automate analogue à nos modernes machines binaires. Cette tête "magique" fut détruite à sa mort, et les connaissances rapportées par lui soigneusement dissimulées. Sans doute la bibliothèque du Vatican réserverait-elle quelque surprise au chercheur autorisé. Le numéro d'octobre 1954 de "Computers and Automation", revue de cybernétique, déclare : "Il faut supposer un homme d'un savoir extraordinaire, d'une ingéniosité et d'une habileté mécaniques extraordinaires. Cette tête parlante aurait été façonnée sous une certaine conjonction des étoiles qui se place exactement au moment où toutes les planètes sont en train de commencer leur course. (...) Il fut dit, évidemment, que Sylvestre II ne fut capable de produire cette machine que parce qu'il était en rapport avec le Diable et lui aurait juré éternelle fidélité.""
Extrait de Pauwels & Bergier, "Le Matin des magiciens", 1960, Folio, p.
82-83.
Perles de l'oral du bac de français (2010), transmises par des collègues :
Perles de l'oral du bac de français (2010), transmises par des collègues :
- "Rimbaud a inventé les voyelles"
- Quel type de personne/dirigeant régnait sur la France jusqu'à la Révolution Française ?" Réponse: un dictateur. Lequel ? Sarkozy.
- Peux-tu me résumer l'oeuvre Manon Lescaut ?
Kevin : Manon est une pute ... et je n'ai pas lu l'oeuvre.
- Prof : Peux-tu définir la comédie ?
Kevina : Non
Prof : Qu'as-tu lu en cursif ?
Kevina : Rien
Prof : Alors sur ton descriptif tu as un texte tiré de Bérénice : tu peux m'en parler ?
Kevina : Non
Prof : Et celui extrait de Georges Dandin ?
Kevina : Non plus
Prof : Tu connais un auteur de tragédie autre que Racine ?
Kevina : Molière
Prof : il a écrit quoi ?
Kevina : ben Phèdre
Prof : depuis quand joue-t-on des pièces de théâtre ?
Kevina : le 20ème euh non le 18ème
Prof : un dramaturge du 20ème ?
Kevina : De Gaulle.
- Prof : as-tu lu des romans cette année ?
Kevin : Dom Juan, m'sieur
Prof : et connais-tu des auteurs du 18ème ?
Kevin : Hugo et Molière.
- Prof : peux-tu me parler de la pièce Bérénice ?
Kevina : c'est en gros la même chose que Phèdre.
- Prof : Que sais-tu sur Simone de Beauvoir ?
Kevina : c'est une féministe du 18ème siècle qui a éradiqué l'Inquisition avant d'émanciper la femme.
- Prof, qui a entendu Kevina commencer son introduction sur Hugo avec un "auteur du 17ème" : peux-tu me parler de Victor Hugo ?
Kevina, avec beaucoup d'aplomb : c'est un écrivain antillais né à Schoelcher. [elle confond sans doute avec Alexandre Dumas, qui était mulâtre]
Prof : Non, Hugo n'est pas Antillais.
Kevina : Si, je le sais ! J'en suis sûre !
Prof : Ben tu regarderas sa tête sur un livre ou sur Internet et tu verras qu'il n'a pas grand chose d'Antillais. Cite-moi plutôt des oeuvres d'Hugo.
Kevina : J'en connais pas.
Prof : A quel mouvement littéraire appartient-il ?
Kevina : Je sais pas.
Prof : Et que sais tu sur Baudelaire ?
Kevina : Rien
Prof : Et sur Corbière ?
Kevina : Rien
Prof : quel type de poésie connais-tu ?
Kevina : la poésie amouresque
Prof : tu as lu les Fleurs du Mal ou les Illuminations en lecture cursive ?
Kevina : les deux.
Prof : tu peux m'en parler ?
Kevina : Non, je peux pas.
Prof : la poésie remonte à quand ?
Kevina : au 18ème
Prof : Alors comment Hugo a pu en écrire au 17ème ?
Kevina : je sais pas.
- "Voltaire est une Lumière du 16ème siècle qui prône la tolérance et la prostitution... euh non ! la superstition".
