dimanche 27 août 2023

Petit-Breton, de Plessé à Périgueux et à Pénestin

 https://www.sudouest.fr/economie/tourisme/une-visite-insolite-de-perigueux-a-travers-l-histoire-du-cyclisme-8514730.php

 

"Du n°3 de la rue Gambetta où s'était installé en 1886 le Véloce Club Périgourdin (VCP), à l' hôtel de Fayolle qui fut l'endroit privilégié des réunions de l'association, c'est une toponymie inédite de Périgueux qui a été explorée.

A l'emplacement de la Poste actuelle, a ouvert le 15 octobre 1908 le magasin de cycles de Lucien Mazan dit Petit-Breton, vainqueur du Tour de France en 1907 et 1908 . Près de là, a été déplacé le siège social du VCP, devenu le Veloce Club Périgourdin - Automobile Club de la Dordogne, à l'hôtel du Commerce, au 8 place du 4-Septembre. Le club, un des premiers de France, organisait des sortie de tourisme à vélo autour de Périgueux. En 1895, c'est le VCP a mis sur pied le "championnat de fond" sur 100 km entre Périgueux et Montpon."

La Vie au grand air, 9 janvier 1909, p.35

Lucien Petit-Breton au bureau de son magasin de Périgueux (1909)
 
mercredi, 19 décembre 1917

« La mort de Petit-Breton »

Sous ce titre Le Populaire écrit :

 

« Le coureur cycliste Petit-Breton vient de trouver la mort dans un accident d’automobile. Mobilisé comme vaguemestre, il conduisait une voiture postale. Vendredi soir, sur la route de Piney, aux environs de Troyes, il entra en collision avec une voiture de boucher. Il fut projeté hors de sa voiture et tué sur le coup.

 

Originaire de la Loire Inférieure [Plessé] Petit-Breton, de son vrai nom Lucien Mazan, était âgé de 34 ans. Il fit ses débuts comme coureur dans le Bol-d’Or, en 1902 où il se classa second derrière Huret et gagna cette épreuve deux ans après. Sur piste, il s’attribua le record du monde de l’heure avec entraîneurs à bicyclette (45k. 050), puis le record de l’heure sans entraîneurs (41k. 110). Il gagnait Paris-Tours en 1906, Paris-Bruxelles en 1908, se classait premier dans le Tour de France en 1906, 1907 et 1908.

 

Au moment où la guerre a éclaté Petit-Breton était établi à Périgueux comme négociant en cycles ».

https://www.nosanscries.fr/anneescruelles/la-mort-de-petit-breton/

 https://cycloclubperigueuxdordogne.fr/le-club/

"

1908

Création du club

Le club a été créé le 11 mars 1908 par Lucien Mazan dit Lucien Petit Breton.

Le vainqueur des tours de France 1907 et 1908 souhaite ouvrir un magasin Peugeot et le hasard le conduit à Périgueux.

La réussite commerciale est grande (cycles motocycles voiturettes et réparation). La succursale est située près du siège du vélo club périgourdin. En vitrine Petit Breton expose le vélo Peugeot avec lequel il a gagné le tour 1908 (4487 km à 28.740 km/h de moyenne).

Petit Breton s’ennuie et reprend la compétition en 1909. Mais il est en difficulté face à de nouveaux coureurs. A Périgueux la seule association cycliste à cette époque le véloce club est moribonde. Il décide de relever le club à bout de souffle avec des connaissances. Ayant peu de temps entre sa carrière de coureurs professionnels et ses extra de commerciale il fait la rencontre du pasteur Camblong et de Jean Galinat. Avec Charles Lacombe une réunion s’organisa à la taverne des boulevards (devenu plus tard la rotonde). Tous les pratiquants répondirent présent et le Cyclo Club Périgourdin vit le jour.

Le pasteur Camblong en est le premier président.

Un certain monsieur Seignat lui succéda rapidement.

Après la première guerre mondiale, durant laquelle le club perd son créateur, le vélo comme le reste marque le pas.

 Marzan c'est de l'autre côté de la Vilaine (côté rive droite) !  et c'est aussi le nom de famille de Lucien Petit-Breton.


