Je me souviens que dans les années 60, on parlait beaucoup des Kibboutzs d'Israël. Pas mal d'étudiants y allaient pendant les vacances.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Kibboutz
"Un kibboutz (de l'hébreu : קיבוץ, au pluriel, קיבוצים : kibboutzim, signifiant « assemblée » ou « ensemble ») est un type de village collectiviste créé pour la première fois en 1909 en Palestine alors ottomane ; il s'agit de Degania Alef (en français : « le bleuet ») qui fut créé par douze juifs d'origines russe et polonaise adhérant au mouvement sioniste d'influence socialiste. Les kibboutzim étaient environ une douzaine en 1920 et ont essaimé à compter de la création de l'État d'Israël, le : ils étaient environ 210 en 1960. Il s'agit à l'origine de communautés rurales, mais des activités industrielles ont commencé à y être développées, dans les années 1960 et suivantes.
Historiquement, leurs membres étaient perçus comme une élite du futur État juif avant 1948 comme d'ailleurs après la création de l’État d'Israël, particulièrement militante et engagée. Ainsi, des années 1960 jusqu'aux années 1980, les militaires issus des kibboutz représentaient près de 25 % du corps des officiers de l'armée israélienne, pour moins d'1 % de la population totale juive."
Je découvre sur wikipedia
"De 1933 à 1935, le village de Jugeals-Nazareth (Corrèze) accueille Makhar (« Demain »), le seul kibboutz qui a été présent en France38. Un bâtiment agricole est loué par un émissaire du baron Robert de Rothschild pour ouvrir une ferme-école pour de jeunes juifs, français et étrangers, avant leur départ pour la Palestine, conquise par les Britanniques dès décembre 1917 avec l'arrivée notamment à Jérusalem des troupes commandées par le général Allenby et qui fut ensuite placée selon la décision de la Société des Nations en 1920 comme territoire sous mandat du Royaume Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord. Des réfugiés juifs rejoignent Makhar, des Allemands pour la plupart, mais également des Polonais, mais aussi des Lituaniens, des Russes, des Hongrois, des Néerlandais, des Tchèques et même des Américains. Environ 500 à 800 membres de ce kibboutz cultivent ainsi 75 hectares39. La production agricole est vendue au marché de Brive. Mais la montée de l'antisémitisme en France et l'action xénophobe du sous-préfet Roger Dutruch obligent la fermeture du kibboutz Makhar. La plupart des résidents partent alors pour le kibboutz Ayelet-Hashahar en Galilée'
https://fr.wikipedia.org/wiki/Makhar
Et j'ai appris la chanson - que j'avais souvent entendue avant - Hava Nagila lors de la formation UFCV de moniteur de colonie de vacances. à Mane en Haute Garonne, fin 1965
Hava naguila | הבה נגילה | Réjouissons-nous |
Hava naguila | הבה נגילה | Réjouissons-nous |
Hava naguila venis'mekha | הבה נגילה ונשמחה | Réjouissons-nous et soyons heureux |
(répéter une fois) | ||
Hava neranenah | הבה נרננה | Chantons ! |
Hava neranenah | הבה נרננה | Chantons ! |
Hava neranenah venis'mekha | הבה נרננה ונשמחה | Chantons et soyons heureux |
(répéter une fois) | ||
Ourou, ourou akhim! | !עורו, עורו אחים | Réveillez-vous, réveillez-vous, frères ! |
Ourou akhim b'lev sameakh | עורו אחים בלב שמח | Réveillez-vous frères avec le cœur allègre |
(répéter cette ligne trois fois) | ||
Ourou akhim, ourou akhim! | !עורו אחים, עורו אחים | Réveillez-vous, frères, réveillez-vous, frères ! |
B'lev sameakh |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Hava_Nagila
"Hava Nagila, parfois orthographié Hava Naguila, en français, est une chanson folklorique en hébreu qui signifie « réjouissons-nous ». Elle est utilisée comme métonymie du judaïsme.[réf. nécessaire] Bien que la mélodie soit d'origine ancienne et populaire, les paroles ont probablement été écrites en 1918 pour célébrer la victoire britannique en Palestine pendant la Première Guerre mondiale et aussi la Déclaration Balfour de 1917. Ces paroles sont inspirées du verset Psaumes 118: 24 : « C'est ici le jour que l'Éternel a fait ; égayons-nous et réjouissons-nous en lui ! ».
Cette chanson a été popularisée en France par Rika Zaraï
https://www.youtube.com/watch?v=-9aVW-Y3RF4
après avoir été notamment chantée par Harry Belafonte en 1956, Les Compagnons de la chanson
https://www.youtube.com/watch?v=ZJsA9v690xA
et Dalida en 1959. Aux États-Unis, Bob Dylan a interprété Talkin' Hava Negeilah Blues que l'on trouve sur The Bootleg Series Volumes 1-3 (Rare and Unreleased) 1961-1991. En 1963, Dick Dale interprète une version surf sur le EP "King Of The Surf Guitar / Hava Nagila". Le groupe de psychobilly anglais The Krewmen reprends cette chanson dans leur album "into the tomb" de 1987."
"Le morceau a été écrit en 1918 par le compositeur Abraham Zvi Idelsohn, selon qui “le peuple juif avait besoin d’une nouvelle musique à une époque où la revendication d’une patrie juive prenait de l’ampleur”, poursuit le quotidien américain. Mais, dans les années 1950, le chanteur américain Harry Belafonte, dont la femme, Julie Robinson, était juive, reprend la chanson, et Hava Nagila devient alors “un tube”."
https://fr.wikipedia.org/wiki/Abraham_Zvi_Idelsohn
https://fr.wikipedia.org/wiki/Harry_Belafonte
https://www.youtube.com/watch?v=eE8rl5UwTP8&t=83s
Et je me souviens d'Ezzeddine Qalaq à Poitiers.
"Il part pour préparer un doctorat ès lettres, sa véritable passion, à l’université de Poitiers, en France. C’est là qu’il rejoint la branche de l’Union générale des étudiants palestiniens, et qu’il s’y distingue, un chef naturel est né. Yasser Arafat le nomme représentant de l’OLP en France une fois qu’il a réussi son doctorat, et il s’installe à Paris en 1973. Le 3 août 1978, Qalaq est assassiné avec son confrère, Adnan Hammad, dans l’explosion d’une bombe dans son bureau à Paris.'
https://lefenetrou.blogspot.com/2015/02/je-me-souviens-dezzeddine-qalaq.html
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