- Tu m'as parlé de l'existentialisme : qui le représente en France ?
Réponse : Shakespeare.
- Où situerais-tu l'Eldorado de Voltaire ? Dans quelle zone géographique ?
Il y a des indices dans le texte, comme la mention de la "forêt vierge", des "cannibales", des "sauvages" et des "conquistadores".
Réponse : je ne sais pas mais en Europe de l'Est car Candide n'a pas dépassé l'Europe. Je dirais ... une région style ... l'Irak.
- Citez un artiste Italien de la Renaissance
Réponse : Leonardo di Caprio
- Prof : Qu'est-il arrivé en France en 1789 ?
Kévin : Je sais pas.
Prof : allons, réfléchis un peu, c'est un événement qu'on fête tous les ans.
Kévin : ah oui ! la mort de Hitler !
- Prof : Connais-tu des poètes du 19ème ?
Kevina, qui tourne, tourne et tourne sa liste de texte : Baudelaire et ... Le Crapaud !
Prof : Le Crapaud ???
Kevina : Ah ben c'est écrit là ! C'est sur ma liste ! Donc j'ai bon !
Prof : Non c'est le titre du poème. L'auteur c'est Tristan Corbière.
- Prof : que combattent les Lumières ?
Kevina : le droit à l'intolérance.
- Prof : les Lumières, c'est avant ou après la Renaissance ?
Kévin : (après une intense réflexion) J'ai bien vu la question piège,
M'sieur. C'est en même temps !
- Prof : qu'est-ce que l'absurde ?
Kevin : quand on dit quelque chose et que c'est comique
Prof : résume moi L'Etranger
Kevin : Il vit avec sa mère mais ne va pas à son enterrement. Voilà.
Prof : la religion de Meursault ?
Kevin : Arabe
Prof : tu es Martiniquais ?
Kevin : Si
Prof : c'est ta religion ?
Kevin : ouais, mais Meursault c'est un Arabe. C'est pas comparable.
Prof : Le roman a été écrit quand ?
Kevin : au 17ème
Prof : Et Camus a vécu quand ?
Kevin : au 20ème
Prof : Alors comment a-t-il fait pour vivre au 20e siècle et publier au 17e ? Il a inventé la machine à remonter le temps ?
Kevin : Je sais pas.
Prof : quel mouvement littéraire, Camus ?
Kevin : L'Eldorado.
- "Rimbaud a inventé les voyelles"
- Quel type de personne/dirigeant régnait sur la France jusqu'à la Révolution Française ?" Réponse: un dictateur. Lequel ? Sarkozy.
- Peux-tu me résumer l'oeuvre Manon Lescaut ?
Kevin : Manon est une pute ... et je n'ai pas lu l'oeuvre.
- Prof : Peux-tu définir la comédie ?
Kevina : Non
Prof : Qu'as-tu lu en cursif ?
Kevina : Rien
Prof : Alors sur ton descriptif tu as un texte tiré de Bérénice : tu peux m'en parler ?
Kevina : Non
Prof : Et celui extrait de Georges Dandin ?
Kevina : Non plus
Prof : Tu connais un auteur de tragédie autre que Racine ?
Kevina : Molière
Prof : il a écrit quoi ?
Kevina : ben Phèdre
Prof : depuis quand joue-t-on des pièces de théâtre ?
Kevina : le 20ème euh non le 18ème
Prof : un dramaturge du 20ème ?
Kevina : De Gaulle.
- Prof : as-tu lu des romans cette année ?
Kevin : Dom Juan, m'sieur
Prof : et connais-tu des auteurs du 18ème ?
Kevin : Hugo et Molière.
- Prof : peux-tu me parler de la pièce Bérénice ?
Kevina : c'est en gros la même chose que Phèdre.
- Prof : Que sais-tu sur Simone de Beauvoir ?
Kevina : c'est une féministe du 18ème siècle qui a éradiqué l'Inquisition avant d'émanciper la femme.
- Prof, qui a entendu Kevina commencer son introduction sur Hugo avec un "auteur du 17ème" : peux-tu me parler de Victor Hugo ?
