Ça fait bien longtemps que je n'ai pas écrit de CV ! et j'ai tout jeté, brûlé.
Mais ayant eu ces mois-ci pas mal de contacts, il m'a été demandé mon CV in english. Alors j'ai profité de mon bloc-notes pour tenter de reconstituer une chrono. J'y avais écrit "ne perdez pas de temps, ne lisez pas ça, c'est pour quand je perdrai la mémoire".
https://saintyrieixlaperche.wordpress.com/2015/12/17/mes-dates/
J'ai publié ici mes mémoires.
https://saintyrieixlaperche.wordpress.com/2015/11/19/mes-memoires-daredien-1946-1964/
Mais, c'était pour les historiens, les ethnologues sans le sous et écolos (le Limousin et le Périgord vert, on serait ridicule si on demandait des crédits pour y aller étudier la langue et les mœurs) . C'était aussi pour les petits-enfants, mais je n'ai pas converti en tic et toc.
1946
C'est bête ! ce n'est pas ma mère sage-femme qui m'a mis au monde à la maternité de l'hôpital de Saint-Yrieix-la-Perche, la ville qui a donné naissance à l'industrie de la porcelaine en France !
L'école des casernes
Je suis allé à l'école "des casernes". Si jeune aux casernes ! Toujours à pied. Et jamais mes parents ne m'ont amené à l'école maternelle, primaire, au lycée, à la fac dans le Postérieur. J'aurais eu honte. On disait "les casernes" alors que c'était une caserne, certes "partagée" en deux, un côté fille, un côté garçon.
En cours élémentaire deuxième année, j'ai eu un instituteur qui nous a appris la méthode de résolution de problème. Il partait du sud-est du tableau noir et remontait jusqu'au nord-ouest. Je pense que Claude Pair à Nancy a eu le même cours.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Claude_Pair
et sa méthode déductive ou Médée de programmation.
Pour le Cours Moyen (CM), j'ai eu un "instit" qui tirait les oreilles, les cheveux, manipulait la règle, mais aussi peignait sur les murs et encadrait avec des baguettes clouées sur les murs. Il pratiquait lui aussi une pédagogie moderne. Sa classe était CM1/CM2. Ceux qui avaient fini les exercices des CM1 devaient faire les exercices des CM2, interdit de regarder Tiktok sur son portable.
Et c'est ainsi que j'ai passé mon premier examen, l'examen d'entrée en sixième, un an plus tôt que prévu. Mais soyons franc, je n'avais rien prévu. Il m'a fallu une carte d'identité scolaire. Ma mère m'a conduit chez le photographe faire des photos d'identité.
Quand j'ai spécifié en notation B le NNI (Numéro National d'Identité), je me suis souvenu du photographe Later.
Le collège, le lycée Darnet
Mon père avait fait du latin. Il avait dû quitter le lycée en seconde. Mais passait ses dimanches d'hiver à faire des versions latines. Il m'a légué son Quicherat. J'ai fait du latin.
Le collège se nommait "Jean-Baptiste Darnet" du nom du médecin ayant découvert le kaolin (en fait c'est sa femme qui l'utilisait pour laver le linge qui lui a mis la puce à l'oreille). Plus tard il s'appellera lycée.
J'ai redoublé la classe de troisième. Ma mère m'a dit "c'est la puberté". On ne donnait pas le brevet à cette époque. Prof j'ai dû insister pour permettre à des étudiants de redoubler. Ils m'en ont remercié. En IUT en deux ans, le programme était trop dense pour celui qui ne faisait pas d' "impasses" : économie générale, économie d'entreprise, organisation du travail, comptabilité générale, analytique, techniques de communication, anglais, mathématiques, statistiques, probabilité, recherche opérationnelle, projets avec les entreprises, système d'exploitation, calcul numérique, Fortran, Assembleur 360, Cobol, méthodes de programmation, réseaux, bases de données, méthodes du génie logiciel ... et un stage de trois mois.
J'ai fait "latin-maths", si je ne me trompe c'était "C'".
Après le "Premier Bac" (à l'époque il y en avait deux), j'ai fait la terminale "Philosophie". Pourquoi ? L'année précédente, les "Maths Elem" avaient eu de mauvais résultats au bac. Le professeur, fils du professeur qu'avait eu mon père, n'avait pas traité une partie du programme... qui est "tombé" au bac.
J'ai conservé mes deux livres "La connaissance", "L'action".
C'est le prof de philo, Henri Desfougères (il avait fait sa thèse sur Spinoza) qui pour la première fois nous a parlé des ensembles et des tables de vérité ! L'ensemble vide c'était le panneau "stationnement interdit" !
A cette époque, je ne savais pas ce qu'étaient les "classes préparatoires". Je savais ce qu'étaient les études de médecine. Mais ayant une très mauvaise mémoire (une plaie quand on aime beaucoup l'histoire), je n'avais pas le niveau et de toutes façons je détestais les réveils en pleine nuit. Mais pourquoi donc les mères accouchent-elles la nuit ?
