Ce blog traite d'éducation, d'enseignement supérieur, du
Limousin et du Périgord, de Nantes et alentours, de
société, de ce que nous lisons, il pose des questions,
attend des réponses, informe. Espérons que personne ne
dira "quoras auras-tu'chabat de platussar ?" quand auras-tu fini de faire du blablaware ? "When will you stop quacking?" (blog joint :http://quoras-tu-chabat.hautetfort.com/)
La petite entreprise nantaise de design et d’architecture a conçu le
cheval métallique qui a "galopé" sur la Seine pour l’ouverture des JO de
Paris 2024. Elle a également fabriqué la vasque olympique. Deux œuvres
emblématiques de son savoir-faire technique et artistique.
Le concepteur de ce cheval métallique est installé à Nantes. Son agence
est située dans le quartier Chantenay, son atelier à Couëron. Peu connu
du grand public, l’Atelier Blam travaille pourtant avec les plus grands
noms du design, de l’architecture et des marques du luxe.
En plus du cheval, l’Atelier Blam a aussi été choisi pour réaliser la
vasque olympique de la cérémonie d’ouverture. Une vasque dessinée par le
designer parisien Mathieu Lehanneur (La Factory) également créateur de
la torche olympique de Paris 2024. "Il y a dix-huit mois, EDF nous a
contactés pour assembler une structure métallique autour d’une flamme
électrique décarbonée, une innovation technologique pour éviter de
brûler du gaz dans le ciel de Paris" se souvient Aurélien Meyer.
Le cheval articulé de 1,80 mètre au garrot a été quasiment entièrement
fabriqué en aluminium, le matériau de prédilection de l’Atelier Blam qui
conçoit aussi des structures en acier et en cuproaluminium. Un matériau
"très beau et nuancé, trois fois et demie plus résistant que l’acier"
note Aurélien Meyer, utilisé par exemple pour les fontaines des
Champs-Élysées inaugurées en 2019.
L’Atelier Blam a consacré un an de travail au cheval et "au-delà des
défis techniques, garantir l’effet de surprise durant tous ces mois a
aussi relevé de la prouesse" souligne le dirigeant qui explique avoir
collaboré "avec plusieurs centaines de personnes en sous-traitance qui
n’ont souvent compris que le jour J à quoi avait servi leur travail.
C’était comme un travail d’horloger." Le système de flottaison a
notamment été élaboré avec la société morbihannaise MMProcess dans les
murs de l’École nationale des voiles et des sports nautiques basée à
Saint-Pierre-de-Quiberon.
Vous les avez peut-être admirés pendant la cérémonie d'ouverture des JO à
Paris vendredi dernier. Les gants noirs en satin de la chanteuse Lady
Gaga ont été fabriqués dans le Limousin ! À Saint-Junien (Haute-Vienne), la maison Agnelle produit des gants pour les stars du monde entier depuis des décennies, notamment Rihanna, Beyoncé ou encore Brigitte Macron.
"Nous sommes très contents. Vu que l'on travaille avec la maison Dior, on se doutait que ce soir-là, les gants seraient portés par une star,
mais on ne savait pas qui. On avait quand même un petit doute, parce
qu'on nous a parlé de Lady Gaga, mais jusqu'au dernier moment, nous
n'étions pas sûrs."
L'histoire commence en juin dernier, lorsque Julien Créau, chargé de projet au Warehouse reçoit un étrange coup de fil pour une demande de tournage d'un clip. "On ne savait pas quels étaient les tenants, les aboutissants, raconte-t-il. Les
personnes, pourquoi, qui serait présent, il y avait une question
d'urgence puisqu'il fallait que ça soit terminé avant la cérémonie
d'ouverture des JO."
Parmi toutes ces personnes, il y avait le musicien François Ripoche. "C'est la première fois que je jouais de la flûte traversière en étant nu", raconte-t-il en rigolant. Une expérience particulière, mais finalement assez facile d'après ce figurant au premier rang."Au
départ, tout le monde n'est pas nu, on a d'abord des slips couleurs
peau, puis on se rend compte que ça se remarque donc on se met nu et ça
n'a pas été si compliqué que ça, on se regarde dans les yeux", glisse-t-il.
Je vous recopie ça car avec le soleil ce peut vous être utile ! Je n'ai pas mis les photos. En vous servant des termes vous les trouverez sur a Toile. Il faut faire un peu d'exercice pour vos doigts !
Le savez vous ?
En voulant bien faire et en voulant traiter un p’tit bobo par crème miracle recommandée sur un réseau social, par le pharmacien ou le médecin vous risquez parfois d’aggraver votre p’tit bobo par une allergie de contact que vous penserez être encore votre bobo
L’allergie de contact par définition n’est pas prévisible. Le produit n’est pas nocif pour tout le monde. Il l’est pour un nombre plus ou moins grand et surtout imprévisible de gens
(À la différence de l’effet caustique qui touche 100% des gens (p.ex l’acide chlorhydrique)
La dermatite de contact va alors se superposer au processus initial et laisser penser aux gens que c’est ce dernier qui s’aggrave plutôt que de penser à des manifestations allergiques ce qui va les inciter à mettre encore plus de ce produit, ne faisant qu’empirer la situation
Ces produits, de plus, n’ont pas forcément fait preuve de leur efficacité. Ils ont pour certains été positionnés dans une niche, pour répondre à un besoin spécifique
Des exemples ?