Kevina, avec beaucoup d'aplomb : c'est un écrivain antillais né à Schoelcher. [elle confond sans doute avec Alexandre Dumas, qui était mulâtre]
Prof : Non, Hugo n'est pas Antillais.
Kevina : Si, je le sais ! J'en suis sûre !
Prof : Ben tu regarderas sa tête sur un livre ou sur Internet et tu verras qu'il n'a pas grand chose d'Antillais. Cite-moi plutôt des oeuvres d'Hugo.
Kevina : J'en connais pas.
Prof : A quel mouvement littéraire appartient-il ?
Kevina : Je sais pas.
Prof : Et que sais tu sur Baudelaire ?
Kevina : Rien
Prof : Et sur Corbière ?
Kevina : Rien
Prof : quel type de poésie connais-tu ?
Kevina : la poésie amouresque
Prof : tu as lu les Fleurs du Mal ou les Illuminations en lecture cursive ?
Kevina : les deux.
Prof : tu peux m'en parler ?
Kevina : Non, je peux pas.
Prof : la poésie remonte à quand ?
Kevina : au 18ème
Prof : Alors comment Hugo a pu en écrire au 17ème ?
Kevina : je sais pas.
- "Voltaire est une Lumière du 16ème siècle qui prône la tolérance et la prostitution... euh non ! la superstition".
- Tu m'as parlé de l'existentialisme : qui le représente en France ?
Réponse : Shakespeare.
- Où situerais-tu l'Eldorado de Voltaire ? Dans quelle zone géographique ?
Il y a des indices dans le texte, comme la mention de la "forêt vierge", des "cannibales", des "sauvages" et des "conquistadores".
Réponse : je ne sais pas mais en Europe de l'Est car Candide n'a pas dépassé l'Europe. Je dirais ... une région style ... l'Irak.
- Citez un artiste Italien de la Renaissance
Réponse : Leonardo di Caprio
- Prof : Qu'est-il arrivé en France en 1789 ?
Kévin : Je sais pas.
Prof : allons, réfléchis un peu, c'est un événement qu'on fête tous les ans.
Kévin : ah oui ! la mort de Hitler !
- Prof : Connais-tu des poètes du 19ème ?
Kevina, qui tourne, tourne et tourne sa liste de texte : Baudelaire et ... Le Crapaud !
Prof : Le Crapaud ???
Kevina : Ah ben c'est écrit là ! C'est sur ma liste ! Donc j'ai bon !
Prof : Non c'est le titre du poème. L'auteur c'est Tristan Corbière.
- Prof : que combattent les Lumières ?
Kevina : le droit à l'intolérance.
- Prof : les Lumières, c'est avant ou après la Renaissance ?
Kévin : (après une intense réflexion) J'ai bien vu la question piège,
M'sieur. C'est en même temps !
- Prof : qu'est-ce que l'absurde ?
Kevin : quand on dit quelque chose et que c'est comique
Prof : résume moi L'Etranger
Kevin : Il vit avec sa mère mais ne va pas à son enterrement. Voilà.
Prof : la religion de Meursault ?
Kevin : Arabe
Prof : tu es Martiniquais ?
Kevin : Si
Prof : c'est ta religion ?
Kevin : ouais, mais Meursault c'est un Arabe. C'est pas comparable.
Prof : Le roman a été écrit quand ?
Kevin : au 17ème
Prof : Et Camus a vécu quand ?
Kevin : au 20ème
Prof : Alors comment a-t-il fait pour vivre au 20e siècle et publier au 17e ? Il a inventé la machine à remonter le temps ?
Kevin : Je sais pas.
Prof : quel mouvement littéraire, Camus ?
Kevin : L'Eldorado.
dimanche 8 août 2010
un petit extrait de "Les carrefours du labyrinthe. La Montée de l'insignifiance
un petit extrait de "Les carrefours du labyrinthe. La Montée de l'insignifiance. Tome 4" (1982 !), de Cornelius Castoriadis, éd. Point Seuil.
