On a les pétarous, (les pieds terreux, du nom des anciens vignerons du bassin de Brive) qui venaient nous vendre melons, fruits etc à la foire de Saint-Yrieix, rue et place du marché.
On avait les pétarous, les mobylettes.
Et on a le péteu des lavandières que je voyais passer avec leur brouette et leur tas de linge et aller au Pont La Bordas, à côté de l'abattoir pour y laver le linge.
" La
laveuse doit être propriétaire ou locataire d'une grande pierre plate
posée au fond de l'eau , limitant son emplacement . C'est son plan de
travail. Elle s'agenouillera dans un bachou , sorte de caisse en bois
n'ayant que trois cotés , garni d'un rembourrage pour protéger ses
genoux du contact rude et parfois humide du sol de la berge. Elle
utilise un péteu , battoir en bois , avec lequel elle frappe le linge
pour l'essorer et faire partir les dernières traces du lessi , eau de
lavage .
Notre Dame du Péteu : Chaque année il y avait un jour où nos lavandières étaient a l'honneur. Ce jour là, férié pour elles, une fête était organisée à laquelle participait tout le quartier et que le maire honorait de sa présence. La cérémonie dédié a " Notre Dame du Péteu " , concrétisait et valorisait cette profession. "
https://www.ponticauds.fr/les-laveuses.html
Je vous conseille aussi ce site https://www.fontainesdefrance.info/fontaines/la-fontaine-du-pere-peigne/ d'où j'ai tiré cette photo (j'irai faire la mienne à l'occasion), merci de citer la bonne source.
" En empruntant la rue du Rajat, au bas d’une petite pente, se cache dans un angle, au pied d’un mur de soubassement, une fontaine. Ses eaux, chargées d’alun (sulfate double d’aluminium et de potassium) avaient la propriété de fixer les teintures. Dans ce quartier se situe la maison à colombage du peintre Pierre Bernotte né en Corrèze en 1929 et très attaché à Limoges où il s’était réfugié lors la dernière Guerre Mondiale, il y peint jusqu’à son dernier souffle le 13 juillet 1996.
La façade de l’édifice est recouverte d’anciens battoirs de forme très diverses utilisés par les lavandières du quartier du Pont Notre-Dame et dispose d’une niche renfermant une représentation de leur sainte patronne : Notre-Dame-du-Péteu."
"La rue du Rajat. (Ou rue du Ravin). Elle se situe à quelques mètres de là. Autrefois, les lavandières qui lavaient le linge dans la Vienne empruntaient cette artère. Il y a là la fontaine du "Père Peigne", réputée pour fixer les teintures, et la statue de Notre-Dame-du-Rajat (ou du peiteu), qui donnait lieu dans le passé à un pèlerinage. À cette cérémonie, les buandières escortaient la statue en présentant les attributs de leur métier comme le savon, le battoir, le bachou… "
P.S. On m'écrit :
" Petit commentaire , au sujet du peteu des lavandières.il me semble que le patois vers ladignac n'était pas péteu mais pétaleu. Sachant que je parlais couramment le patois et en vrai notamment avec mes parents je peux toutefois me tromper ."
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