Je voulais un métier où on ne passe pas son temps à l'intérieur. J'ai pensé à géomètre. Et aussi aux sciences naturelles.
Alors l'été après la Terminale je me suis inscrit au Télé-enseignement pour me mettre à niveau afin de faire SPCN (Sciences Physique Chimie Naturelles). Or alors que je faisais un tout d'Auvergne à vélo, dans un camping une prof de sciences nat m'a dit "il n'y a pas de postes au Capes, la recherche pétrolière c'est fini...). Alors j'ai fait "sciences économiques", j'avais bien aimé le cours d'histoire sur la crise de 1929.
1964
Limoges
Première année de faculté au Présidial.
A l'époque les sciences économiques n'avaient pas pris leur indépendance du droit. Pendant 4 ans, je ferai du droit constitutionnel, civil, commercial, administratif, international.
Je viens de relire mes notes du cours de maths. Les premières portent sur les ensembles, application à la logique binaire.
Pour la deuxième année je suis parti à Poitiers sur les terres de Rabelais. Je quittais l'intendance de Turgot, la place du Présidial, pour la cité U Rabelais, puis la cité U Descartes ! Avant, boursier du Département de la Haute-Vienne, je faisais un tour d'Europe en auto-stop, testant mon latin de cuisine en Italie, mon allemand en Allemagne et Suisse, et mon anglais si besoin. A Venise je couchais au dessus de l'ordinateur de l'université.
1965
Poitiers
J'allais pouvoir banqueter sur la pierre levée !
"Gargantua s'y livrait à l'étude de bonnes lettres et exercitations athlétiques" [se gardant toutefois de fréquenter] "certains collèges de pouilleux où le roi eût pu mettre le feu dedans et brusler et principal et régens" (Rabelais)
Ma Cité U était la Cité U Rabelais !
La licence était en 4 ans.
On avait eu une formation très théorique. Je pouvais candidater comme ministre de l'économie et des finances ! Mais je doutais que nos ministres fassent de l'oscillateur de Samuelson et du maximum de Pontryagin?
De nos jours, ils pratiquent comme tous les différents modèles du "cob web", qu'il soit walrésien, ou marshallien, c'est évident !
Ce qui m'a le plus intéressé ce fut la RO, Recherche Opérationnelle. J'y ai plus appris en informatique (algorithmes) que dans le micro cours d'informatique en amphi. Un ingénieur de l'INSEE était venu nous parler des dimensions de la carte perforée, de la taille des trous, du poids de la carte !
Chaque été je passais un mois au Centre d'Etudes Economiques du Limousin, dirigé par le professeur Guy Chambon. C'est à cette occasion que j'ai découvert la Programma 120 d'Olivetti. Mais on ne l'avait pas encore reçue.
Je suis élu Commandeur de l'Ordre du Vénéré Bitard (LST)
Mai 68
Président du Cercud. Prononcez correctement !
"Z caused a good deal of confusion on the pronunciation stakes. The English and even Scots and some French call it Zed. The Americans call it Zee and get confused when we correct them Zed. But Ib had his own distinctive pronunciation: Zet. "( Bill Roscoe , In Memoriam Ib Sorensen); Z on en reparlera. Z est la cause de ce CV de boomer !
Cercle des résidents de la cité U Descartes, j'avais monté un labo photo, une discothèque (non, pas une boite de nuit !) et une bibliothèque. Les maoïstes apportaient leurs belles revues glacées venant de Chine. Quand plus tard j'ai appris que bien des journalistes de France-Culture, France-Inter sortaient de Normal Sup (pas celui qui s'appelle ENSET !) et qu'ils avaient été maoïstes, je n'ai pas été étonné de certaines unes du Monde, dont celle sur les Khmers rouges.
J'avais fait le tour d'Europe en auto-stop, j'étais allé à Rome, Londres, Washington, etc. mais jamais à Paris. J'y suis allé en auto-stop en mai 68.
Le mémoire et l'IAE
Il était temps que je prenne mon indépendance. J'ai fait "un mémoire" i.e. un DES, on disait aussi "un diplôme" (un Diplôme d'Etudes Supérieures).
Il y avait quelques cours, de profs venant de Paris car après 68, les profs de Poitiers avaient été pompés par Paris (Université Dauphine, etc). J'ai choisi "Déficit et options tarifaires dans le chemin de fer". Je n'ai eu aucun encadrant. Aucun relecteur. Pourquoi ce sujet ? car derrière chez mes parents passait le train, ligne Limoges-Brive par Saint-Yrieix. Et que depuis de nombreuses années se posait la question de son maintien. Elle alimentait un grand dépôt de carburants (c'était encore l'époque où on évitait de les mettre aux frontières). De plus j'étais intéressé par les relations entre public et privé, et les rendements croissants (ceux du livre sont épatants). Enfin, ma mémé d'Excideuil, m'adressait ses vœux sur des cartes représentant des trains, produites par "La vie du rail".