"Or le système éducatif occidental est entré, depuis une vingtaine d'années, dans une phase de désagrégation accélérée. Il subit une crise des contenus : qu'est-ce qui transmis, et qu'est-ce doit être transmis, et d'après quels critères ? Soit : une crise des "programmes" et une crise de ce en vue de quoi ces programmes sont définis. Il connaît aussi une crise de la relation éducative : le type traditionnel de l'autorité indiscutée s'est effondré, et des types nouveaux - le maître-copain, par exemple - n'arrivent ni à se définir, ni à s'affirmer, ni à se propager. Mais toutes ces observations demeureraient encore abstraites si on ne les reliait pas
à la manifestation la plus flagrante et la plus aveuglante de la crise du système éducatif, celle que personne n'ose mentionner. Ni élèves ni maîtres ne s'intéressent plus à ce qui se passe à l'école comme telle,l'éducation n'est plus investie comme éducation par les participants. Elle est devenue corvée gagne-pain pour les éducateurs, astreinte ennuyeuse pour les élèves dont elle a cessé d'être la seule ouverture extra-familiale, et qui n'ont pas l'âge (ni la structure psychique) requis pour y voir un investissement instrumental (dont la rentabilité devient de plus en plus problématique). En général, il s'agit d'obtenir un "papier" permettant d'exercer un métier (si l'on trouve du travail).
[...] Autrefois (...) les dimensions du système éducatif (et les valeurs auxquelles elles renvoyaient) étaient incontestables ; elles ont cessé de l'être.
Sortant d'une famille faible, fréquentant -ou pas- une école vécue comme une corvée, le jeune individu se trouve confronté à une société dans laquelle toutes les "valeurs" et les "normes" sont peu à peu remplacées par le "niveau de vie", le "bien-être", le confort et la consommation. Ni religion, ni idées "politiques", ni solidarité sociale avec une communauté locale ou de travail, avec des "camarades de classe". S'il ne se marginalise pas (drogue, délinquance, instabilité "caractérielle"), il lui reste la voie royale de la privatisation, qu'il peut ou non enrichir d'une ou plusieurs manies personnelles. Nous vivons la société des lobbies et des hobbies...
Le système éducatif classique était nourri, "par le haut" par la culture vivante de son époque. C'est toujours le cas du système éducatif contemporain - pour son malheur. La culture contemporaine devient, de plus en plus, un mélange d'imposture "moderniste" et de muséisme."
"Or le système éducatif occidental est entré, depuis une vingtaine d'années, dans une phase de désagrégation accélérée. Il subit une crise des contenus : qu'est-ce qui transmis, et qu'est-ce doit être transmis, et d'après quels critères ? Soit : une crise des "programmes" et une crise de ce en vue de quoi ces programmes sont définis. Il connaît aussi une crise de la relation éducative : le type traditionnel de l'autorité indiscutée s'est effondré, et des types nouveaux - le maître-copain, par exemple - n'arrivent ni à se définir, ni à s'affirmer, ni à se propager. Mais toutes ces observations demeureraient encore abstraites si on ne les reliait pas
à la manifestation la plus flagrante et la plus aveuglante de la crise du système éducatif, celle que personne n'ose mentionner. Ni élèves ni maîtres ne s'intéressent plus à ce qui se passe à l'école comme telle,l'éducation n'est plus investie comme éducation par les participants. Elle est devenue corvée gagne-pain pour les éducateurs, astreinte ennuyeuse pour les élèves dont elle a cessé d'être la seule ouverture extra-familiale, et qui n'ont pas l'âge (ni la structure psychique) requis pour y voir un investissement instrumental (dont la rentabilité devient de plus en plus problématique). En général, il s'agit d'obtenir un "papier" permettant d'exercer un métier (si l'on trouve du travail).
[...] Autrefois (...) les dimensions du système éducatif (et les valeurs auxquelles elles renvoyaient) étaient incontestables ; elles ont cessé de l'être.
Sortant d'une famille faible, fréquentant -ou pas- une école vécue comme une corvée, le jeune individu se trouve confronté à une société dans laquelle toutes les "valeurs" et les "normes" sont peu à peu remplacées par le "niveau de vie", le "bien-être", le confort et la consommation. Ni religion, ni idées "politiques", ni solidarité sociale avec une communauté locale ou de travail, avec des "camarades de classe". S'il ne se marginalise pas (drogue, délinquance, instabilité "caractérielle"), il lui reste la voie royale de la privatisation, qu'il peut ou non enrichir d'une ou plusieurs manies personnelles. Nous vivons la société des lobbies et des hobbies...
