Il y avait des religieuses à l'hôpital de St Yrieix. Je me suis posé la question en vain : jusqu'à quand ? Sur la Toile j'ai trouvé ce qui suit :
http://www.directeurdessoins-afds.com/metier.asp
"Pendant des siècles, des communautés religieuses de femmes ont été au service des errants et des malades dans des abbayes et des hôpitaux pour les accueillir et les soigner.
Elles étaient dirigées par des sœurs supérieures ayant reçu délégation de la Mère générale de la Communauté. Elles agissaient dans le cadre d’un contrat passé entre le Conseil général de la Communauté et l’assemblée représentant l’établissement d’accueil et de soins, propriété de la commune, du département ou d’une association. Les Supérieures recevaient de la maison mère de la Communauté, des religieuses placées sous leur autorité exclusive. Elles avaient, en particulier, pouvoir de les renvoyer à la maison mère, sans pour autant les réduire à l’état de laïque.
Ces religieuses étaient, de par le contrat passé entre la Communauté et les laïcs, surveillantes des infirmières et placées en qualité de responsables d’une unité de soins. Elles ne pouvaient être mutées d’un service à l’autre que par leur Supérieure locale, sur demande ou non du directeur de l’établissement.
Il en fut ainsi des environs de l’an 800 jusque vers les années de la deuxième partie du XXème. siècle, à travers toutes les guerres étrangères ou civiles et même les révolutions issues des régimes politiques de notre pays.
C’est vers les années 1950-1960 que cette situation très répandue en France a commencé à se modifier, sous l’impulsion conjuguée des pouvoirs publics et des conjonctions sociologiques.
La loi du 21 décembre 1941 et le décret du 17 avril 1943, dont la mise en œuvre devint effective à partir des années 1945-1950, vit l’émergence d’un nouveau pouvoir dans les hôpitaux par la création du corps de direction qui prit en mains, petit à petit, la gestion des établissements d’accueil et de soins aux dépens des supérieures des Communautés religieuses hospitalières.
Enfin l’état d’esprit de notre société avec l’évolution du statut de la femme au sein de la famille, comme au travail, suscitèrent une diminution très sensible du nombre des vocations religieuses.
Il s’ensuivit une quasi impossibilité pour les communautés religieuses hospitalières de continuer à occuper des emplois qu’elles contrôlaient souvent depuis des siècles.
Des communautés entières quittèrent les services publics hospitaliers.
La hiérarchie du corps des infirmières hospitalières s’est trouvée décapitée en quelques années malgré la nomination de milliers de surveillantes laïques remplaçant les religieuses responsables des soins infirmiers à la tête des unités de soins.
Les directeurs d’établissements et surtout les directeurs des personnels ressentirent l’absence d’un interlocuteur au niveau de la hiérarchie des services de soins, de surcroît la plus importante dans l’ensemble des effectifs des personnels hospitaliers.
Dans le même temps des mouvements sociaux très importants au sein du personnel infirmier laïque et syndiqué, notamment à partir de 1968, mirent en évidence la nécessité de recréer un emploi d’autorité au sommet de la hiérarchie infirmière à l’hôpital.
C’est alors que la Fédération Hospitalière de France qui entretenait des rapports étroits en communion de pensées avec madame Simone VEIL, ministre de la santé, fit la suggestion de remplacer, sans le dire clairement, les supérieures des anciennes communautés religieuses par des laïcs issues de la promotion d’infirmières : ce furent les « Infirmières Générales » "
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