Il y avait dans plusieurs revues et thèse un soi-disant extrait d'un article de Boiteux. J'avais redoublé ma troisième, mais je trouvais que les maths très élémentaires de l'article étaient fort étonnantes. J'ai écrit à Marcel Boiteux. Il m'a répondu ! il était alors directeur ou président d'EDF et président de la société internationale d'économétrie. Une grosse enveloppe. Il m'a dit que j'étais le premier à avoir signalé cette coquille. Dans les revues, son article (qui si ma mémoire est bonne était paru dans La Rouge et la noire, revue des polytechniciens) avait été modifié, puis cette erreur répétée.
J'ai écrit aussi à Maurice Allais. Et j'ai encore reçu une grosse enveloppe. J'avais alors une bonne bibliographie.
https://fr.wikipedia.org/wiki/V%C3%A9rit%C3%A9_des_prix
En 1969, ni Gérard Debreu, ni Maurice Allais n'avaient eu encore le "prix Nobel" d'économie.
J'ai toujours voulu aller voir sur place. Je savais bien que notre gars de Thiviers, Jean-Paul Sartre, avait de mauvaises lunettes quand il allait en URSS.
Georges Pompidou, de Montboudif, un lieu que je connaissais bien, avait dit qu'il voulait le socialisme à la Suédoise mais avec le soleil. Alors j'ai profité d'un stage Connaissance de la Suède organisé par l'université de Stockholm. C'était après le mémoire. J'ai pu rencontrer le ministre des transports.
Je suis parti aux USA vivre dans 4 familles pendant un mois. J'ai mis les pieds sur le sol des USA quand l'homme a débarqué sur la lune.
J'y suis revenu sur le campus de l'université de Louisville, ville jumelée avec Montpellier, et y ai travaillé dans une banque.
Je suis allé aussi passer le rideau de fer entre Vienne et Brastislava, en 4L. Puis en URSS.
Pourquoi faire l'Institut d'Administration des Entreprises ? Parce que je n'avais pas étudié en sciences-éco ce que j'y ai appris. Je pensais avoir plus de chance d'avoir un emploi dans une entreprise que comme ministre de l'économie.
Pendant deux ans j'ai été "moniteur", premières payes du ministère de l’Éducation nationale. Et ça m'a permis de lire l'annonce d'un stage de formation d'enseignants en "analyse-programmation" pour les départements informatiques des IUT.
En 1970, il y avait encore le service militaire obligatoire. J'ai obtenu un "stage armée-jeunesse" au CEL, Centre d'Essais des Landes à Biscarosse. Je n'avais pas vu partir la fusée Apollo, mais j'ai vu partir un missile tiré vers les Açores. J'étais au service "informatique des gestion".
A l’Assemblée Nationale un député avait demandé à Michel Debré, alors ministre de la Défense, le coût des essais du missile Pluton. Le missile Pluton était un système balistique nucléaire à courte portée lancé d'une rampe lance-missile montée sur un châssis chenillé AMX-30. Cet équipement constituait la force de dissuasion tactique nucléaire de l'armée de terre française pendant la guerre froide. Au CEL avait été mis en place un système de suivi des coûts. Et j’ai découvert des « données » incohérentes. Ainsi le coût de la peinture d’un Panhard AML 60 faite au CEL pouvait varier de 1 à 5 , avec les mêmes éléments de coût ! Pourquoi ? Lors de la première peinture, le peintre a sorti du stock un pot de peinture. A la fin de son travail, il n’a pas jeté le reste de la peinture. Il n’a pas fait de « coulage ». Il a constitué un « stock sauvage » de peinture. Lors de la peinture de l’AML 60 suivant, il a utilisé une partie du reste. Il n’allait pas affecter plusieurs fois l’identifiant du pot de peinture à des travaux différents, mais certains le faisaient. Il n’avait pas été prévu de convertir le pot en litres de peinture ! Toujours une affaire de flux et de stocks. Et de définition des objets.Je me suis souvenu de cela quand avec la méthode Merise en France, on parlait de « modèle individuel ».
J’ai ainsi découvert de nombreux stocks sauvages. Le personnel qui devait faire la saisie des bons de travaux, savait que le système produisait des résultats incohérents. Et attendait, en tricotant, la venue du prochain grand chef qui certainement lancerait un nouveau système d’information. Et partirait avant qu’on en ait vu les effets
1970
IUT de Montpellier
Je ne sais si il y eut dans l’histoire beaucoup de formations d’enseignants pour une spécialité d’IUT non enseignée en facs. Mon ami Marc Guyomard qui a fait des études d’informatique à Rennes – à l’époque il y avait que peu d’université où il y en avait – m’a raconté que quand il a été recruté on lui a demandé s’il avait fait de l’« analyse ». Il a répond oui. Il avait fait de l’« analyse numérique » !