Le système éducatif classique était nourri, "par le haut" par la culture vivante de son époque. C'est toujours le cas du système éducatif contemporain - pour son malheur. La culture contemporaine devient, de plus en plus, un mélange d'imposture "moderniste" et de muséisme."
samedi 7 août 2010
La FRANCO-AMERICAN VOCAL ACADEMY (FAVA) en Périgord Limousin
http://favaopera.org/intro.html
Bravo bravo ! à ce magnifique projet.
Et quelle merveilleuse soirée passée au Centre J.P. Fabrègue à St Yrieix, vendredi dernier !
Bravo bravo ! à ce magnifique projet.
Et quelle merveilleuse soirée passée au Centre J.P. Fabrègue à St Yrieix, vendredi dernier !
Tout le monde il est bon !
Au B.O. du jour, le Ministre vient de rendre le passage de 1e en 2e année de Classe Prépa OBLIGATOIRE ! Plus de redoublement ou de renvoi à la fac !
Extrait :
"La sécurisation du parcours en CPGE s'impose. Dans ces conditions, la poursuite d'études en seconde année dans le même établissement est de règle pour tout étudiant admis en première année. Les réorientations abusives sont à proscrire"
Et pendant ce temps ...
Il faut que notre Ministre change le règlement de la coupe du monde de foot !
Extrait :
"La sécurisation du parcours en CPGE s'impose. Dans ces conditions, la poursuite d'études en seconde année dans le même établissement est de règle pour tout étudiant admis en première année. Les réorientations abusives sont à proscrire"
Et pendant ce temps ...
Il faut que notre Ministre change le règlement de la coupe du monde de foot !
"Le phénomène érotique", de Jean-Luc Marion
On me signale :
"Le phénomène érotique", de Jean-Luc Marion (de l'Académie Française).
Sur la puissance érotique et sexuelle de Dieu. Ses théories sur l'extase de sainte Thèrèse (la "transverbération" de sainte Thérèse, pour être précis) sont fa-sci-nan-tes ! Et j'ai enfin compris pourquoi les prêtres sont si séduisants, si plein d'érotisme (dans la littérature française - donc dans l'imagination - de la fin du XIXe siècle, s'entend. Voyez Barbey).
"Le phénomène érotique", de Jean-Luc Marion (de l'Académie Française).
Sur la puissance érotique et sexuelle de Dieu. Ses théories sur l'extase de sainte Thèrèse (la "transverbération" de sainte Thérèse, pour être précis) sont fa-sci-nan-tes ! Et j'ai enfin compris pourquoi les prêtres sont si séduisants, si plein d'érotisme (dans la littérature française - donc dans l'imagination - de la fin du XIXe siècle, s'entend. Voyez Barbey).
Recrutement à l'université
Voici l'extrait d'une annonce pour recruter un maître de conferences ("Senior Lecturer") de "French", dans une petite université du fin fond....... de la Nouvelle-Zélande ! : (300 étudiants, dans la brousse...)
"Early career researchers must be able to demonstrate exceptional and brilliant scholarly promise, while more advanced or well-established applicants should have a very distinguished record of major publications at an international level, and a strong national and international research profile commensurate with rank. A prize (like the Nobel or the Booker) will be strongly appreciated".
Mon correspondant me fait remarquer "S'il faut que j'ai un Nobel ou le Booker Prize, c'est pas demain que je deviendrai Maître de conférences, pauvre de moi !!!!"
Qu'il ne s'inquiète pas ! On est en France.
Et cette université de NZ pense peut-être se faire de la pub avec une telle annonce. Mais je pense que ce sont plutôt ses "manageures" qui ....
"Early career researchers must be able to demonstrate exceptional and brilliant scholarly promise, while more advanced or well-established applicants should have a very distinguished record of major publications at an international level, and a strong national and international research profile commensurate with rank. A prize (like the Nobel or the Booker) will be strongly appreciated".