Allergie de contact après application de crème Aciclovir (ne sert à rien, contient du propylène glycol)
Allergie de contact au baume du Pérou contenu dans certains sticks à lèvre de supermarché (il y en a sans)
Les huiles essentielles ne sont pas en reste
Allergie de contact à l’huile de lavande utilisée sur l’oreiller pour « mieux dormir »
C’est pas parce que c’est naturel que ce n’est pas potentiellement allergisant
La promethazine du gel phenergan censée soigner les démangeaisons ne fonctionne pas et pire encore, peut en provoquer, des démangeaisons, par le biais d’une allergie de contact et aussi une sensibilisation anormale aux UV (photodermatose)
Plein d’autres exemples
L’acide hyaluronique de la crème Ialuset ne permet pas d’accélérer la cicatrisation et encore moins de combler les rides mais peut provoquer des allergies de contact
Le délai d’apparition étant long (7 a 10 jours), la cause de la nouvelle éruption n’est pas toujours identifiée et parfois confondue avec une aggravation du processus initial pour lequel le produit avait été initié
Morale de l’histoire ?
1) Ne rien mettre est parfois une option
2) Toujours choisir les produits les plus neutres, ceux avec le moins de composants
3) au besoin les tester quelques jours avant sur une petite surface de peau avant de les utiliser
Et la baignade ?
Je pense à nos baignades dans les étangs et dans la Loue et dans l'Isle dans les années 50/60 à Saint-Yrieix
La listériose c’est 7 à 12 jours d’incubation.
Pour Anne Hidalgo après sa baignade dans la Seine on devrait bientôt savoir
Oudea Castera semble, quant à elle, y avoir échappé
Quelques adages dermato à l’usage des non dermatologues
(Messages simples, caricaturaux et forcément réducteurs)
L’utilisation en été de crèmes solaires ne protègent pas du mélanome
Ne torturez pas les enfants en faisant détruire leurs verrues
(Elles finissent par partir toutes seules et ça n’empêche pas la contagiosité)
(Vaccinez les contre les HPV génitaux par contre)
Une urticaire qui desquame, ça n’existe pas
Des lésions cutanées bulleuses aiguës chez un enfant sont avant tout autre diagnostic, un impétigo
Des papules foncées sur des mains : syphilis secondaire
Il n’y a pas d’erysipele sans fièvre
Il n’y a pas d’erysipele bilaterale
Devant une suspicion d’IST, on peut tout croire, sauf le patient lui même
Des pustules entourées de purpura, distales ou péri articulaires avec arthrite sont liées au gonocoque
Le dépistage systématique et le contrôle des grains de beauté chez des jeunes sans facteur de risque ça ne sert à rien
Et de notre experte nantaise
Surtout ne JAMAIS faire sa crème solaire soi-même avec des "recettes" prises ici ou là sur un RS... pas d'achat non plus à des prix très très anormalement bas (le risque de contrefaçon est maximum)
Surtout ne JAMAIS faire sa crème solaire soi-même avec des "recettes" prises ici ou là sur un RS... pas d'achat non plus à des prix très très anormalement bas (le risque de contrefaçon est maximum)
En tant qu'expert en peinture à l'eau (contrairement à ce que raconte la chanson de mon papa "La peinture à l'huile, c'est plus difficile mais bien plus beau que la peinture à l'eau" c'est l'inverse), et en vélo-solex, je me suis lancé dans la critique d'art.
- Rien ne va dans ce vélo-solex ! La largeur des pneus, la forme du cadre, la position de la manette permettant d'appuyer la roulette sur la roue, le protège chaîne (le solex n'est pas un vélo hollandais !)
- Le réservoir n'est pas protégé comme les 4 4 des USA si prisés en France par les bobos parisiens (les dames migrantes à Nantes gueulent parce qu'elles trouvent qu'on y a plus d'embouteillages qu'à Paris). Je n'avais pas manqué de m'acheter cette belle protection nickelée.
- Le bidon de Solexine n'était pas de couleur marron !
- Les cierges de l'église n'ont jamais eu cette forme, les pains de quatre non plus. La baguette ce n'était que pour les Parisiens !
- On ne fumait pas la pipe en roulant à Solex. Car dans notre Limousin ou dans le Cantal fallait pédaler. Idem pour aller de la fac à Poitiers à la Cité U Descartes
1) Vous payez une bouteille de Muscadet sur lie 20 euros. Le contenu (le Muscadet sur lie) coûte 19 euros de plus que le contenant (le verre, pas celui où vous buvez mais la bouteille (sans le vin)). Combien vaut la bouteille (sans le vin) ?
2) Cent hommes politiques se réunissent pour constituer un nouveau parti. Chacun d'eux est soit un homme honnête, soit une franche canaille.
Sachant que parmi eux :
1) il y a au moins un homme honnête,
2) si l'on en prend deux au hasard, il y en a toujours au moins un des deux qui est malhonnête,
Pouvez-vous en déduire combien sont honnêtes et combien sont des franches canailles ?
3) Un libraire achète un livre 70 euros, le vend 80 euros, le rachète 90 euros et le revend 100 euros. Quel est son bénéfice ?
(nota bene : on n'est pas en France ! pas de TVA, pas d'impôt sur les bénéf, pas de taxe papier, pas de taxe carbone, pas de taxerror, pas de salariés, pas de loyer, pas d'électricité , transports gratuits, poste gratuite, etc etc.)
4) Il faut 56 biscuits pour nourrir 10 animaux. Ces animaux sont des chats et des chiens. Un chien mange 6 biscuits et un chat n'en mange que 5. Parmi ces animaux, combien sont des chiens et combien sont des chats ?
5) Pendant de nombreuses années les opinions politiques des électeurs d'un certain village n'ont jamais varié ; des habitants votaient systématiquement à gauche et les autres toujours à droite. Un jour cependant, un électeur de droite décida de passer à gauche et ce soir-là il y eut dans le village autant de voix à droite qu'à gauche. Au deuxième tour des élections le mécontent décida de repasser à droite, entraînant avec lui un électeur de gauche, et depuis ce jour le village compte deux fois plus d'électeurs de droite que de gauche. Combien le village a-t-il d'électeurs en tout ?