Et Pénestin !

https://www.letelegramme.fr/morbihan/auray-56400/a-penestin-la-legende-de-lucien-petit-breton-double-vainqueur-du-tour-de-france-en-images-186671.php

"C’est une tombe toute simple, plus que centenaire, mais il n’est pas nécessaire de plisser les yeux pour déchiffrer les inscriptions et comprendre qui y repose. Une plaque en bronze plus récente éclaire le visiteur. Un nom, ses dates de naissance en 1880 et de mort en 1917, et la liste de ses exploits. Ce nom : c’est Lucien Petit-Breton, et non Lucien Mazan, patronyme hérité de son père Clément, horloger talentueux, mais politicien moins habile, qu’une déroute électorale amena à embarquer toute sa famille en Argentine." 

https://bertrandbeyern.fr/qui-repose-a-penestin/

 

"Il dirige également l'équipe de l'Ouest sur le Tour de France 19485. La famille Petit-Breton vit à Pénestin, dans le Morbihan, où elle possède une maison au bord de la plage du Poudrantais"  

Cette maison est sur le chemin côtier parcouru plusieurs fois par an depuis 1975, sur la presqu'île de Bel Air (nom repris par une agence immobilière, constructeur) entre le Poudrantais (où se trouve le club de voile, et où avec mon père on a retourné le ZEF en plantant le mat dans le sable... retourné en le cassant. Ressoudé dans un chantier au nord de la Baule, vous saurez tout) et le Maresclé. 

https://asseracpenestin.blogspot.com/


 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Lucien_Petit-Breton

Mais c'est en Bretagne que l'on trouve le plus d'hommages au champion : le complexe sportif omnisports de Pénestin (56), où il est enterré, porte son nom54 ; comme une rue dans la commune de Bédée (Ille-et-Vilaine)55. La ville de Nantes (Loire-Atlantique) possède son stade vélodrome Petit-Breton où une stèle lui rendant hommage a été posée le 56. Une plaque commémorative est aussi apposée sur sa maison natale à Plessé (Loire-Atlantique)57.

À Vallet (Loire-Atlantique) où Petit-Breton s'est marié, les vignerons de la commune ont produit en une cuvée spéciale de Muscadet en l'honneur du champion et de sa première victoire au Tour de France. Sur place la même année, l'association Les Amis de Petit-Breton entretient la mémoire du coureur et organise une première randonnée cycliste6. À sa dissolution en 2013, l'association remet un don financier au profit de deux associations cyclistes locales58.

À Carhaix-Plouguer (Finistère), la ville a décidé en 2016, dans un but de développement artistique, culturel et touristique, de créer un panthéon des Bretons les plus populaires. Pour ce projet, elle passe commande d'une statue représentant les « 4 As bretons du vélo » — Louison Bobet, Bernard Hinault, Lucien Petit-Breton et Jean Robic —, tous les quatre anciens vainqueurs du Tour de France, et cela auprès de la sculptrice Annick Leroy. Cette œuvre artistique a été dévoilée le 2 juillet 2018, en présence de Bernard Hinault59.

En 1920, en hommage à son défunt mari, Marie-Madeleine Mazan créé la marque de vélo Petit-Breton. Elle disparaît dans les années 1970, avec l'avènement de l'automobile.

La marque renaît en 2018 sous l'impulsion de Robin Cojean, ingénieur Arts et Métiers et passionné de vélo. Petit-Breton [archive] devient ainsi une marque spécialisée dans la fabrication française de vélos éco-conçus et sur-mesure.

 


 

 

 

 

jeudi 24 août 2023

On a visité le Musée du vélo du Haut Limousin. Ne le ratez pas ! Un concepteur, inventeur, collectionneur, guide époustouflant, captivant.

 Jacques Beyly, on le suit sur Touiteur 

https://twitter.com/beylyjbeyly?lang=en

(devenu X, je ne sais comment on prononce ce X. Est-ce comme le X de LaTeX ? 

https://www.latex-project.org/

https://fr.wikipedia.org/wiki/LaTeX ) depuis plusieurs années, nous a captivé. Ça fait bien longtemps qu'on n'avait pas connu ça dans un musée ! Le dernier, le plus ch...t, fut celui des https://musee-prehistoire-eyzies.fr/  Si vous voulez voir de très belles pièces préhistoriques allez voir le musée https://musee-archeologienationale.fr/

On est arrivé vers 11h 30. J'avais perdu le numéro de téléphone. On pensait revenir l'après-midi après avoir réservé.

Eh non ! on a appuyé sur la sonnette, 

(c) Jacques Beyly, Non la sonnette n'est pas à cette porte. Ça c'est l'ancienne salle de bal, elle est à l'entrée de l'ancien hôtel tout à côté

 

et c'est Hélène, sa femme qui nous a reçus. Puis Jacques est arrivé. On a eu la visite pour nous deux, 1h 30. Pendant la visite deux Néerlandais se sont joints à la visite. Et sont restés à notre départ.