Mon correspondant me fait remarquer "S'il faut que j'ai un Nobel ou le Booker Prize, c'est pas demain que je deviendrai Maître de conférences, pauvre de moi !!!!"
Qu'il ne s'inquiète pas ! On est en France.
Et cette université de NZ pense peut-être se faire de la pub avec une telle annonce. Mais je pense que ce sont plutôt ses "manageures" qui ....
Anglais et Irlandais
Si vous voulez vous amuser à entendre un accent irlandais du nord absolument typique, allez là :
http://www.youtube.com/watch?v=o_D6L45rXEo
(A partir de la minute 1'00, lorsque James Nesbitt prend la parole. Il est de Belfast). Par exemple vous entendrez "flar par" pour "flower power" (Ulster English).
Le présentateur en cravate, qui est aussi Irlandais, n'a pas d'accent. Vous pouvez comparer.
http://www.youtube.com/watch?v=o_D6L45rXEo
(A partir de la minute 1'00, lorsque James Nesbitt prend la parole. Il est de Belfast). Par exemple vous entendrez "flar par" pour "flower power" (Ulster English).
Le présentateur en cravate, qui est aussi Irlandais, n'a pas d'accent. Vous pouvez comparer.
Anglais, un marcel, a wifebeater
On vient de m'apprendre :
Un "marcel" (le vêtement) se dit en anglais "a wifebeater".
Mot à mot : un épouse (wife) - frappeur (beater/ to beat). "Un mari qui
bat sa femme".
J'imagine donc que, pour un Anglais, un homme qui bat se femme est un
homme en marcel !
Un "marcel" (le vêtement) se dit en anglais "a wifebeater".
Mot à mot : un épouse (wife) - frappeur (beater/ to beat). "Un mari qui
bat sa femme".
J'imagine donc que, pour un Anglais, un homme qui bat se femme est un
homme en marcel !
Mobile phone addiction Clinic treatschildren
http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/2121298/Mobile-phone-addiction-Clinic-treats-children.html
Chut... vous allez faire baisser l'action des sociétés de téléphone !
Chut... vous allez faire baisser l'action des sociétés de téléphone !
Nathalie Dessay
Lakmé - "Air des clochettes"
http://www.youtube.com/watch?v=bmYRQWYlDbM
Contes d'Hoffmann-Les oiseaux
http://www.youtube.com/watch?v=e1k5l4oiCEc&feature=related
Sempre Libera
http://www.youtube.com/watch?v=5HDKgsXfkaA&feature=related
http://www.youtube.com/watch?v=bmYRQWYlDbM
Contes d'Hoffmann-Les oiseaux
http://www.youtube.com/watch?v=e1k5l4oiCEc&feature=related
Sempre Libera
http://www.youtube.com/watch?v=5HDKgsXfkaA&feature=related
"The Medieval Academy of America" s'est vu interdire (par un juge fédéral américain) de tenir son prochain congrès annuel à Tempe
On m'écrit :
C'est à mourir de rire, ou bien à pleurer, au choix. "The Medieval Academy of America" s'est vu interdire (par un juge fédéral américain) de tenir son prochain congrès annuel à Tempe, dans l'Arizona, parce qu'une communication doit évoquer la sexualité (homosexuelle) des chevaliers (!) et qu'une autre risque de critiquer la politique (dite de "croisade") du gouvernement américain !
Inutile de vous préciser que l'Academy n'est pourtant pas vraiment constituée d'une bande de dangereux gauchistes !
Il a fallu que l'évêque de l'Arizona (qui est par ailleurs un grand universitaire, historien spécialiste de la papauté avignonnaise) intercède, pour que le gouverneur de l'état autorise à nouveau le congrès !
Incroyable ! Vous vous imaginez, vous les informaticiens, faire intercéder un évêque comme témoin de moralité ?!
Extrait du message du comité directeur de l'Academy, ce soir :
******
In reaching its decision the Executive Committee discussed at great length a wide range of issues, including its fiduciary responsibility for the Academy's endowment, the appropriateness of making collective political statements, the precedents that would be set if the Academy canceled the meeting, the scholarly effects of canceling the annual meeting, the work done by the Arizona programming committee, the difficulty of finding any alternative meeting place, the timing of cancellation, and the possibility of legal challenge to Arizona's legislation (which in fact occurred on 28 July).