Adapté de
Nos solutions (on lira dans le livre les explications de Raymond, il les donne par des raisonnements en langue naturelle)
1) 20 = prix du contenant + prix du contenu
Prix du contenu = prix du contenant + 19
20 = prix du contenant + prix du contenant + 19
20 - 19 = 2 x prix du contenant
1 = 2 x prix du contenant
prix du contenant = 1/2 = 0,5 euro
2) On va récrire le texte en notation ensembliste et langage des prédicats
d'ordre 1, notations sans symboles mathématiques et logiques
cardinal (Parti) = 100
cardinal (Honnêtes) supérieur ou égal à 1
Honnêtes union FranchesCanailles = Parti
Honnêtes intersection FranchesCanailles = { }
pour tout x tel que x appartient à Parti et tout y tel que y appartient à Parti
implique que [(x appartient à FranchesCanailles) ou que (y appartient à FranchesCanailles)] et que [(x appartient à Honnêtes) ou que (y appartient à Honnêtes)]
Il n'y a qu'un seul politicien honnête
3) EntréesSortiesGain
807010
100 9010
180 160 20
4) (nombre de chiens x 6) + (nombre de chats x 5) = 56
nombre de chiens + nombre de chats = 10
(nombre de chiens x 6) + ((10 - nombre de chiens) x 5) = 56
(nombre de chiens x 6) + 50 - (nombre de chiens x 5) = 56
nombre de chiens + 50 = 56
nombre de chiens = 6
nombre de chats = 10 - 6 = 4
5) ... à vous !
P.S. Il existe des extensions de Wordpress pour y inclure du Latex. Mais je n'ai pas testé avec ma version de Wordpress
On a les pétarous, (les pieds terreux, du nom des anciens vignerons du bassin de Brive) qui venaient nous vendre melons, fruits etc à la foire de Saint-Yrieix, rue et place du marché.
On avait les pétarous, les mobylettes.
Et on a le péteu des lavandières que je voyais passer avec leur brouette et leur tas de linge et aller au Pont La Bordas, à côté de l'abattoir pour y laver le linge.
" La
laveuse doit être propriétaire ou locataire d'une grande pierre plate
posée au fond de l'eau , limitant son emplacement . C'est son plan de
travail. Elle s'agenouillera dans un bachou , sorte de caisse en bois
n'ayant que trois cotés , garni d'un rembourrage pour protéger ses
genoux du contact rude et parfois humide du sol de la berge. Elle
utilise un péteu , battoir en bois , avec lequel elle frappe le linge
pour l'essorer et faire partir les dernières traces du lessi , eau de
lavage .
Notre Dame du Péteu :
Chaque année il y avait un jour où nos lavandières étaient a l'honneur.
Ce jour là, férié pour elles, une fête était organisée à laquelle
participait tout le quartier et que le maire honorait de sa présence. La
cérémonie dédié a " Notre Dame du Péteu " , concrétisait et valorisait
cette profession. "
" En empruntant la rue du Rajat, au bas
d’une petite pente, se cache dans un angle, au pied d’un mur de
soubassement, une fontaine. Ses eaux, chargées d’alun (sulfate double
d’aluminium et de potassium) avaient la propriété de fixer les
teintures. Dans ce quartier se situe la maison à colombage du peintre
Pierre Bernotte né en Corrèze en 1929 et très attaché à Limoges où il
s’était réfugié lors la dernière Guerre Mondiale, il y peint jusqu’à son
dernier souffle le 13 juillet 1996.
La façade de l’édifice est recouverte
d’anciens battoirs de forme très diverses utilisés par les lavandières
du quartier du Pont Notre-Dame et dispose d’une niche renfermant une
représentation de leur sainte patronne : Notre-Dame-du-Péteu."
"La rue du Rajat. (Ou rue du
Ravin). Elle se situe à quelques mètres de là. Autrefois, les
lavandières qui lavaient le linge dans la Vienne empruntaient cette
artère. Il y a là la fontaine du "Père Peigne", réputée pour fixer les
teintures, et la statue de Notre-Dame-du-Rajat (ou du peiteu), qui
donnait lieu dans le passé à un pèlerinage. À cette cérémonie, les
buandières escortaient la statue en présentant les attributs de leur
métier comme le savon, le battoir, le bachou… "
P.S. On m'écrit :
" Petit commentaire , au sujet du peteu des lavandières.il me semble que le patois vers ladignac n'était pas péteu mais pétaleu. Sachant que je parlais couramment le patois et en vrai notamment avec mes parents je peux toutefois me tromper ."
"L'énoxaparine [étym. : de eno- (origine inconnue) + -xa- (action anti-facteur Xa) + -parine (dérivé d'héparine)] est un anticoagulant issu du mucus d'intestin de cochon, molécule naturelle et est actuellement un des antithrombotiques les plus utilisés (sous les noms commerciaux de Lovenox et Clexane, ainsi que plusieurs médicaments biosimilaires).
"
Je trouve scandaleux qu'on ne nous indique pas de quels cochons il s'agit !
Si c'était des cochons de ma race, je n'aurais pas d'effets secondaires !
Venant de parler de M. Jackson et de la prononciation de l'anglais, m'est revenu à la mémoire ce qui suit.
Un jour pour "université" j'avais besoin d'un logiciel qui avait été écrit par un enseignant anglais pour utiliser la "méthode" de spécification formelle Z. Elle avait été créée par le français Jean-Raymond Abrial qui l'avait "portée" à Oxford. A noter qu'une revue britannique avait fait un numéro spécial entièrement consacré à Z, mais sans citer une seule fois J.R. Abrial ! J.R. devait intervenir dans cette "université".
J'ai demandé à cet enseignant comment on pouvait se procurer légalement son logiciel. Il m'a répondu, je veux bien vous le communiquer à titre gracieux mais en échange j'apprécierai de suivre cette "université".