Jacques nous a dit qu'il faisait un régime. Il ne doit pas faire de déjeuner ! et comme il fait aussi des nocturnes...

https://www.lepopulaire.fr/limoges-87000/sports/a-la-retraite-jacques-beyly-decide-de-revenir-dans-la-region-de-son-enfance-pour-creer-le-musee-du-velo-du-haut-limousin-en-haute-vienne_13946591/

"

Il y a sept ans, Jacques et Hélène – « sans qui rien ne serait possible » – se lancent dans les expositions itinérantes. « La première, en Bourgogne, était importante : elle déterminait si on tenait la route ou pas, narre sa femme. Nous avons eu beaucoup de visites. Il y a même un vieux monsieur qui est revenu après l’expo pour nous donner des anciens maillots et des pièces de vélo. » À l’écouter, ce succès repose sur le charisme et l’empathie de son mari : « Il est fascinant et captivant. Avec lui, on ne s’emmerde (sic) pas, contrairement à des visites dans les musées classiques. »

Bruno Guasconi, 60 ans, fondateur du forum Tonton Vélo (pour les vélos anciens), dit exactement la même chose : « Il a le contact facile, il s’intéresse à chaque visiteur et sa visite est extrêmement enrichissante. » « Il arrive à fasciner les gens, résume Jean-Baptiste Beaussart. C’est un humaniste avec un cœur immense. »

Des anecdotes touchantes

À tel point qu’il a laissé des souvenirs impérissables à chacune de ses expositions partout en France. « Jacques a exposé à l’abbaye de Montivilliers (Seine-Maritime), narre Jean-Baptiste qui travaille au service patrimoine culturel et tourisme de la municipalité. Pendant plusieurs jours, il a pris le temps d’échanger avec Laurent, un jardinier de la ville, qui était devenu sourd et muet à la suite d’un grave accident. Grâce à un tricycle, il l’a fait remonter pour la première fois sur un vélo. Laurent était en larmes. »

Jacques a donc trouvé le moyen de discuter avec un muet, mais aussi de faire voir son exposition à une personne aveugle. « À Croicy-sur-Seine (Yvelines), on exposait pour les 40 ans du club. J’ai vu une dame avec une canne blanche à qui on décrivait les vélos. Je l’ai fait monter sur l’estrade pour toucher les modèles. » Il sourit avec son air malicieux : « Elle a tout vu. »

Des anecdotes touchantes d’attentions – « j’aime les gens », insiste Jacques –, on en a recueilli une dizaine. Il y en aura sans doute beaucoup d’autres dans les années à venir du côté d’Arnac-la-Poste, au nord de la Haute-Vienne. Après avoir enchaîné quatre à cinq expositions par an, « avec 14 heures de montage à chaque fois », Jacques a décidé de se poser, une fois la retraite venue. Il cherchait un lieu avec une histoire et de l’espace. Le destin a fait le reste…"

 

https://www.leparisien.fr/haute-vienne-87/du-velocipede-a-linvention-du-derailleur-le-musee-du-velo-en-haute-vienne-vaut-le-detour-17-08-2023-GFHM4NY2VJC4LF2IBZVAFN222E.php

 

https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/haute-vienne/limoges/arnac-la-poste-a-62-ans-un-collectionneur-va-ouvrir-un-musee-sur-l-histoire-du-velo-en-juin-2022-2116669.html 

Jacques nous fait découvrir des techniques étonnantes, géniales ! La visite du musée devrait être au programme de toutes les maîtrises d'histoire des sciences et des techniques ! Et j'ai constaté que pas un seul "séminaire" n'a été consacré au vélo au Centre François Viète https://cfv.univ-nantes.fr/

Vous êtes avec quelqu'un qui n'est "pas technique", n'hésitez pas ! il va être captivé.






 

Il vous manque les explications, alors direction Arnac-La-Poste c'est dans le Haut du Limousin (i.e. au nord, plutôt La Marche), ne confondez pas avec Arnac-Pompadour, chez la marquise en Corrèze (mais elle n'a jamais mis les pieds dans son château, moi si !)


Le laitier de la forge de Savignac-Lédrier


 
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Laitier_(m%C3%A9tallurgie)

"

Le laitier correspond aux scories qui sont formées en cours de fusion ou d'élaboration du métal par voie liquide. Il s'agit d'un mélange composé essentiellement de silicates, d'aluminates et de chaux, avec divers oxydes métalliques, à l'exception des oxydes de fer. Ses rôles dans la métallurgie des métaux ferreux en fusion sont multiples.

Cette matière est un important coproduit des hauts fourneaux, appréciée comme remblai ou comme matière première dans la fabrication du ciment. Quant aux laitiers d'aciérie, si les scories Thomas étaient également un débouché essentiel de la sidérurgie au début du XXe siècle, la valorisation des laitiers modernes passe après l'optimisation des procédés métallurgiques de la sidérurgie."

