Histoire des sciences arabes

sous la direction de Roshdi Rashed, Seuil,
Il y a trois tomes.

Le 3, Technologie, alchimie et sciences de la vie, isbn : 2-02-030355-8, 1997, 330 pages

- on apprend qu'au Ve, XIe s en Irak, on calculait le nombre d'ouvriers nécessaires au travail à la pelle pour les irrigations. Utilisait-on l'"homme-mois" ? !
Il y avait des tarifs pour chaque tâche, des normes de productivité
- les aqueducs souterrains et la technique de construction : 75% de l'eau utilisée de nos jours en Iran provient des aqueducs (plus de 15 000 kms)
- barrages, celui de Adud al-Dawla existe toujours, composé de blocs de maçonnerie pirs dans du mortier et renforcés de goujons de plomb. Il a environ 10 m de hauteur et 75 m de longueur. Techniques romaines
- topographie
- les machines pour élever l'eau :
à) le chadouf (comme celui qui est à Vic sur Breuil
b) le tympan ou cyclindre
c) la vis d'Archimède
d) la chaîne à godets avec cliquet (saquiya), à spirale
e) la noria
- l'énergie provenant de l'eau et de l'air, les moulins
- les valves coniques
- la pompe à double action
- horloge à tonneau à mercure (avec mécanisme d'échappement)

à continuer.

Continuons

Le dernier chapitre est rédigé par Jean Jolivet. Classification des sciences. Il parle de
- al-Kindi (IIe/IXe siècle) (dont nous a parlé hier Mehmany Katouzian-Safadi) auteur de 250 ouvrages ! dont "Epître sur le fait qu'on atteint à la philosophie que par les mathématiques" (perdu)
- al Farabi (m. 339/960)
- Ibn Sina (Avicenna) ( 370-429/980-1037)