Quand je suis arrivé dans le château où avait lieu l'"université", il était déjà arrivé.
Et m'a parlé dans un français sans faute, avec très peu d'accent anglais.
J'ai constaté qu'il parlait un peu comme le ferait maintenant un logiciel. Il semblait dérouler un programme dans sa tête.
Je lui ai demandé où il avait appris le français.
Il m'a répondu qu'il avait commencé quand il avait reçu mon accord. Il disposait d'une grammaire française et d'un dictionnaire. Et pour l'accent écoutait la radio française (à l'époque on pouvait encore y entendre autre chose que du franglais ! et des chansons françaises).
Il m'a dit que l'avantage avec le français c'est qu'il y avait une grammaire. Il l'avait apprise. Qu'il n'y avait pas l'équivalent en anglais.
Faut que je retrouve son nom. Je l'ai cité dans un de mes livres sur Z. Mais il est à l'étage, et je ne me risque pas dans l'escalier ciré avec mes cannes .... anglaises.
Si vous allez sur Wikipedia en anglais, vous découvrirez qu'ils n'ont pas de cannes anglaises, les anglais, sauf pour aller à la pêche !
Michael Anthony Jackson est venu une fois à Nantes pour une des confs que j'ai organisée.
Et même deux fois.
Et la deuxième je lui ai demandé de faire un cours aux étudiants de l'IUT, en anglais. Il parlait français. , a fait son introduction en français, puis est passé à l'anglais.C'était pour leur montrer qu'ils pouvaient comprendre et poursuivre leurs études au UK.
Je n'avais aucune difficulté à comprendre l'anglais de M. Jackson comme d'ailleurs celui d'autres Prix Turing britanniques.
Alors que je n'avais rien compris à un discours de Robert Kennedy au Capitole aux USA. Et que je ne comprends pas la plupart des chanteurs d'aujourd'hui en anglais.Sans doute parce que mon système auditif est rouillé !
A la fin, des étudiants m'ont dit :
"En anglais, on est forcément plus attentifs, et en conséquence on comprend mieux"
Les conférences étaient annoncées dans Presse Océan et Ouest-France.
J'ai reçu des appels de parents me demandant comment avoir des places pour leurs enfants !
M. Jackson dans la salle de conférences du Centre Communal d'Actions Sociales (CCAS) de Nantes en pleine ville ! (j'avais les tuyaux !) !
Tiens c'est là que j'ai découvert la maladie d’Alzheimer car quand j'ai vidé la salle, des militants d'une association n'ont occupé pour une conférence sur cette maladie. Et plus tard j'assisterai aux obsèques du prof qui m'avait embauché à l'IUT de Nantes. On dit que l'activité intellectuelle l'évite. Bé ce n'est pas le cas dans mes connaissances. Le prof en question n'a pas cessé ses activités intellectuelles, faisait des réunions avec ses anciens thésards devenus eux-aussi ses collègues.
Pour la réception habituelle des confs à la mairie, M. Jackson a eu droit à une cravate de la mairie de Nantes. Ils pensaient que c'était l'autre MJ !
Je savais en discutant avec lui qu'il avait une grande culture. Un type très ouvert, sympa. Il faut dire qu'au UK dans le milieu universitaire, on ne vous demande pas vos diplômes. Des prix Turing n'ont jamais fait de thèse, plusieurs sont passés par l'industrie après leurs études universitaires avant d'entrer dans l'université. Je n'avais pas à l'époque de fiche wikipedia. Je savais qu'il habitait sur un appart donnant sur Hyde Park. Quand on voit ses lieux de formation, on comprend. Comme les autres Anglais dont j'ai lu les livres qui m'ont formé, il était très pédagogue.
Il m'avait dit qu'il se faisait jeter de ses articles par des "referees" qui lui écrivaient qu'il faudrait qu'il se fasse relire par un "native english speaker" (comme moi ! mais moi je savais pourquoi !)
Je pense qu'il devait avoir été lu par un "native franglich speakers" !
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Michael Anthony Jackson (born 16 February 1936) is a British computer scientist, and independent computing consultant in London, England. He is also a visiting research professor at the Open University in the UK.[1]
Biography
Born in Birmingham to Montagu M. Jackson and Bertha (Green) Jackson, Jackson was educated at Harrow School in Harrow, London, England. There he was taught by Christopher Strachey and wrote his first program under Strachey's guidance. From 1954 to 1958, he studied classics (known as "Greats") at Merton College, Oxford;[2] a fellow student, two years ahead of him, was C. A. R. Hoare. They shared an interest in logic, which was studied as part of Greats at Oxford.
After his graduation in 1961, Jackson started as computer science designer and consultant for Maxwell Stamp Associates in London. Here he designed, coded and tested his first programs for IBM and Honeywell computers, working in assembler.
There Jackson found his calling, as he recollected in 2000: "Although I
was a careful designer — drawing meticulous flowcharts before coding —
and a conscientious tester, I realised that program design was hard and
the results likely to be erroneous..."[3] Information system design was in need of a structured approach.
As a part-time researcher at AT&T Labs Research, in collaboration with Pamela Zave, Jackson created "Distributed Feature Composition",[4] a virtual architecture for specification and implementation of telecommunication services.
Jackson received the Stevens Award for Software Development Methods in 1997.[5] and British Computer Society Lovelace Medal in 1998. He received the ACM SIGSOFT Outstanding Research Award[6] in 2001.
In 1961, Jackson married Judith Wendy Blackburn;[2] they have four sons, one of whom, Daniel, is also a computer scientist based at MIT.[7]
Henri Nanot fut l'ami d'André Breton, rencontré à l'armée en 19401.