 

http://minera.over-blog.com/2013/12/laitiers-et-scories.html 

"Au bord de l’Auvézère, la Forge se niche au creux de la vallée surplombée par un très beau château Renaissance. Elle a été édifiée en 1521.
La Forge importante sous l’Ancien Régime, produisait grâce à son haut-fourneau et son affinerie de la fonte et du fer. Tout l’activité fonctionnait à l’énergie hydraulique produite à partir de la chute de l’Auvezère qui a la particularité d’être incurvée à cet endroit, décuplant ainsi son débit.
Elle fonctionnait seulement l’hiver et sa production reposait sur l’emploi des paysans, une main d’oeuvre locale disponible à cette période de l’année.
Au lendemain de la Révolution, c’est la famille Cambescot qui devient propriétaire et qui grâce à la modernisation et l’innovation de ses techniques en fait un outil de production performant. En effet, à cette période la forge est au maximum de la possibilité de développement de la sidérurgie au charbon de bois. L’industrialisation galopante du XIXe siècle entamera son déclin. Mais malgré la concurrence au milieu du XIXe siècle que développèrent les hauts fourneaux dans les grands centres métallurgiques du Nord de la France, la forge de Savignac, une entreprise familiale poursuivra son activité jusqu’en 1930, exceptée un atelier de tréfilerie qui perdurera jusqu’en 1975 en fabriquant notamment des clés de boîtes de sardines et des pointes.
Dès 1979, la Forge est classée monument historique et devient la propriété du conseil général de Dordogne en 1990." https://www.baladesetpatrimoine.com/item/la-forge-de-savignac-ledrier/

 

Les forges le long de l'Isle, de Jumilhac au Chalard

 Je viens de recevoir MA carte IGN ! il me fallait 4 cartes pour faire le tour de Bourdoux. Même si maintenant, on les vend pliées (celles de mon père sont roulées, et en noir et blanc), ce n'était guère pratique. 

Maintenant on peut avoir une carte sur mesure ! (cliquez sur l'image pour agrandir)

Avec Claude, nous allions avant la rentrée passer une journée à vélo dans les ruines d'une forge. On s'arrêtait sur la route du Gravier (maintenant, "route des forges") et on descendait à travers les bois, très forte pente !) jusqu'à la forge. Je me souviens qu'elle fut plusieurs fois le lieu de camp d'été de Scouts De France. Sans doute un tuyau de De La Tour, non, pas Georges !

https://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_de_La_Tour

Philippe Tenant de la Tour !

https://resistancefrancaise.blogspot.com/2013/03/philippe-tenant-de-la-tour-alias-marie.html

Je me souviens que lors de la création de la Patrouille Libre des SDF à St-Yrieix, il nous avait donné les noms d'anciens résistants que nous avions alors rencontrés.

 

https://www.lepopulaire.fr/saint-yrieix-la-perche-87500/actualites/philippe-tenant-de-la-tour-etait-ne-il-y-a-presquun-siecle_1479069/

Il est maintenant impossible d'aller de Bourdoux à l'Isle à travers bois. Ou alors équipé comme dans la jungle. 

Mais je vois qu'il y a un chemin qui part de l'embranchement vers Port avant la montée vers le Tindeix. Et qui va à la forge de Vialette.


 

https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/haute-vienne/a-la-decouverte-du-pnr-perigord-limousin-grace-a-son-inventaire-complet-2164243.html

" Tout au sud du PNR, caché dans les forêts de Jumilhac-le-Grand, la forge de La Vialette est un petit bijou, protégé par les propriétaires du domaine. L'édifice et son haut fourneau datent du XVIIe siècle. 

"Quand je suis arrivé ici il y a 35 ans, il y avait une brèche dans un coin de mur qui était prêt à tomber. Un autre coin est à remonter..." témoigne Alain Jeanroy.L'eau passait sous une voûte. Une roue donnait de la puissance. Un soufflet activait un mélange de minerai de fer et de charbon de bois qui se déversait dans un gueulard  "

https://www.youtube.com/watch?v=FO0ODhXkAvM&t=1s

""Au début, on était paysans avec un complément de revenu. C'était valable pour l'ouvrier de base et pour le propriétaire de la forge qui avait aussi des fermes, des métaieries tout autour. Tous les propriétaires du coin avaient aussi un domaine agricole. Ils étaient héritiers et l'ont gardé pour la plupart jusqu'au milieu du XXe siècle" analyse Jean-François Vignaud,"

https://www.culture-nouvelle-aquitaine.fr/actualites/mise-en-ligne-des-dossiers-dinventaire-du-parc-naturel-regional-perigord-limousin/


"

Le développement de ces activités sur ce territoire s’explique par la présence en abondance de l’eau, source d’énergie, et des ressources naturelles (bois, pierre, minerai, etc).

