Alors que j'écris sur ce bloc-notes en écoutant la télé : envoyé spécial sur les secours d'urgence. Intéressant après mon dernier recyclage de secourisme !
Je cite le personnel du SAMU : "Les patients sont devenus consommateurs ... un assistanat permanent"
Et j'apprends le même jour que ma ministre va mettre en place le maternage/paternage pour la "réussite en licence". Car sachez ce qui se dit dans les milieux universitaires : après le bac à tous, la licence à tous. Bof, les enseignements ne servent pas à grand chose ... même pour passer les examens. Les étudiants ont fait 5 à 6 semaines de "grève" depuis la rentrée et pas de problème : les "validations" auront bien lieu aux dates prévues ou à une semaine près. Ils sont forts nos étudiants ! On va pouvoir faire le semestre à deux mois. Une invention française à breveter !
Mes jeunes collègues appelleront les étudiants les matins ou appelleront le SAMU pour aller chercher les étudiants et les amener dans les salles de TD. Iront les visiter dans leur chambre pour vider leur cendrier et humer. Un beau métier "social".
J'en viens à ce que je voulais écrire. Lisez le nouvel obs ici
On y cite une collègue d'HEC Genève. J'ai reçu il y a deux ans ses courriels. Je les ai diffusés. Mais je n'ai pas trouvé d'écho parmi mes collègues* . C'est que l'on est bien content d'avoir des beaux dossiers à belle couverture en couleur. Les dossiers ça rattrape les notes des devoirs surveillés. ** Et comme il faut faire du chiffre.
"90% des jeunes recourent au plagiat sur internet. La riposte s'organise dans plusieurs pays, mais guère en France, où pourtant un rapport dénonce des fraudes incessantes à l'université."
*Au Royaume-Uni, j'ai vu il y a 4 ans des affiches dans les universités. Les étudiants sont informés des risques : par exemple, interdiction d'exercer dans les professions juridiques s'ils sont pris à la copie servile et au plagiat. En tant que rapporteur sur des thèses britanniques, j'ai dû certifier avoir vérifié l'absence de plagiat.
** et puis ça m'occupe : je me fais mal aux doigts pour enlever le tortillon plastique qui le relie. C'est que chez nous on recycle au moins le papier que récupère l'association de réinsertion "Arbres".
Chez Stock, à Paris, « pile, le goût noiseté de la saint-jacques, face, les
notes salines de la prune saumurée »
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Chaque semaine, un journaliste raconte un produit ou une expérience
gustative qui l’a marqué. Comme ce carpaccio sucré-salé, à la carte de
Stock, une nouve...
Il y a 2 heures
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