Durant l'Occupation, Henri Nanot fait partie du maquis. Il en tirera les éléments de son œuvre principale, Scènes de la vie du maquis, édité en 1945 par l'imprimerie du quotidien régional Le Populaire du Centre1.
Il fut un ami du poète Jehan Mayoux, envoyé par Breton au cœur même de sa prison, et de René Rougerie, qui publia en 1988 Un amour fou de liberté (éditions Lucien Souny, réédition en 2014).
Outre Jérôme Garcin qui s'est intéressé à lui, Eugène Durif créa en 2008 une pièce de théâtre, La Nuit des feux. Le parolier Franck Thomas a déposé auprès de la Sacem deux textes lui rendant hommage, Henri Nanot, tu es vivant et Place du champ de foire.
Son fils Jean-Jacques se bat depuis 25 ans pour réhabiliter le
poète paysan hors la loi, par de multiples démarches et en publiant un
manuscrit que Nanot devait publier en 1957 mais qui fut caché par sa
mère après son incarcération et découvert dans un tas de chiffons
seulement en 1985. Ce manuscrit interdit est enfin publié en mai 2013
sous le titre Chamberet, un village de Corrèze dans la terreur. Il dénonce les manigances policières destinées à faire tomber le RésistantGeorges Guingouin, dit "le préfet du maquis".
Ce matin sur France Inter j'apprends (ce n'est pas nouveau) qu'on manque de beaucoup de profs. Pourtant on a baissé les exigences ! enfin celles des connaissances et de leur maitrise. Les autres France Inter en a parlé.
Des enseignants de Lille sont nommés à Nice (c'est pas cher le logement sur la côte ! et y a le TGV (on n'en a pas en Limousin)
Des anciens de Nice sont nommés à Paris (facile de s'y loger ! et puis c'est écolo.)
Ils demandent d'échanger leurs postes. Ils ne doivent pas avoir les bons réseaux, le bon smart-phone, ça ne répond pas !
Une enseignante de Nantes avec ses 3 enfants est nommée à St-Lô.
Bé elle va démissionner !
J'en entends qui disent "avec le NFP on cessera ça immédiatement et on obtiendra le cesser-le-feu immédiat à Gaza et la fin immédiate des déserts médicaux " (j'ai lu les professions de foi, oui de foi ! on a parfois les bons termes en France) Je parle du NFP car les autres ils nous ont filé des feuilles quasi vides, sauf le RN.
Je vais vous raconter une histoire vraie. La première et unique fois où je suis allé au château rue de Grenelle, par hasard !
J'étais "assistant délégué", quand une demande de
formation dans des entreprises (on a formé beaucoup de monde dans les
années 70, il y avait très peu d'enseignants en "informatique de
gestion", je doublais presque mon salaire ! (*) et c'est le non titulaire
qu'on envoyait, surtout la veille des vacances scolaires !
Je
faisais partie de ceux (matheux, éco) formés à l'IUT de Montpellier,
les infos étaient formés à celui de Toulouse. Analyste-programmeur pour
les IUT.
Les matheux et les informaticiens eux devenaient assistants titulaires. Ceux de sciences éco, "assistants délégués" i.e. non titulaires. On pouvait les virer quand on voulait. Mais j'en ai bien profité car j'ai appris plein de choses dans les entreprises et les Administrations. J'y ai même recruté des enseignants vacataires professionnels de l'informatique.
Mais
un jour, j'ai passé un CAPET de "gestion". Je n'avais même pas fait
gaffe à l'option ! (ouf j'ai découvert à l'oral que ce n'était pas
"compta" je ne connais pas le "plan comptable"). Je n'ai pas pris un
jour de congé. Et pas de nouvelles. Je pensais être collé. Oui aucune
lettre ! On était en août.
Étant monté à Paris pour partir au loin
avec un ami de la cité U de Poitiers, qui habitait rue Bonaparte (j'y voyais Mitterrand aller
....j'ai appris plus tard).
J'avais de l'avance. Pour m'occuper je me suis baladé dans le quartier, et je suis passé rue de Grenelle. Un nom que je connaissais avant même d'être allé à Paris. Mon premier emploi fut après le Premier bac à l'Imprimerie Fabrègue à St-Yrieix. Pour mettre en classeurs et expédier dans tous les établissements de l'Educ Nat Les lois et règlements de l'Educ Nat.
Ah ! sur le mur du Ministère de l'Educ Nat, à droite de l'entrée (je vois qu'il y a maintenant un tableau protégé par du verre) un tableau d'affichage avec un grillage, à l'ancienne. Des feuilles bien fanées.
Et je pense voir mon nom.
Je vais dans un bureau accessible via l'escalier de gauche.
La
dame me dit, je vérifie. Oui vous êtes reçu.
Puisque vous êtes là,
dîtes moi. Vous devez faire un (j'ai oublié le nom). Je ne connais pas
la carte de France. Nantes c'est loin du Mans, de Rennes, de St-Nazaire, de Laval ... ?.
Vous vous préférez quelle ville ? je lui réponds "bé, Nantes". Et bien
merci. On va le mettre à Nantes !
J'avais
un ami de St-Yrieix qui avait fait droit à Poitiers. Il a fini avec un
poste très important aux finances du MEN, je suis alors allé le saluer.
Je lui ai parlé de ça. Mais ce n'était pas son secteur.
A
noter que le directeur de l'IUT a demandé que je puisse continuer mon
service à l'IUT car impossible de me remplacer aussi vite. J'ai donc été
"élève maître" et "assistant délégué".
Pour
l'inspection, j'avais traité la gestion des stocks. Il fallait
appliquer une formule. Interdit de l'expliquer. Même en imageant le max
d'une fonction en jouant la dérivée avec une règle. Appliquer une
formule ainsi était ridicule.
Je
suis passé du Postérieur au Secondaire à l'IUT, service doublé. Mais
c'est moi qui faisait cours en amphi, ceux du Postérieur dans mes matières évitaient les
cours. Mais j'en étais très satisfait.