Son histoire débute à la fin du Moyen Âge, quand apparaissent les innovations de la Renaissance technique, et s’achève lors de la désindustrialisation des années 1980. Entre ces deux périodes, la double révolution industrielle et agricole du 19e siècle, marquée par l’arrivée décisive du chemin de fer, donne un nouvel élan à cette industrie rurale. Le paysage économique du territoire est composé de forges, moulins, tuileries, carrières, mines, scieries ou usines textiles qui naissent, se développent, se transforment, disparaissent, se renouvellent au fil du temps, au gré des innovations et de la conjoncture.

Ces lieux méconnus, ateliers et usines, ainsi que leurs acteurs, les ouvriers-paysans ont été mis en lumière grâce à une étude d’inventaire approfondie du patrimoine, qui montre leur persistance dans le paysage. Une sélection de trente-deux sites, dont les deux-tiers ouverts au public, permet ainsi au lecteur d’aborder sous différents angles la richesse du patrimoine industriel de ce territoire."

 


La forge de Tindeix

N'oublions pas l'or ! depuis un an la maison des ancêtres est sur la "route de l'or". Et le SMD3 (avec un tel nom, personne n'est responsable !) en a profité pour nous multiplier la taxe des ordures ménagères (nous n'en déposons pas ! car on composte, on entasse les branchages, on brûle le papier, on donne les os au chien du voisin, et on ramène le petit sac noir et la bouteille à Nantes, car pas à perdre son temps (le "container" est entourée de sacs qui puent et est souvent bouché).

 

https://espritdepays.com/dordogne/patrimoine-industriel/exploitation-de-l-or-en-perigord-limousin

https://www.persee.fr/doc/anami_0003-4398_1991_num_103_194_2292 

Je ne trouve pas d'information sur cette forge. Je pense que c'est celle que nous visitions.

Sur la carte je vois le confluent du Gallet et de l'Isle. Pauvre Gallet ! il délimitait le Limousin que F. Hollande a fait disparaître des cartes. Il y a 15 ans, on y péchait des écrevisses. Aujourd'hui il y a un filet d'eau (1). L'eau est utilisée pour arroser des châtaigniers... qui donnent des châtaignes immangeables. Pour en faire ? des marrons glacées bien bien sucrés.  


(1) Courriel reçu hier

"

Bonjour,


La situation hydrologique actuelle entraîne une baisse de la ressource en eau. La période caniculaire conduite quant à elle à une augmentation importante des consommations d'eau potable.

RDE24 vous informe que la situation est critique sur votre commune. Afin d'éviter une rupture de l'alimentation en eau potable nous vous demandons de limiter vos consommations.


Toute l'équipe de RDE24 se tient à votre entière disposition,


Cordialement

L'équipe de RDE24 "

 

mardi 15 août 2023

"Contrairement aux attentes, SARS-CoV-2 plus Létal que les Trottinettes : est-ce-que l'Hydroxychloroquine pourrait être la Seule Solution ?"

 

 
Vous trouverez via ce lien, l'article in french
 
" Contributions des auteurs
Ce travail a été réalisé collectivement par tous les auteurs. L'auteur WO a lancé l'idée sur Twitter, ajouté quelques phrases, soumis le papier, correspondu avec le gentil éditeur. L'auteur MR a lancé le groupe de MP sur Twitter et
Google Docs, réalisé l'étude 1, ajouté quelques phrases par-ci par-là, répondu aux reviewers. L'auteur VR avait besoin de points SIGAPS, en a fait le minimum. A trouvé une belle image pour la gure 3. L'auteur FC a écrit beaucoup de phrases mais n'avait pas besoin de trop de points SIGAPS, du coup la quatrième place n'était pas trop mal. A aussi réalisé l'étude 3 dans sa tête (les philosophes sont forts en expériences de pensée). L'auteur DL était en vacances et a ajouté son nom au dernier moment. L'auteur ST n'a rien écrit mais a fourni les trottinettes. L'auteur
ÖFH n'a rien fait mais est un bon ami à nous ; il nous a aidé à récupérer des papiers administratifs. L'auteur NM a dit "waouf" quand les auteurs commençaient à douter (les doutes sont fréquents en science, ne les laisser pas vous
avoir, croyez en vous et en ce que vous faites, ne laissez personne vous distraire de la vérité que vous connaissez).
L'auteur MJ a écrit des phrases et dit que la dernière place serait "suffisante pour lui". Il fait ça à chaque fois, et ça marche plutôt bien sur les stagiaires, il faut avouer. Tous les auteurs ont lu et approuvé le manuscrit final "
 
 
https://retractionwatch.com/2020/08/16/hydroxychloroquine-push-scooters-and-covid-19-a-journal-gets-stung-and-swiftly-retracts/

