samedi 29 juin 2024

Je me souviens de LVJ (Loisirs et Vacances de la Jeunesse) et de l'URSS

 https://www.youtube.com/watch?v=VbNEwBrryWU

 https://www.amisdelvj.fr/a-propos-de

 

"

En 1958, le Mouvement de la jeunesse communiste créé (sic) une association à but non lucratif régie par la loi 1901, pour organiser des voyages à l’étranger et des séjours en France, Loisirs et Vacances pour la Jeunesse (L.V.J.). Répondant à la revendication d’offrir à tous des vacances de qualité, avec un contenu riche, tant sur le plan de la découverte de pays, de sites et de régions, que sur le plan humain, de la rencontre d’autrui, pendant 60 ans, l’Association LVJ s’inscrit  dans l’idée du tourisme social. Voyages à Cuba, train de l’amitié, camps de voile en Bretagne ou en Corse, de nombreux jeunes ont pu, durant des années partir en vacances, dans des conditions exceptionnelles.

En 2018, en raison d’un contexte économique particulièrement difficile, l’activité de LVJ a été reprise par Touristra vacances /en 2024 Touristra est en liquidation judiciaire /. Les voyages continuent, avec des destinations nouvelles, avec toujours la même envie d’aller à la rencontre des autres.

Pour les faire connaître, accompagnateurs, anciens et nouveaux voyageurs ont créé en 2018, l’association des Amis de LVJ."

 

https://voyages.humanite.fr/vietnam.html

 

Je vous conseille la lecture de :

https://www.cairn.info/revue-vingtieme-siecle-revue-d-histoire-2009-2-page-63.htm  

"Tout d’abord réservés aux cadres communistes dans les années 1920, ils « préfigurent le tourisme de masse » dans les années 1930 en s’ouvrant à un public ouvrier? [4][4]Rachel Mazuy, Croire plutôt que voir ? Voyages en Russie…. L’URSS est un lieu de « pèlerinage » ou de « contre-pèlerinage » : il ne s’agit pas « de rencontrer une civilisation et une culture étrangères, mais de découvrir un système politique? [5][5]Ibid., p. 8. », au cours d’une visite qui « tourne à la démonstration? [6][6]Fred Kupferman, Au pays des Soviets : le voyage français en… ». Les objectifs politiques prédominent clairement sur le touristique. L’association des Amis de l’Union soviétique, liée au parti communiste français, et l’agence soviétique Intourist sont incontournables pour se rendre en URSS? [7][7]Sophie Cœuré, La Grande Lueur à l’Est : les Français et l’Union…. L’agence, créée en 1929, fournit guides et encadrement logistique." [...]

Des années 1950 à 1970, cette position entraîne une apologie et une défense de l’URSS. Étienne Dollé évoque, sans la moindre critique, le « spectacle réconfortant de cette marche en avant » du socialisme au communisme? [28][28]Étienne Dollé, op. cit.. Une association de tourisme, dont l’objectif est de faire partir ses adhérents en voyage, a bien sûr une tendance naturelle à présenter les pays sous leur meilleur jour. Pourtant, quand il s’agit des États-Unis, la promotion du voyage ne conduit pas à mettre la critique sous le boisseau. En 1967, dans un numéro consacré aux deux pays, la différence est flagrante? [29][29]Tourisme et travail, septembre-octobre 1967.. Les contrastes sociaux et raciaux aux États-Unis sont notés et critiqués. Les cinquante ans de « L’URSS, grand pays de tourisme », font l’objet d’un traitement beaucoup plus empathique. Les récits de voyage concluent sur l’irrémédiable étrangeté des Américains quand les Soviétiques sont en définitive semblables aux Français (voir document 2). 17L’URSS est présentée comme un pays de progrès, scientifique et social."

/ Ce qui me rappelle ce que me disaient des jeunes dans un camping à Bratislava : " aux USA, les parents battent leurs enfants, ne leur donnent pas à manger, etc " . Je revenais des USA, je leur ai dit que c'était tout l'inverse !  /

Ah Juquin !

https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/i00012786/pierre-juquin-du-pcf-vante-la-liberte-d-expression-esn-urss

Il n'a jamais vu l'Huma caviardé à Moscou en 1974 ! je sais ce n'était pas du caviar, c'était des zones blanches. Ils devaient consommer beaucoup de blanco !