Souvenir :
Un jour on a pris le train pour aller à une réunion à Paris. On a été étonné. Certains étaient en première classe et d'autres dont moi, en seconde. Pourquoi ?
Pour les étudiants nous étions tous profs, et j'étais entré dans l'enseignement Postérieur en ignorant tout de la hiérarchie, assistant, maître-assistant, maître-de-conférence, professeur. Je ne savais pas que selon le grade on avait ou non droit à la première classe. Et quand j'y ai eu droit, j'ai pris la seconde, sauf quand revenant d'une conf à Biarritz je devais "corriger " les copies de toute la promo et que le train bradassait tellement à l'aller que je n'arrivais pas à écrire.
P.S. :
Au moins pour les concours de la Fonction Publique Territoriale (les concours surtout sans un maousse coeff à l'oral, ça évite les plaçous ! et c'est bien pour les Limousins, Bretons etc), beaucoup étaient "locaux". Les reçus n'étaient pas amenés à divorcer 😉😉 Voila pourquoi, nous sommes toujours ensemble à 77 ans ! 😉
(*) plus tard, maître de conf, je fus invité à faire un cours dans un amphi de F. Hofmann-La Roche à Lausanne en Suisse. A côté de cet amphi dans deux autres, il y avait un cours de deux prix Nobel !!!
Cette invitation était un "effet de bord" de la publication de mon premier livre. J'ai reçu un bulletin de paie fort long. L'invitant m'a amené à une banque suisse bien sûr et m'a donné ma paie en billets de francs français. C'était en une après-midi plus que ma paye du mois ! J'ai alors constaté que les Suisses n'avaient pas eu chez eux l'inventeur de la carte à puce, comme d'ailleurs les USA qui vous passaient votre carte dans un faire à repasser.
J'étais "meilleur" en géographie qu'en histoire. Car en géographie on dessinait les cartes. Les profs nous épataient par leurs cartes faites devant nous au tableau noir. En histoire ça arrivait parfois. Les instits c'étaient leurs cercles !
Quand on dessine, on retient mieux. On voit où on note le nom de telle ou telle ville, de tel ou tel fleuve, de telle ou telle industrie etc. On dessine la "forme d'une ville" certes pas si bien que l'a écrit notre écrivain qui a refusé le prix Nobel et a fait ses humanités au lycée Clémenceau à Nantes. Julien Gracq (Louis Poirier) de Saint-Laurent-le-Vieil (allez visiter !)
Au bac, on a demandé aux candidats de mettre des mots présents dans une liste fournie, à côté du tout petit rond point pré-dessiné et adéquat.
Alors on a vu des trucs au hasard, de grande fantaisie.
Rien de plus normal !
J'ai connu à mes débuts d'enseignant en informatique une revue "pédagogique" qui faisait la promotion du "jeu" dans la pédagogie moderne et efficace.
Un ordinogramme était fourni (surtout pas structuré !) et une liste d'instructions (on devrait dire en français, des commandes). Il fallait mettre les instructions dans les bonnes cases !
Vous le voyez le métier de programmeur (maintenant on dit "codeur " car "il faut avoir les codes" ben dame !) ?
Vous faîtes une liste de commandes. Puis vous faites un ordinogramme vide. Puis vous vous demandez "Qu'est-ce que je peux bien faire de cette commande de ma liste ?
J'ai trouvé des variantes !
Des boites avec une commande chacune (des rectangles), des losanges, des flèches, des étiquettes "oui" "non"
Et il fallait réaliser l'ordinogramme (l'algorithme sous forme graphique)
Bé le menuisier il coupe des morceaux de bois, fait des tas de vis, clous etc. Et ensuite se demande "qu'est ce que je pourrais bien faire avec ça !"
P.S.
N'étant pas doué, je fais des carnets de voyage en aquarelle à partir de photos (il me faut trop longtemps pour faire de l'aquarelle sur le motif). C'est ce faisant que je fais le voyage une deuxième fois, que je vois plein de nouvelles choses.
Un vieux polytechnicien (je parle de l'X, mais pas du nouveau nom de touiteur !) m'a dit un jour que le seul cours à présence obligatoire à l'X était celui de dessin. Est-ce vrai ?
"Le groupe scolaire Jules-Ferry deviendra le groupe scolaire
Eugène-Lagorce (1908-1988), instituteur sur la commune entre 1945
et 1964."
Je ne l'ai pas eu comme instituteur, j'ai eu sa femme. Ce fut ma première instit du Primaire. Ils habitaient dans un bâtiment à gauche du corps principal de la caserne. Du côté droit, le bâtiment annexe était l'école maternelle. Le cour était partagée en deux parties par un muré, à gauche les garçons, à droite les filles. Quand on regardait vers la rue, c'était l'inverse !
" A moi n'est qu'honneur & gloire d'être dit & réputé bon gaultier & bon compagnon, & en ce nom suis bienvenu en toutes bonnes compagnies de Pantagruélistes" Gargantua, Prologue, p.19 de mon édition
Le NFP a dans son programme la suppression de la dernière loi sur le squat. Je pense qu'elle va certainement résoudre le manque de logements ! mais il faut qu'il y ait assez de gens des quartiers chics et bobos qui partent en vacances et n'ont pas mis leur logement sous alarme. Les sociétés comme Verisure et cie font un profit d'enfer par les temps qui courent. Ont-ils financé le NFP ?
Je vais vous parler de squat vécu.
La mémé habitait la petite maison de famille où avaient vécu 7 personnes dans trois petites chambres. Pas du luxe. Fille de maraîchère, elle savait économiser l'eau et le chauffage (on la prévenait de notre arrivée pour qu'elle nous offre du 15° l'hiver), faisait son jardin. Et s'est occupé du pépé ancien gendarme alité. Mais un jour il lui a fallu aller à l'Ehpad tout proche.