"on a droit à un gag par ligne, comme dans Pif Gadget. Cela commence dès la présentation des auteurs, le premier se nommant «Willard Oodendijk» («Bite en bois» en néerlandais), affilié au «Belgian Institute of Technology and Education (BITE) [sic], sis à Couillet [sic], en Belgique». On trouve aussi «Didier Lembrouille» (un des personnages incarnés par l’humoriste Antoine de Caunes), «Otter F. Hantome» («auteur fantôme»), «Nemo Macron» (le nom du chien du président français, qui a même droit à sa citation, «waouf», en toutes lettres dans le texte) ou encore «Sylvano Trottinetta» ainsi que «l’université de Neuneuchâtel»."

https://www.letemps.ch/sciences/chloroquine-trottinette-un-article-delirant-sest-retrouve-un-journal-scientifique

"

Dans le fond, le texte a été soumis, donc, à cet Asian Journal of Medicine and Health, soupçonné d’être une revue prédatrice. «Il nous a suffi d’envoyer notre texte, de payer 55 dollars, et notre article a été validé sans grande difficulté», raconte le biochimiste lausannois Mathieu Rebeaud, un des (vrais) auteurs du canular. L’équipe a certes reçu quelques messages par e-mail, mais aucun relecteur n’a relevé la moindre supercherie. «On nous a demandé de traduire en anglais une légende de figure qui était en français», poursuit le chercheur, qui dit avoir répondu aux requêtes avec encore plus d’absurdités. A une demande de précision du lieu de l’étude, ils répondirent: «depuis des chaises de bureau (Ikea)». Acceptée, la mention figure dans la version finale. C’est à se demander si ces relecteurs existent bel et bien.


Le choix de l’Asian Journal of Medicine and Health n’est pas un hasard. En juillet, ce journal avait publié une étude signée par des membres du collectif français «Laissons les médecins prescrire», qui milite pour l’autorisation d’auto-prescription de l’HCQ dans le cas du Covid-19. La rigueur des travaux – qui concluaient à une efficacité de ce médicament dans le cas du Covid-19 – avait rapidement été mise en doute, ce qui avait donné lieu à de vifs débats dans les médias et sur les réseaux sociaux. Les auteurs avaient-ils volontairement soumis leur brouillon à cette revue, et ce afin de s’assurer d’une aura scientifique appuyant leur étude? «Nous avons pris les auteurs au mot en démontrant par l’absurde que l’on peut écrire n’importe quoi dans cette revue», déclare Mathieu Rebeaud, qui dit être encore surpris de la facilité avec laquelle l’article a été publié.

«Ces revues représentent un danger car elles donnent un crédit scientifique à des travaux qui ne seraient autrement jamais publiés dans des revues sérieuses», s’inquiète-t-il. En attendant, le business de Sciencedomain International, le groupe qui possède l'Asian Journal of Medicine and Health, ne connaît pas la crise: il détient une centaine de revues, chacune facturant entre 15 et 200 dollars la publication.

"

Pérec nous avait déjà réjouit. Et je constate qu'il fait l'objet d'articles "sérieux" 

https://journals.openedition.org/transposition/6809

Le lynchage à la tomate

Contre-culture psychique
Traduction(s) :
Tomato bashing [en]
 
 
"L’article Cantatrix sopranica L. s’intéresse au contrecoup lyrique (« organisation tomatotopique ») du lancer de tomate sur la chanteuse. Avec un titre qui joue de la complexité de la stylistique scientifique, « Experimental demonstration of the tomato-topic organization in the Soprano (Cantatrix sopranica L.) » est initialement un cadeau offert à Marthe Bonvallet du Laboratoire de neurophysiologie de l’hôpital Saint-Antoine, à l’occasion de son départ à la retraite en 1974. Et, re-ironie du sort (doublée d’un effet Matilda) : le grand public, quand il s’en souvient, ne repense à Marthe Bonvallet qu’en tant que dédicataire des tomates de Perec. Mais aussitôt se remémore-t-on son départ en retraite, que l’on oublie de voir dans son travail des pistes d’élaboration et d’analyse de Cantatrix sopranica L. Car en revenant sur une lecture comparée de Bonvallet et Perec, les proximités stylistiques et graphiques semblent bien faites exprès. Histoire de confirmer qu’il s’agit effectivement d’une parodie dans un sens ou dans l’autre, on croirait lire l’article de Perec en reprenant les anciennes formules de Bonvallet "
 
 
Voici de nouveau l'article de Georges
 
https://www.bevernage.com/humour/tomatotopic.htm
 
Pérec est transparent sur son financement ! pas comme Juliette Manet, la chanteuse inconnue qui nous a dit que Les lacs du Connermara, c'était de droite, scout, et immonde, mais ne nous a pas dit combien elle avait touché de nos sous.
 