A lire :

http://www.premierchapitre.fr/book_reader/mobile/v2/index.php?r=0&idk=1&idc=0b1b6564608a9caa34a6664fc921c647&t=la_fin_de_l_homme_rouge

"Nous sommes en train de faire nos adieux à l'époque soviétique. À cette vie qui a été la nôtre. Je m'efforce d'écouter honnêtement tous ceux qui ont participé au drame socialiste...

Le communisme avait un projet insensé : transformer l'hom­me "ancien", le vieil Adam. Et cela a marché... C'est peut-être la seule chose qui ait marché. En soixante-dix ans et quelques, on a créé dans le laboratoire du marxisme-léninisme un type d'homme particulier, l'Homo sovieticus. Les uns le considèrent comme une figure tragique, d'autres le traitent de sovok, de pauvre Soviet ringard. Il me semble que je connais cet homme, je le connais même très bien, nous avons vécu côte à côte pen­dant de nombreuses années. Lui - c'est moi. Ce sont les gens que je fréquente, mes amis, mes parents. J'ai voyagé à tra­vers l'ex-Union soviétique pendant plusieurs années, parce que les Homo sovieticus, ce ne sont pas seulement les Russes, mais aussi les Biélorusses, les Turkmènes, les Ukrainiens, les Kazakhs... Maintenant, nous vivons dans des pays différents, nous parlons des langues différentes, mais on ne peut nous confondre avec personne. On nous reconnaît tout de suite ! Nous, les gens du socialisme, nous sommes pareils à tous les autres, et nous ne sommes pas pareils, nous avons notre lexique à nous, nos propres conceptions du bien et du mal, des héros et des martyrs. Nous avons un rapport particulier à la mort. Dans les récits que je note reviennent constamment des mots qui blessent l'oreille, les mots "tirer", "fusiller", "liquider", "envoyer au poteau", ou encore des variantes soviétiques de la disparition, comme "arrestation", "dix ans sans droit de correspondance", "émigration". Que peut bien valoir la vie humaine si nous songeons qu'il n'y a pas si longtemps, des millions de gens périssaient de mort violente ? Nous sommes remplis de haine et de préjugés. Nous venons tous de là-bas, de ce pays qui a connu le Goulag et une guerre effroyable. La collectivisation, la dékoulakisation, des déportations de peu­ples entiers..."
 
"Sur les cent millions de personnes qui peuplent la Russie sovié­tique, nous devons en entraîner derrière nous quatre-vingt-dix millions. Les autres, on ne peut pas discuter avec eux, il faut les anéantir." (Zinoviev, 1918.)
 
"Exécuter par pendaison (et obligatoirement par pendaison, afin que tout le monde le voie bien) au moins un millier de kou­laks invétérés, de riches... Leur prendre tout leur blé, désigner des otages... Faire en sorte que le peuple voie cela à des centaines de verstes à la ronde et qu'il tremble..." (Lénine, 1918.)
 
et en France, actuellement on peut voir cette photo sur la Toile !

 
"Moscou est littéralement en train de mourir de faim, avait dit le professeur Kouznetsov à Trotski. Ce n'est pas ça, la faim. Pen­dant que Titus faisait le siège de Jérusalem, les mères juives man­geaient leurs propres enfants. Quand j'aurai obligé vos mères à manger leurs enfants, alors vous pourrez venir me dire : « Nous avons faim. »" (Trotski, 1919.)
 
 
Mais on peut être communiste sans être marxiste léniniste ! bon, on peut être catholique sans croire en Dieu ! et de nos jours on a des universités qui enseignent la biodynamie et autre pipeautique ! 
 
 
Avec LVJ nous avons visité l'Ouzbékistan. Je vous ai déjà parlé de ce séjour, des députés, des Komsomols...
 
 
Mon ami vient de m'envoyer des photos (on devait se censurer pour prendre des photos)
 
On voulait voir un peu de vie hors des villes. Alors on a obtenu ce déplacement au Kolkhoze de la chèvre.
 
Je me souviens d'y avoir vu pour la première fois des galettes de bouse qui séchaient et servaient pour les petits fours creusés dans le flan de la route. Plus tard j'en verrai à Ventelon en face de la Meije en Oisans. 
 




  Kolkhose de la chèvre, en direction des montagnes, à l'Est de Samarkand
on voyait au loin le relief du Pamir



 Sur le post-URSS, mon petit-fils m'a informé


 

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