"Souvenez-vous, Sire, que les pauvres gens que vous taillez en pièce, que vous meurtrissez, que vous méprisez, seront un jour par Dieu appelés à être les juges de ceux qui leur ont fait du mal. Dieu ne sauvera pas les coupables des sentences que le peuple aura prononcé. Et à votre avis, Sire, quel sera le jugement des pauvres gens sur votre cas ? quels sera le jugement de ces gens que vous détruisez, que vous maudissez, que vous écrasez par votre politique folle, et qui crient à Dieu vengeance de vos injustices ? Dieu, lui, sait ce que le peuple dit de vous. Où est notre roi ? Pourquoi ne nous secourt-il pas ? Que fait-il pour nous sauver ?... Hélas, Sire, pourquoi n'entendez vous pas ces cris qui montent vers vous ? Pourquoi continuez-vous à tyranniser vos peuples ? Eh bien si vous ne les écoutez pas, Sire, croyez-moi : Dieu les entendra, et leur rendra justice de ce que vous leur faites." Jean Juvénal des Ursins.
« Il faut que l’aide à mourir relève d’un juge et non de la décision des
médecins »
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La décision de mourir est une affaire de liberté et non un soin médical
parmi d’autres, rappellent, dans une tribune au « Monde », les philosophes
Jean Bau...
Il y a 14 heures
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