Ce travail a pu être mené grâce aux subventions accordées par le syndicat régional des producteurs de fruits et légumes,
l'association française des amateurs d'art lyrique (AFAAL) et la fédération internationale des dactylo-bibliographes (FIDB).
 
Extrait
 

Les effets frappants du jet de tomates sur les sopranos, observés aux heures ultimes du siècle dernier par Marks et Spencer (1899) qui, les premiers, employèrent le terme de réaction de hurlements (RH), ont été largement décrits dans la littérature. Si de nombreuses études expérimentales (Zeeg & Puss, 1931; Roux & Combaluzier, 1932; Sinon & coll., 1948), anatomopathologique (Hun & Deu, 1960), comparative (Karybb & Szyla, 1973) et prospective (Else & Vire, 1974) ont permis de décrire avec précision ces réponses caractéristiques, les données neuroanatomiques, aussi bien que neurophysiologiques sont, en dépit de leur grand nombre, étonnamment confuses. Dans leurs démonstrations désormais classiques, publiées dans la fin des années 20. Chou & Lai (1927 a, 16, c, 1928 a, 16, 1929 a, 1930) ont écarté l'hypothèse d'un simple réflexe nociceptif facio-facial qui avait été émise il y a de nombreuses années par certains auteurs (Mace & Doyne, 1912; Payre & Tairnelle, 1916; Sornette & Billevayze, 1925).

Depuis lors, de nombreux travaux ont été menés pour tenter de résoudre l'énigme embrouillée ainsi que l'embrouillement énigmatique des versants afférent et/ou efférent de la RH et ont conduit à incriminer, de manière quelque peu chaotique, une multitude de structures et de voies : l'existence de voies afférentes trigéminale (Loewenstein et coll., 1930), bitrigéminale (Von Aitick, 1940), quadritrigéminale (Van der Deder, 1950), supra, infra et intertrigéminale (Mason & Ragoun, 1960) a été invoquée avec une certaine vraisemblance, de même que celle de canaux d'entrée maculaire (Zakouski, 1954), sacculaire (Bortsch, 1955), utriculaire (Malosol, 1956), ventriculaire (Tarama, 1957), monoculaire (Zubrowska, 1958), binoculaire (Chachlik, 1959-1960), trioculaire (Strogonoff, 1960), auditif (Balalaïka, 1515) et digestif (Alka-Seltzer, 1815). Des circuits spinothalamiques (Attou & Ratathou, 1974), rubrospinal (Maotz & Toung, 1973), nigrostrié (Szentagothai, 1972), réticulaire ( Pompeiano et coll. 1971), hypothalamique (Hubel & Wiesel, 1970), mésolimbique (Kuffler, 1969) et cérébelleux (High & Low, 1968) ont été explorés en vain, pour tenter d'élucider l'organisation de la RH, et la responsabilité de presque toutes les parties du cortex somesthésique (Pericoloso & Sporghersi, 1973), moteur (Ford, 1930), comissural (Gordon & Bogen, 1974) et associatif (Einstein et coll., 1974) a été évoquée dans le développement progressif de la réponse, bien que, jusqu'à maintenant, les mécanismes afférents et efférents de la RH n'aient jamais été explicités de manière décisive et convaincante.

 

Ne manquez pas la version anglaise, avec son abstract en français !

L'auteur étude les fois que le lancement de la tomate il provoquit la réaction yellante chez la Chantatrice et demonstre que divers plusieures aires de la cervelle elles etait implicatées dans le response, en particular, le trajet légumier, les nuclei thalameux et le fiçure musicien de l'hémisphère nord.

Ce qui me rappelle ce que m'a dit un anglais diplômé d'Oxford en lettres et en informatique. Il se faisait jeter des articles par des "reviewers" qui lui disaient de se faire relire par des "english native speakers", reviouveurs qui eux, n'étaient pas native english speakers.  

Des chercheurs en informatique français (bretons aussi !) ont eux aussi fait dans la parodie (quoique... certaines parties de leur article peuvent se retrouver dans des "papers" non parodiques). Je ne remets plus la main sur cet article.

 

 

 

dimanche 13 août 2023

Voici une chanson immonde (dixit Juliette A.) et de droite ! , Les Lacs du Connemara

 https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Lacs_du_Connemara_(chanson)

 

Une chanteuse, nommée Juliette Armanet s'est faite connaître en disant que cette chanson était immonde, scout et de droite. 