Le ministère a créé deux formations. Une à Montpellier, pour les mathématiciens, les économistes, les physiciens etc dirigée par Robert Reix, un limousin. Une à Toulouse pour les informaticiens, dirigée par Jacques Luguet, un toulousain, qui en 1975 a passé sa thèse sur S.C.A.P.F.A.C.E.: Système de conception automatique et progressive d'un système de gestion de base de données fondé sur l'analyse conversationnelle des états de sortie.
L’enseignement de R. Reix a fait l’objet de deux livres publiés chez Dunod, le premier à la fin de notre formation.
Quand les matheux avaient des cours d’économie, les économistes avaient des cours de maths. Mais pas des cours de « maths pour l’informatique » que je découvrirai dans la même collection que les livres de R. Reix avec les livres de J. Bottiaux de l’IUT de Grenoble. Pour la logique mes premiers livres furent ceux de François Chenique, Eléments de logique classique et Comprendre la logique moderne.Nous avons eu des cours sur la logique des circuits (les deux tomes de Petitclerc (1), des cours de langage machine, d’assembleur 360 (peu d’heures). Le cours de «système » (d’exploitation) fut une vidéo d’IBM sur l’OS du 360, endormante. Pour le Cobol, chaque cours traitait d’une ou deux instructions. On n’a eu aucun cours d’algorithmique, aucun de méthode de programmation. Quand nous sommes allés avec notre paquet de cartes perforées à la faculté des sciences, on ne s’attendait pas à voir sortir chacun une telle longueur de « listings ». Ce n’était pas la sortie attendue !
Ceux qui le voulaient pouvaient faire cours aux étudiants d’ « Année spéciale » (Année Post Premier Cycle). A Montpellier, beaucoup étaient des étudiants en pharmacie. Je me souviens avoir fait cours sur le Simplex.
Comment suis-je arrivé à Nantes ?
Je ne savais pas encore que Nantes était le centre du monde d'après Samuel Whittemore Boggs.
https://lefenetrou.blogspot.com/2025/03/albrecht-penck-nantes-au-centre-du.html
Prenez une carte Michelin de France. Tracez une ligne droite reliant Montpellier à Saint-Yrieix-la-Perche. Elle passe par Limoges, Poitiers et Nantes ! J'avais une proposition de poste à Limoges par le professeur Guy Chambon, mais j'ai choisi Nantes. La Bretagne c'est le Limousin et le Périgord vert mais en plus avec la mer et le dynamisme breton.
1971 et suivantes à Nantes
Je suis allé en stage chez ICL à Nantes, apprendre et pratiquer la méthode Cantor (déjà la théorie des ensembles !)
Assistant délégué.
En septembre je débutais mon enseignement au département informatique de l'IUT
logé par l'ENSM (Ecole Nationale Supérieure de Mécanique) devenue ECN (Ecole Centrale de Nantes). J'étais "assistant délégué".
Psychologie, linguistique, logique, histoire des sciences
J'ai fait la licence de psychologie. Heureusement il n'y avait pas que la psychanalyse ! une partie de l'enseignement avait lieu à la fac des sciences, psychophysiologie avec des travaux pratiques, et un cours d'ergonomie physique. On en aurait besoin de nos jours où l'on nous offre des écrans avec écriture en bleu clair sur fonds gris !
Je n'avais pas eu de cours de langage. Alors avec un collègue j'ai fait le certificat de linguistique générale à la fac.
Pour la logique j'ai suivi le cours de Jean-Louis Gardies. Et fait le certificat d'histoire des sciences.
Ayant passé une thèse en "Informatique des organisations" à Dauphine (encore un travail non encadré !), j'ai candidaté via deux sections du CNU (je ne sais si c'était le nom à l'époque), une de "gestion", une d''informatique". Je me suis fait jeter. Et ai reçu deux avis. L'un "votre dossier est plus informatique que gestion" et l'autre "votre dossier est plus gestion qu'informatique".
Dans ces années là, j'ai fait beaucoup de formations à l'informatique du personnel des Administrations nantaises, dans des entreprises (en m'appuyant sur le travail des gens en formation, apprenant beaucoup dans les services, y faisant des analyses). Je suis allé au CEPIA sur les terres de l'IRIA (devenue INRIA) au Domaine de Voluceau à Rocquencourt une semaine au printemps et une en automne.
Professeur certifié
Je suis passé du Postérieur au Secondaire !
