à Nicolas Sarkozy qui, dans un discours à Angers, a cité Les Champs d'honneur de J. Rouaud.
Extraits de la lettre :
"Je vais peut-être vous amuser, mais ce qui m'a inspiré ce titre, ce n'est pas l'amour forcené de la patrie qui voudrait que l'on meure pour elle, c'est une chanson d'Etienne Daho, "Tombé pour la France", qui n'a pas grand chose à voir avec la geste héroïque (...)
après que le premier choisi, Loire-Inférieure, avait été rejeté par l'éditeur, Jérôme Lindon, sous prétexte que je risquais d'être catalogué comme écrivain régionaliste.
Or il faut savoir que dans le milieu littéraire, "écrivain généraliste" est un qualificatif infamant. Tellement infamant que certains critiques ne manquèrent pas de l'accoler, avec une autre étiquette, plus infamante encore, puisqu'on faisait de moi un écrivain néo-pétainiste. Infamante et insultante. (...)
Honorer son père et sa mère - j'ai consacré aux miens cinq ouvrages - c'est une forme de résistance et, contrairement aux idées reçues, c'est très libérateur. Il ne faut pas demander à tous ceux qui nous font l'honneur de vouloir vivre dans ce pays d'abandonner ceux qui les ont faits. (...) "
Une bien belle lettre.
Mais un candidat a-t-il le temps de lire les auteurs qu'il cite ? ses conseillers ne savent-ils pas lire ? ou les écrivains ne savent-ils pas se faire comprendre ? ou ? ou ?
J. Rouaud fait référence dans cette lettre à un manifeste qu'il a signé et qui, écrit-il, "tend à délier la langue française de son pacte avec la nation, autrement dit il existe une littérature de langue française qui s'affranchit des frontières et qui n'est plus réductible à l'histoire de ce pays"
Sur la même page du Monde, Alexandre Najjar, intellectuel libanais, s'élève contre ce manifeste. Il considère que la francophonie "n'est pas en contradiction avec l'idée de littérature monde et ne conduit nullement à marginaliser les écrivains étrangers d'expression française. "
Décidemment, il n'est pas facile de se faire comprendre ...
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*L’homme ayant inventé l’appareil à raclette aurait pu s’arrêter là, mais
il faut croire que son effort acharné n’aura pas de terme.*
*Je veux bien pa...
Il y a 1 heure
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