Alors la maison a été squattée par des Roms. Ils ont barbouillé la maison de peinture. Mis de gros cadenas. Ils ont eu l'eau et l'électricité que nous payions. Ils ont fait cramer les radiateurs qu'on a pu voir dans le petit jardin. On a vu aussi les braises reste des meubles qu'ils ont brûlé dans l'insert. On a eu peur que le feu se transmette aux maisons voisines.
La police nous a dit "on ne pourra rien faire" et "s'ils partent c'est qu'ils auront revendu la maison à une autre famille."
Un jour ils sont partis.
Je suis allé voir. Dans le jardin c'était une déchetterie mais pas aux normes ! tout était mélangé, les bouteilles de vodka, whisky, paquets de cigarettes américaines, barquettes à moitié consommées de plats cuisinés, tas de vêtements, etc. Je n'ai pu tout emporter. Les services municipaux sont venus avec un petit camion qu'ils ont rempli. Ils m'ont dit que c'était dur pour eux de se faire envoyer des ordures alors qu'ils étaient en train de nettoyer un coin.
J'ai emporté les meubles qui restaient. Mais pas tous. Je les ai restaurés. J'ai appris pas mal de choses en faisant ça.
Vous comprenez qu'on ne peut vendre quand c'est squatté ! il faudrait reloger les squatteurs ! qui ne payent pas l'Ehpad !
On a fermé. Pas possible de remplacer les portes etc par des parpaings. Devant, derrière la maison sont des lieux "historiques". C'est interdit.
Alors...
Peu de temps après, la prévision de la police s'est réalisé. De nouveaux squatteurs (qui comme les premiers occupaient pas mal de place avec leurs voitures sur la rue).
Et le Covid est arrivé !
Un jeune employé d'une agence immobilière avait besoin de vivre. Sans vente, on ne touche rien. Je connais. Ma fille a connu, et c'est moi qui lui ai fourni la voiture pour son travail.
Il a demandé à s'occuper de la vente.
Et est allé un jour sur place pour prendre des photos avec un beau-frère.
La maison était squattée par, si je ne me trompe, des Tchétchènes. Ils leur ont dit qu'ils étaient chez eux. Qu'ils payaient un loyer à une association (vrai ? faux ? ça on ne l'a pas vérifié) (payée avec les impôts ?ben dame ! comme on dit dans le pays nantais). Les visiteurs ont insisté. Le gars de l'agence a reçu un coup de couteau. Les deux visiteurs sont alors allés au commissariat. Ouf, la plaie n'était pas grave.
Les squatteurs sont partis. La maison a été mise en vente après avoir été protégée.
Le nettoyage a coûté fort cher.
Lors du décès de la mémé qu'on n'a jamais informée de ce qui s'était passé, on a demandé au corbillard de ne pas emprunter la rue de la maison de famille.
Maintenant dans le coin je vois plein de plaques comme celle-ci. Et de plus en plus ! les lois profitent à certains !
Et si on nationalisait ces compagnies ? mais ce n'est pas dans le programme.
Voici ce que je trouve sur X (ex Touiteur), finalement, je n'ai pas oublié mes cours d'économie des années 60 !
Post scriptum
Un jour aux USA j'ai voulu squatter une pelouse publique. Elle était devant un poste de police. Je revenais en auto-stop de Boston. J'avais voulu voir Harvard et le MIT. Fin des années 60.
Alors je suis allé voir les policiers. Je leur ai demandé où était le camping municipal. Qu'en France on en avait dans toutes les communes.
Les habitants des USA sont fiers de leur pays (j'avais été étonné de voir la bannière étoilée à la fenêtre de la chambre de la maison où j'avais été hébergé lors de mon premier séjour aux USA, puis je me suis rendu compte le lendemain que toutes avaient la bannière sur la façade donnant sur la rue). Et ma remarque a bien fonctionné. Ils m'ont dit , vous pouvez dormir là sous votre tente.
Et plusieurs fois dans la nuit j'ai vu leur torche qui s'assurait que tout se passait bien !
A Nantes, j'ai vu des touits sur X qui traitaient un candidat (il vise la mairie de Nantes) de facho, nazi etc.
Je sais que c'est comme le "ta race ! " ou le vieux "Nike ta mère !", très tendance progressiste.
Mais je suis un boomer. J'ai tendance à m'informer, mes étagères débordent de livres, et maintenant j'ai accès à la British Library, à celle du Congress aux USA, etc etc. sans lever mon cuou negre de mon fauteuil à roulettes.
Ce candidat qui vit dans mon quartier à Nantes a un nom pas tendance
Fille de Suzanne, sage-femme et d'Adrien Wilborts, médecin pédiatre à Paris, brûlé par les gaz des tranchées de la Première Guerre mondiale, elle passe ses vacances dans les Côtes-d'Armor, à Bréhat, où vit sa grand-mère paternelle. En 1936, son père prend une retraite anticipée et toute la famille déménage sur l'île de Bréhat. Âgée de 12 ans, Marie-Jo poursuit ses études par correspondance.
Puis vient la « drôle de guerre ». L'adolescente est alors élève en première au lycée de Tréguier1.
La Résistance en Bretagne 1940-1942
Pendant l'été 1940, les troupes allemandes débarquent à Bréhat, et réquisitionnent les maisons. Chez Marie-Jo, on écoute la voix de Londres
depuis une radio cachée derrière un tableau. Des Bréhatins se préparent
à résister. Les bateaux partent à la rame, les nuits sans lune, pour
rejoindre l'Angleterre.