Comme la veille des congés c'est à moi qu'on demandait d'aller faire une formation dans une entreprise (statut d'assistant délégué !), un jour je suis allé passer un CAPET (Certificat d'Aptitude à l'Enseignement Technique).Je n’ai jamais reçu les résultats du concours. Et la veille d’un départ au Japon, je suis passé rue de Grenelle. Je n’avais jamais vu notre ministère de l’Éducation Nationale. A droite du grand porche, sur le mur, un tableau d’affichage recouvert d’un grillage de poulailler. Et je vois les résultats du concours, bien fanés. Et il me semble y lire mon nom. Je suis allé dans le service adéquat. Et on m’a demandé où il faudrait mettre le centre de formation (je ne sais plus le nom de ce centre). Bien sûr j’ai choisi Nantes. Je fus remercié pour ma collaboration. A la rentrée, le directeur de l’IUT a écrit au recteur. Il avait besoin de moi. Alors j’ai conservé mon service à l’IUT et j’ai passé une inspection lors d’un cours au lycée. Je m’en souviens. J’ai osé faire comprendre le pourquoi de la formule du modèle de Wilson. L’inspecteur m’a accusé de ne pas respecter le programme. Heureusement en IUT nous n’avions pas d’inspection. Revenons au Japon. Sur une plage d’une île en face d’Hiroshima où je campais, j’ai rencontré un informaticien japonais. Il connaissait les méthodes LCP et LCS de J.D. Warnier. très fier de me montrer en dessinant sur le sable, une petite spécification selon la notation LCS.
Puis je suis repassé dans le Postérieur
Maître-assistant
L'année suivante j'étais "maître-assistant" en gestion au département gestion. J'y ai été mal vu. 80% les heures prévues au PPN (Programme Pédagogique National) pour l'informatique y étaient distribuées entre les enseignants, il y avait plein de "responsables , de groupe, de matière, d'année, de stages, .... Le directeur du service informatique de la mairie y faisait quelques heures de cours. J'ai pris sa place, mais il m'a ouvert les services informatiques de toutes les mairies de France. Et les colloques des informaticiens municipaux et l'école des cadres du CFPC (Centre de Formation des Personnels Municipaux) à Angers, maintenant appelée INSET.
Au département "GEA" j'ai monté des travaux dirigés de programmation. On avait des PC avec des lecteurs de cassettes à bandes magnétiques. Puis à floppy-disks. J'enseignais la programmation structurées. Les étudiants disposaient de la traduction en Basic des "si alors sinon", "répéter jusqu'à", "tant que faire", "faire jusqu'à".
J'ai travaillé à une thèse d'économie sur la tarification entre entreprises publiques, entreprises privées, Administration publique. Dans la suite de mon stage au CEL et de mon mémoire de DES. Mais je n'ai trouvé aucun directeur de thèse.
Je me souviens avoir écrit à Jacques Chirac, premier ministre, pour avoir accès à un rapport de la Cour des Comptes. Je n'ai toujours pas reçu sa réponse !
Un jour je suis "monté" à Paris (on y montait souvent) et suis allé voir le ministre de l'économie et des finances, Giscard d'Estaing.
Facile à trouver ! Vous passez de la rue à la cour du Louvre sous un grand porche. Vous montez l'escalier qui donne sur le porche. Giscard se faisait inviter à déjeuner par des Français, il pouvait bien me recevoir. Pas de chance, l'huissier m'a dit qu'il n'était pas là. C'était plus facile en Suède où le ministre payait son ticket pour la cantine du ministère.Maître de conférences
Puis j'ai reçu un courrier m'indiquant que j'étais dans la section Informatique. Je suis passé "maître-assistant" en informatique puis "maître de conférences".
Professeur des universités
Un jour j'ai passé une HDR (Habilitation à Diriger des Recherches) et j'ai obtenu un poste de "Professeur des universités". Pas eu de difficultés. A l'époque, il y avait très peu de candidats dans le domaine du génie logiciel, des méthodes.
2002
"En doutant, nous venons à la recherche, en cherchant, nous percevons la vérité" Pierre Abélard
Abélard à l'aube des universités
Yves Tanguy que j'avais connu en arrivant à l'IUT informatique, était devenu président de l'université de Nantes. Il m'a appelé un jour pour me confier l'organisation d'une conférence sur Pierre Abélard. Il avait lu mon blog. Je citais Abélard. Normal, à mon arrivée à Nantes j'étais allé au Pallet, patrie d'Abélard puis à Liré chez Du Bellay. J'avais lu Umberto Eco, j'avais tous les disques de Brassens. Y. Tanguy m'a montré les lettres reçus de "spécialistes" nantais. Un type de l'IUT mandaté pour une telle conférence !
J'ai rempli ma bibliothèque de livres de philosophes, logiciens anciens, historiens, musicologues... et organisé une conférence internationale selon les procédures connues en sciences, comité de lecture, appel à communication. Et avec un ensemble de conférences "grand public".
Avec ma mémoire faiblarde j'ai beaucoup stressé. Surtout quand j'ai dû faire une émission de télévision. J'ai fait le tour des lieux où avaient vécu Abélard et Héloïse.
J'ai ensuite rédigé des articles sur les spécifications, la querelle des universaux... mais je me suis fait jeter quand j'ai voulu les publier. J'ai beaucoup "pissé dans un violon". Actuellement sur ce point je relis Phèdre de Platon.
