lundi 19 mars 2007

Citations de Pascal

Que chacun examine ses pensées. Il les trouvera toutes occupées au passé ou à l’avenir. Nous ne pensons presque point au présent. Et si nous y pensons, ce n’est que pour en prendre la lumière pour disposer de l’avenir. Le présent n’est jamais notre fin.

C’est une illusion de vos sens, fortifiée par la coutume, qu’il faut que la science corrige.

Qui a donc trompé, les sens ou l’instruction

La foi est différente de la preuve. L’une est humaine et l’autre est un don de Dieu.

L’union de deux choses sans changement ne fait point qu’on puisse dire que l’une devient l’autre

L’homme n’est qu’un roseau, le plus faible de la nature ; mais c’est un roseau pensant

Le silence éternel de ces espaces infinis m’effraie.

C’est une sphère infinie, dont le centre est partout, et la circonférence nulle part.

Car enfin qu’est-ce que l’homme dans la nature ? Un néant à l’égard de l’infini, un tout à l’égard du néant, un milieu entre rien et tout.

La flamme ne subsiste point sans l’air ; donc, pour connaître l’un, il faut connaître l’autre

De là vient que presque tous les philosophes confondent les idées des choses, et parlent des choses corporelles spirituellement, et des spirituelles corporellement.

C’est une chose déplorable de voir tous les hommes ne délibérer que des moyens, et point de la fin.

S’il y a un Dieu, il est infiniment incompréhensible, puisque n’ayant ni parties ni bornes, il n’a nul rapport à nous.

Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point ; on le sait en mille choses.

La seule science qui est contre le sens commun et la nature des hommes est la seule qui ait toujours subsisté parmi les hommes.

Il faut avoir la vue bien nette pour voir tous les principes, et ensuite l’esprit juste pour ne pas raisonner faussement sur des principes connus.

L’homme n’est ni homme ni bête, et le malheur veut que qui veut faire l’ange fait la bête.

Les rivières sont des chemins qui marchent, et qui portent où l’on veut aller.

Quand on lit trop vite ou trop doucement, on n’entend rien.

L’éloquence continue ennuie.

La dernière chose qu’on trouve, en faisant un ouvrage, est de savoir celle qu’il faut mettre la première.

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