En dépit du danger, Marie-Jo commence à transporter des messages :
« Malgré mon jeune âge, je ne faisais pas ça naïvement. Les exécutions
sont arrivées très vite, le contexte était pesant, nous mesurions les
risques. »
À l'automne 1941, elle entreprend des études de médecine à Rennes et se procure un Ausweis (laissez-passer) qui lui permet de circuler en zone interdite
vers la côte pour voir ses parents. Elle fait partie de « la Bande à
Sidonie » (un réseau d'évasion vers l'Angleterre, qui a des
ramifications à Tréguier, Lannion, Perros-Guirec et Paimpol, animé par Jean-Baptiste Legeay, religieux et enseignant des écoles chrétiennes2) créée par sa mère et ensuite intégrée au réseau « Georges France 31 » lié à l'Intelligence Service britannique3.
Glissés dans ses cahiers d'anatomie, les plans de défense côtière
passent au nez et à la barbe de l'ennemi. Ils sont ensuite acheminés
jusqu'aux Alliés, en Angleterre.
À Rennes, les membres du réseau se donnent rendez-vous au café de
l'Europe et de la Paix. En 1941, les résistants de la côte sont
arrêtés. Le groupe rennais tient encore. Mais le nouvel agent de
liaison, « Georges », est un agent double travaillant pour l'Abwehr. Il infiltre les résistants et les dénonce. Marie-Jo est arrêtée, le , chez sa logeuse. Devant la maison, une traction
noire l'attend. Elle a juste le temps d'écrire un mot sur la table de
la cuisine : « Je suis arrêtée. Prévenir famille et amis. »
Emprisonnée par l'armée allemande à Rennes, puis à Angers. Elle y retrouve ses parents et onze autres membres de son réseau de renseignements et d'évasions, également arrêtés.
Marie-Jo est condamnée à mort, peine commuée en déportation NN (nuit et brouillard). Le train part de la gare de l'Est à Paris le avec sa mère Suzanne et 56 autres femmes françaises NN en wagon cellulaire pour le camp de Ravensbrück. Ce groupe de 58 femmes est placé dans le block 32 des NN, considérées comme disparues, sans lettres ni colis.
Marie-Jo travaille dans l'usine Siemens du camp, et confectionne clandestinement de petits cadeaux pour soutenir ses camarades de camp.
Elles furent transférées avec les autres NN le pour Mauthausen d'où elles seront libérées le et évacuées vers la Suisse par la Croix-Rouge internationale à la suite d'une négociation entre Himmler et le comte Folke Bernadotte pour le compte de la Croix-Rouge suédoise et de l'opération des « bus blancs ».
En été 1944, elle est affectée à la Kinderzimmer
(la chambre des enfants), le block 11.
Les naissances d'enfants au camp étaient devenues incontrôlables en 1944
(auparavant les mères mouraient avant l'accouchement ou bien les bébés
étaient tués) et c'est pourquoi la Kinderzimmer fut créée afin de
s'occuper des nouveau-nés avec la débâcle allemande de 1944. C'est une
pièce avec deux lits de deux étages superposés, jusqu'à 40 bébés y sont
couchés en travers des châlits. Ni hygiène, ni couches, ni biberons, ni
tétines ; la solidarité du camp apporte un peu de linge, des petites
bouteilles et du lait mais n'évite pas la mort de presque tous les
enfants. Sur 500 naissances consignées à Ravensbrück 31 enfants nés pour la plupart un peu avant la libération du camp ont survécu 5.
Il est difficile de dire combien d'entre eux sont nés en déportation, mais les travaux entrepris par la Fondation pour la mémoire de la déportation (FMD) ont pu recenser 23 enfants français nés à Ravensbrück, dont seulement trois ont survécu : Sylvie Aymler (née en ), Jean-Claude Passerat (né en ) et Guy Poirot (né en ).
La lutte pour les Droits de l'Homme et de l'Enfant
Revenue des camps de la mort, par la Suisse et Annemasse, elle arrive à Paris le , puis retourne à Bréhat. Elle se reconstruit et reprend ses études de médecine. Elle se marie avec Paul-Henry Chombart de Lauwe.
De leur union sont nés quatre enfants, Marie, Noëlle, Jean-Marie et
Pascal. Elle redevient militante avec la lutte contre la torture pendant
la guerre d'Algérie5. En 1954, elle entre au CNRS et travaille avec Georges Heuyer, chef de service de pédopsychiatrie à l'hôpital de la Salpêtrière.
Une famille que j'ai retrouvée en lisant la biographie de notre André Maurois (je ne savais pas tout ce que j'ai lu sur Wikipedia ! étonnant ! rien n'est aussi simple que ce que l'on nous fait croire souvent)
Je connaissais l'oiseau, que nous nommions poule d'eau à l'étang Baudy à Saint-Yrieix ! j'ai découvert le foulque par mon fils à Nantes. Il avait un livre d'enfant sur les oiseaux. On en a pas mal sur l'Erdre à Nantes.
J'en profite pour rappeler à mes lecteurs (en ai-je ? peut-être des cliqueurs intempestifs endormis ?) le prénom d'un de mes ancêtres, Eusice né à Jumilhac dans les années 500
"Né dans une famille très pauvre qui avait quitté le Périgord en raison
de la famine, il fut vendu par ses parents. Racheté par l'abbé d'un
monastère du Berry, il fut un moine attentif à la prière et à la
solitude. Son ermitage, sa cellule, fut à l'origine de Selles-sur-Cher
dans le Loir et Cher (41)."
J'ai toujours aimé tirer les ficelles ! les coins et les recoins. J'ai passé ma jeunesse à chercher un souterrain sous la Tour du Plô à Saint-Yrieix, et à fréquenter les combles de la Collégiale du Moustier y compris la nuit.
Limousin et Nantais
Membre du Club des Vialattiens notoirement méconnus
http://vialatte.lamontagne.fr/annee_vialatte/
contact : aredius44 à yahoo point fr
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