Autodidacte, mais cycliste urbain
J'ai été secrétaire du CILO (Club Informatique Loire Océan) et ai organisé des conférences chaque jeudi à l'IUT en faisant venir des conférenciers sur les thèmes d'actualité. Je pense au Président de la CNIL, et à Serge Abiteboul (maintenant à l'Académie des sciences), et bien d'autres.
Je suis allé plusieurs fois faire des cours aux journées exposition du génie logiciel organisées à Toulouse par Jean-Claude Rault.
Et j'ai pris la suite à Nantes en créant la série "Putting into practice methods and tools for information system design".
Michaël Jackson dont j'appréciais beaucoup les écrits, la méthode JSD (si éloignée de Merise !) est venu deux fois. La première fois j'ai reçu beaucoup d'appel de parents pour leurs enfants ! La deuxième il a accepté de faire un cours aux étudiants. Il a commencé en français, je lui ai demandé de continuer en anglais. Je me souviens toujours de leur remarque : "avec l'anglais on est obligé de prêter attention aux propos". J'avais réussi. Des étudiants ont continué leurs études en Angleterre.
Jean-Raymond Abrial dont j'avais lu "Data Semantics"... ce qui m'avait amené à aller voir sur place à Cargèse en Corse, m'a adressé ses premiers écrits sur ce qui ne s'appelait pas encore B. Des étudiants du Cnam ont travaillé sur ces documents. Abrial est venu en 1994 faire un cours sur B, enregistré en cassettes VHS que l'Iut a distribué dans des écoles en France, en Europe et jusqu'à Stanford.
Un jour un collègue britannique qui cherchait des établissements français pour échanger avec l'Université de Teessside et celle de York, est venu à Nantes... attiré par Z qu'il appelait "sa lingua franca". Avec des projets Erasmus (en ces temps les IUT y avaient droit !), j'ai pu introduire les travaux de Tony Hoare, Robin Milner, ce qui "collait" bien avec les écrits de M. Jackson.
Après VDM, Z m'allait bien car j'avais écrit mon premier livre chez Eyrolles "Le modèle relationnel binaire, IA, NIAM" , méthode pratiquée au Centre informatique du Crédit Mutuel Loire Océan.
Et un collègue a eu l'idée de déposer le nom de ma méthode - c'était l'époque de la secte - MOON (Méthode Orientée Objets Normalisés) !" Si à 50 ans on n'a pas sa méthode, c'est qu'on a quand même raté sa vie de prof !.
J'ai créé un DESS Génie logiciel, droit, économie, normes suite aux voeux de cadres d'entreprises.
J'ai créé la première conférence internationale sur B. Après celle sur De Z à B.
Depuis, elle a toujours lieu. La prochaine ce sera à Dusseldorf.
Et la conférence, The B method, from research to teaching.
1-10-2008
Départ en retraite comme "professeur émérite"
Master 2 d'histoire des sciences au Centre François Viète de la faculté des sciences de Nantes. Facile ! en face du labo d'informatique.
Je voulais faire ensuite une thèse sur histoire et épistémologie des méthodes de développement de logiciels, mais n'ai pas trouvé d'encadrant. Mais en 2025 ...
2011
Année Vialatte. Je suis Membre du Club des Vialattiens notoirement méconnus
2025
Je me suis fait rattraper ...
Cette année, nous traiterons de l'histoire des travaux de Jean-Raymond Abrial.
Du langage LTR (utilisé à l'Arsenal d'Indret - cela me rappelle le contrat avec l'Arsenal au cours duquel j'ai passé une semaine à l'abbaye de Fontevraud, ce n'est pas sur la route Richard Cœur de Lion !), au langage ADA, au SGBD Socrate (utilisé aussi à Indret), Z, B, Event-B
Je vous renvoie à l'introduction de ce billet de blog. Les blogs ! c'est démodé ! trop long à lire. J'avais bien trouvé le bon titre de mon blog :
Espérons que personne ne
dira "quoras auras-tu'chabat de platussar ?" quand auras-tu fini de faire du blablaware ? "When will you stop quacking?"
Qu'est-ce qui fut toujours sous-jacent à mes publications ?
Je vous recopie ceci :
« ...we find that our customers are not very good at deciding on their requirements. ... Traditionally, we software developers have thought of our customers as bears of very little brain. ’ They don’t know what they want’, we said to each other smugly. But in truth we achieved this superior perspective only by virtue of our own limitations and failures. We were the bears of very little brain” Michaël Jackson 1995
« ...we find that our customers are not very good at deciding on their requirements. ... Traditionally, we software developers have thought of our customers as bears of very little brain. ’ They don’t know what they want’, we said to each other smugly. But in truth we achieved this superior perspective only by virtue of our own limitations and failures. We were the bears of very little brain” [Jac95]
Considering that it is the rôle of the software developers to ask the right questions to the customer as it is a doctor to ask the right questions to their patient. Considering that, if the “The programmer’s task is ... to give a formai proof that the program he proposes meets the equally formal functional specification.” [Dijkstra 89], “This is a noble goal, but it presupposes that someone else has done all the hard work by managing to create a formai functional specification that is appropriate to the task at hand.”, we proposed to the international software community that they answer :
“What questions are prompted by ones particular method of specification ?”
for a small case study about invoicing. Primarily, the workshop will be the event where these questions are presented. However, it will also provide an opportunity to :- present the specification of the ‘invoicing function’ through different methods, formalisms, languages- compare different methods, formalisms, languages over the same case study
This workshop is the 9th meeting of the series “Putting Into Practice Methods and Tools for Information System Design”.