After weighing all these issues, the Executive Committee has voted to hold the meeting, as planned, in Tempe. The Committee is working with Robert Bjork and the Progam Committee to ensure that the program of the meeting reflects and relates to similar issues at stake in medieval society, including such topics as race, ethnicity,immigration, tolerance, treatment of minority groups, protest against governmental policies judged unjust, and standards of judicial and legislative morality. We are delighted that the Episcopal bishop of Arizona, Kirk Smith, who has been deeply involved in the immigration legislation debate (and whose doctoral dissertation Brian Tierney directed), has agreed to speak for us."
Elizabeth A.R. Brown, President
Alice-Mary Talbot, First Vice-President
Maryanne Kowaleski, Second Vice-President
C'est à mourir de rire, ou bien à pleurer, au choix. "The Medieval Academy of America" s'est vu interdire (par un juge fédéral américain) de tenir son prochain congrès annuel à Tempe, dans l'Arizona, parce qu'une communication doit évoquer la sexualité (homosexuelle) des chevaliers (!) et qu'une autre risque de critiquer la politique (dite de "croisade") du gouvernement américain !
Inutile de vous préciser que l'Academy n'est pourtant pas vraiment constituée d'une bande de dangereux gauchistes !
Il a fallu que l'évêque de l'Arizona (qui est par ailleurs un grand universitaire, historien spécialiste de la papauté avignonnaise) intercède, pour que le gouverneur de l'état autorise à nouveau le congrès !
Incroyable ! Vous vous imaginez, vous les informaticiens, faire intercéder un évêque comme témoin de moralité ?!
Extrait du message du comité directeur de l'Academy, ce soir :
******
In reaching its decision the Executive Committee discussed at great length a wide range of issues, including its fiduciary responsibility for the Academy's endowment, the appropriateness of making collective political statements, the precedents that would be set if the Academy canceled the meeting, the scholarly effects of canceling the annual meeting, the work done by the Arizona programming committee, the difficulty of finding any alternative meeting place, the timing of cancellation, and the possibility of legal challenge to Arizona's legislation (which in fact occurred on 28 July).
After weighing all these issues, the Executive Committee has voted to hold the meeting, as planned, in Tempe. The Committee is working with Robert Bjork and the Progam Committee to ensure that the program of the meeting reflects and relates to similar issues at stake in medieval society, including such topics as race, ethnicity,immigration, tolerance, treatment of minority groups, protest against governmental policies judged unjust, and standards of judicial and legislative morality. We are delighted that the Episcopal bishop of Arizona, Kirk Smith, who has been deeply involved in the immigration legislation debate (and whose doctoral dissertation Brian Tierney directed), has agreed to speak for us."
Elizabeth A.R. Brown, President
Alice-Mary Talbot, First Vice-President
Maryanne Kowaleski, Second Vice-President
Le site de René Pommier
http://rene.pommier.free.fr/
Introduction :
"Le nom que j'ai donné à ce site reprend le titre de mon livre le plus connu (Assez décodé ! Roblot, 1978, nouvelle édition Eurédit, 2005). Il m'a semblé, en effet, qu'il pouvait assez bien chapeauter l'ensemble des textes que j'ai rassemblés ici et résumer ma démarche, celle d'un polémiste et d'un rationaliste, infatigable pourfendeur de fariboles. Je ne sais pas pourquoi nous sommes sur la terre et je pense que personne ne l'a jamais su et que personne sans doute ne le saura jamais. Mais je veux du moins croire (c'est là, si l'on veut, un de mes articles de foi) que nous n'y sommes pas pour dire ou écrire des sottises. Élevé dans la foi chrétienne, j'ai lentement pris conscience de la parfaite absurdité des prétendues « vérités » qu'on m'avait inculquées. Cette expérience qui a été à l'origine de mon premier livre (Une Croix sur le Christ, Roblot, 1976), m'a rendu définitivement méfiant à l'égard de toutes les idéologies ou constructions intellectuelles. Spécialiste de la littérature française du XVII° siècle, que j'ai enseignée pendant vingt-deux ans à l'université de Paris-Sorbonne, j'ai ensuite surtout employé mon ardeur polémique à combattre le structuralisme et les élucubrations des "nouveaux critiques", en particulier celles de Roland Barthes (j'ai consacré ma thèse de doctorat d'État à essayer d'analyser l'infinie ineptie du Sur Racine). Pour combattre efficacement le « décodage », ma méthode a toujours été de m'appuyer quasi exclusivement sur une lecture aussi précise, aussi minutieuse que possible des textes, car tous ceux qui prétendent découvrir dans les grandes œuvres littéraires, fût-ce après plusieurs siècles, ce que personne, à commencer par l'auteur, n'avait su voir avant eux, se révèlent, en réalité, incapables de voir ce qui s'y trouve vraiment. C'est pourquoi, parallèlement à la polémique, l'autre versant de mon œuvre constitue une défense et illustration d'un exercice hélas ! de moins en moins pratiqué : l'explication de textes. On en trouvera ici quelques-unes.