The conference will start with an invited presentation about the industrial application of two methods with two different paradigms, B and LDS/SD
Introduction
Henri HabriasIRIN, Université de Nantes
In [Win88], Jeanette M. Wing studied 12 specifications of the Library Problem, spécifications that were published in different papers, each one illustrating a method. Ten years after, we proposed to colleagues to specify another problem, the Invoicing Problem, but following a common protocol.
The name of the exercise was :“What questions are prompted by ones particular method of specification ?”
For several persons our call for paper was disconcerting. The academic person likes to be in his domain. Was this workshop for System Engineering specialists. Requirement Engineering specialists, for the Formal Specification specialists, for the Object Orientation specialist, etc. ? Very often, formal methods people (more exactly, working on formal notations) consider that they dispose an unambiguous requirements text. Semi-formal methods people. more ambitions (very often the less you are formal the more you are ambitions, what can be expressed saying “the more it is hollow, the more you can put in it”) don’t hesitate to cover ail steps going from the informal to the formal (being the executable code for them). Some consider that even the non formal methods are not adequate to obtain good requirement i.e. a sufficient requirement for the semi-formal or formal method specialist (what is exactly sufficient requirement ? is it the same thing for ail the methods specialists ?...).We consider that it is the specifiers responsibility (finally is it not what we want?) to write the specification. To write the specification is not an algorithmic job, it is not an automatic transformation (and, by definition, it will never be). In medicine, several centuries were needed to invent what is named “clinic”. Clinicians are doctors in medicine. They do not consider that they do not need the medical science. Meanwhile they know that it is with their science that they can make observations, find questions to ask, make and verify hypothesis, make deductions, etc. After the reception of the first proposals, we were surprised - yet, not so much ! - by the fact that very few questions were asked in the papers. Sometimes we found some sentences as “We suppose that ...”. As Jules Renard, a French writer, said “writing is a way of speaking without being interrupted”. Computer scientists manifestly do not like neither consider what the client want and raise up questions, nor to propose choices. Some other remarks could be done on the first versions of the papers :- some authors create bad interpretations (they rewrite the text into a more ambiguous one) in order to say : with my method, I found that I misinterpreted the informal text.- very few authors answered the question : “What questions are prompted by ones particular method of specification?”- several authors discussed in fact with technical problems linked to their formalism. They asked themselves questions dealt with how to say something using their formalism and not what to ask the customer on what he has in mind. Thought it was here the first aim of the exercise. In consequence we precised our aims with the following text :“It is not up to the computer scientist to decide what the invoicing function is. It is not up to a doctor to decide the illness of their patient. It it was so, the customer would not need to consult a doctor ! The doctor must ask the right questions of his customer. It is the same thing for an architect, etc. ”
Aims of the papers :- The principal goal of this exercise is to know what questions are raised by your favorite method(s) (it is in the title of the workshop!)
- questions on the informal text You ask questions (you write these questions in the paper) when the question arrives (show connection with your method or formalism).You choose one answer and you specify ... and you continue by asking other questions, etc ..
.- questions on your method
- The second goal is to present your method, formalism through a small example (every used concept has to be given an example in the cases study). One should not first give a copy of text we can find on the method in other papers and then give the specification following the method/formalism. It is important to do the two things together. NB. : you can consider the beauty (perhaps synonymous of facility) of your specification. But, please, remember that our principal goal is to know what invoicing function the customer has in his head, and perhaps to explain to the customer when they are being inconsistent
.- The set of ail the papers will serve to help to compare the methods/formalisms, particularly from the point of view of what is covered by the method. In other terms, we want to know of you “have you the capacity to obtain information from the user” ? We would like as a product of your work to have a new text in natural language expressing your specification (taking into account your questions, answers and consistency checks) at the end of your paper. The Library Problem as studied by J.M. Wing was written in a “database” orientation. Its structure was the following : a list of transactions, a relation indicating who can execute what transaction, and a list of constraints on the state of the database. 10 years after the paper of J.M. Wing, we propose to study a very short informal text on invoicing. It is well known that many people think they know what invoicing is, everyone being accustomed to pay invoices. One would think that the specifier would ask different questions than the layperson, and not restrict themselves to a superficial understanding of invoicing. Whether the authors, thanks to their method, language or formalism would bring an added value to the informal text of the specification was one of our question. Our hypothesis were :
that working with different paradigms (we tried to obtain papers from people of the “real time community”, of the “reactive languages”, of the “protocol community”) the specifiers would ask different sets of questions
that specifiers treat only what they know how to specify, applying the principle enonced by the French poet Cocteau “As these problems overcome us, we feign not to know of them”
that the “solutions” of case studies written following a method, are very often written after having been obtained without the method,
that, very often, the tools used are not appropriate, being a power hammer to kill a fly
that the tools are often not used where they could be useful
that the specifiers make classifications of application domains without clear criteria, considering that such and such method is specific to a class of application domain. Name of domains such as “information Systems”, “database”, “business”, etc. are in fact names for domains of competence. (Some contacted people answered : it is a business application, it is not our domain). Some years ago, “information Systems” people (term used for database !) said that the M. Jackson’s JSD method was not for business applications because it uses the paradigm of sequential process and refers explicitly to T. Hoare’s CSP. It was curious that meanwhile some people refereed the JSD’s book Jac83] saying that JSD was data oriented (in fact they were confusing the JSD’s trees and the JSP’s trees). More curious was the fact that M. Jackson was treating in his book examples as invoicing, lift control, a lift control being not classified usually in the "information System” domain.
Perhaps the difference between a practitian (an engineer) and an academic is that the latter is always able to adapt his perception of the reality to be able to sell his theory, whereas the first has to respect the reality even if we cand always say that “there is no reality, there are only perceptions of reality”.
Facing the difficulty to make our aims understood, we asked ourselves : are we the only one interested by such questions ? We are not indeed. Some authors have wrote on the subject. We will, under the title “Refutability”, quote some of them as an introduction to the workshop.
Refutability
“Respectable software development depends on refutability (-..). A domain description of the system’s environment, or application domain, claims to describe how things are ; a specification or requirement claims to describe how things are when the System is installed and operating. Both of them must be refutable. The domain description must run the risk that someone will say : ’That’s not true - here’s a counterexample’. And the requirement description must run two risks : that your customer will say : ’No, that’s not the effect I require’ ; or, later : ’Yes, that was the effect I required, but the System isn’t achieving it - just look at what it did here”’.[Jac95] “System design is often described as a problem-solving activity. The engineer has a goal, defined by the required System behavior. He must discover a way of achieving it and convince others that this way will work.”
The model (...) is no more a theory about the CBM Company’s requirements [Coh92]. In constructing it, we hâve interpreted the natural language statement of functionality (...). We have had to make decisions about both functionality and structure where these two documents were silent. Theses decisions are not necessarily either correct or complete. But there is no way to evaluate them without referring back to the “owners” of the problem, the executives of the CBM Company themselves. Of course, they may not be able to assess the validity of our model by reading it themselves (although there are historical precedents for teaching clients just enough mathematics to allow them to do so). Our only recourse in such circumstances is to present some of the more ” surprising” properties of our model to the clients so that they may have the opportunity to “réfuté” them. This is an exercise in "scientific method”, as laid down by Sir Karl Popper, who showed that actively seeking such refutation was the only way to gain a high degree of confidence in a scientific theory, but that even that could not prove that it was true. How, then, are we to identify, and conduct, appropriate réfutation experiments? One way is merely to recount the assumptions we have made (...). Alternatively, we might treat the model as a “prototype” and allow the customer to “exercise” it by performing a series of transactions and observing their effects. (...)
A further alternative would be to prove some theorems about the model’s behavior and to interpret these into natural language for the client’s inspection and approval. We would aim to select theorems which said as much as possible about those aspects of the Systems behavior which the original specification said least about. (…)
Considering that it is the rôle of the software developers to ask the right questions to the customer as it is a doctor to ask the right questions to their patient. Considering that, if the “The programmer’s task is ... to give a formal proof that the program he proposes meets the equally formal functional specification.” [Dij89], “This is a noble goal, but it presupposes that someone else has done all the hard work by managing to create a formal functional specification that is appropriate to the task at hand.”, we proposed to the international software community that they answer :
“What questions are prompted by ones particular method of specification ?”
for a small case study about invoicing. Primarily, the workshop will be the event where these questions are presented. However, it will also provide an opportunity to :- present the specification of the ‘invoicing function’ through different methods, formalisms, languages- compare different methods, formalisms, languages over the same case study
This workshop is the 9th meeting of the series “Putting Into Practice Methods and Tools for Information System Design”.
The conference will start with an invited presentation about the industrial application of two methods with two different paradigms, B and LDS/SD "
sans la bibliographie, disponible sur demande.
Bibliographie, Histoire des mes enseignements
Je viens aussi de rédiger ma bibliographie. Je fournis à celui ou celle ou ceux qui ont des difficultés à s'endormir. Ainsi que l'histoire de mes enseignements, autour et alentours.



























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