René Pommier"
Introduction :
"Le nom que j'ai donné à ce site reprend le titre de mon livre le plus connu (Assez décodé ! Roblot, 1978, nouvelle édition Eurédit, 2005). Il m'a semblé, en effet, qu'il pouvait assez bien chapeauter l'ensemble des textes que j'ai rassemblés ici et résumer ma démarche, celle d'un polémiste et d'un rationaliste, infatigable pourfendeur de fariboles. Je ne sais pas pourquoi nous sommes sur la terre et je pense que personne ne l'a jamais su et que personne sans doute ne le saura jamais. Mais je veux du moins croire (c'est là, si l'on veut, un de mes articles de foi) que nous n'y sommes pas pour dire ou écrire des sottises. Élevé dans la foi chrétienne, j'ai lentement pris conscience de la parfaite absurdité des prétendues « vérités » qu'on m'avait inculquées. Cette expérience qui a été à l'origine de mon premier livre (Une Croix sur le Christ, Roblot, 1976), m'a rendu définitivement méfiant à l'égard de toutes les idéologies ou constructions intellectuelles. Spécialiste de la littérature française du XVII° siècle, que j'ai enseignée pendant vingt-deux ans à l'université de Paris-Sorbonne, j'ai ensuite surtout employé mon ardeur polémique à combattre le structuralisme et les élucubrations des "nouveaux critiques", en particulier celles de Roland Barthes (j'ai consacré ma thèse de doctorat d'État à essayer d'analyser l'infinie ineptie du Sur Racine). Pour combattre efficacement le « décodage », ma méthode a toujours été de m'appuyer quasi exclusivement sur une lecture aussi précise, aussi minutieuse que possible des textes, car tous ceux qui prétendent découvrir dans les grandes œuvres littéraires, fût-ce après plusieurs siècles, ce que personne, à commencer par l'auteur, n'avait su voir avant eux, se révèlent, en réalité, incapables de voir ce qui s'y trouve vraiment. C'est pourquoi, parallèlement à la polémique, l'autre versant de mon œuvre constitue une défense et illustration d'un exercice hélas ! de moins en moins pratiqué : l'explication de textes. On en trouvera ici quelques-unes.
René Pommier"
Le château d'eau de Poitiers à la gloire du Bitard (L.S.T.)
http://www.poitiers.fr/rubriques/actualites/poitiers_magazine/poitmag139/fotomois.pdf
"Cet été, le château d’eau de la Pierre Levée, dans le
quartier de Montbernage Pont-Neuf, a été repeint à la gloire du Bitard( LST), une créature au corps de carpe, à la tête de fouine et à la queue de paon. (Valérie Bridard,
Centre Presse – Août 2006)."
"Cet été, le château d’eau de la Pierre Levée, dans le
quartier de Montbernage Pont-Neuf, a été repeint à la gloire du Bitard( LST), une créature au corps de carpe, à la tête de fouine et à la queue de paon. (Valérie Bridard,
Centre Presse – Août 2006)."
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