Et moi qui chante encore au petit fils... la chanson apprise au patro quand nous partions vers les bois de Puyjolet à St-Yrieix !

https://www.youtube.com/watch?v=e9MjMwjjxaA

 

J'ai mal lu René Raymond !

https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Droites_en_France

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ren%C3%A9_R%C3%A9mond

 



 https://www.youtube.com/watch?v=bpEmjxobvbY

https://www.youtube.com/watch?v=ayab7J9vZNs

https://www.youtube.com/watch?v=Aw54yAx7IMM 

https://www.youtube.com/watch?v=ZqL07YGOdlY

https://www.youtube.com/watch?v=cxgc8rsZY_E

https://www.youtube.com/watch?v=o1mCtfp9KyY

https://www.youtube.com/watch?v=RSjP-RwXQHg

https://www.youtube.com/watch?v=2_ED8ouoPqs

https://www.youtube.com/watch?v=NJ6ZCkfuS7w

https://www.youtube.com/watch?v=UvMOTiKe7I8

https://www.youtube.com/watch?v=HQRzfh5JAQQ&t=37s

https://www.youtube.com/watch?v=iYH0M__fx0U

https://www.youtube.com/watch?v=-IyDY7fze3E 

https://www.youtube.com/watch?v=9SLx7kbXYWE  

https://www.youtube.com/watch?v=1u2FyPnGHb0

et

https://www.youtube.com/watch?v=fKbBDQCv_6Q

https://www.youtube.com/watch?v=n92V5L_yNGg

Ah ! maintenant à HEC on fait une remise de diplômes comme aux USA. Mais en chantant in french ...et avec un chapeau ricain. Pas une faluche.

Et dire que tous les jurys de thèse en informatique, en France, en Angleterre, auxquels j'ai participé étaient sans uniforme. Et souvent, le jury n'était pas habillé en dimanche. Seul le ou la candidate avait fait l'effort. 

Alors que mes premiers enseignants de fac (c'était une "école" !) au Présidial à Limoges étaient en toge. Et à Poitiers c'était le cas des enseignants de droit. Au lycée à St-Yrieix, je me souviens de cérémonie de remise de prix au cinéma Cyrano, les profs, hommes, étaient en toge.

https://www.youtube.com/watch?v=9jx77-uIRB4

Le Connemara

https://www.youtube.com/watch?v=gesGdhQRlig

https://www.youtube.com/watch?v=kTkEHcZ_y24


Préparez-vous au pont aux ânes !

https://fr.wikipedia.org/wiki/Pont_aux_%C3%A2nes 

 Pour les boomers, le pont aux ânes c'était le théorème de Pitt à gore (le brad pitt !) comme disent nos djeunes.

 Lisez wikipedia !

Depuis que j'ai commencé ma retraite en allant suivre les enseignements du master d'histoire des sciences et des techniques du Centre François Viète à Nantes (un autre François qui connaissait comme Rabelais, Fontenay-le-Comte !), je suis captivé par ces démonstrations "physiques". Et depuis que je suis retraité, la physique j'y suis en plein dedans. Je coupe du bois, j'installe des prises électriques, j'ai divers embouts de tournevis, je fais du vélo sans lithium, j'utilise le levier, etc etc. et je compare l'eau de la piscine urbaine à celle de la mer bretonne ainsi qu'à l'eau parfumée et colorée de nos étangs limousins. Et je suis allé visiter le musée du vélo du Haut Limousin où Jacques Beyly m'a expliqué toutes les techniques géniales des inventeurs du vélo. Ne le ratez pas. J'en profite aussi pour vous dire de ne pas rater le musée de la médecine d'Hautefort. Mais à y a pas de Jacques Beyly !

https://www.youtube.com/watch?v=CAkMUdeB06o

 

https://www.youtube.com/watch?v=wjXDuJ_V_Hs

 

https://www.youtube.com/shorts/-4Xl9wO_23U 

A l'ancienne !

https://www.youtube.com/shorts/bCPuLceW-yE

https://www.youtube.com/shorts/mTzM8d77vS8

https://www.youtube.com/watch?v=Y5wiWCR9Axc

vendredi 11 août 2023

La gare de Limoges par Sandrine Audevard

 Elle expose cet été 2023 à Ségur-le-Château.

Une ancienne du lycée J.B. Darnet de St-Yrieix.



Il y a toute une série sur la gare de Limoges.


https://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9gur-le-Ch%C3%A2teau



 

Tire-bottes et bootstrap

 En informatique, on apprend (on apprenait ?) ce qu'est le bootstrap.

Ah merdalors ! maintenant c'est avec une majuscule.

https://getbootstrap.com/

"Powerful, extensible, and feature-packed frontend toolkit. Build and customize with Sass, utilize prebuilt grid system and components, and bring projects to life with powerful JavaScript plugins"

https://fr.wikipedia.org/wiki/Bootstrap_(framework)

 

Quelle pagaille dans le vocabulaire informatique de nos jours !

 

Et personne ne doit se demander ce que signifie "bootstrap" ! comme tout ce qui est écrit in inglich ricain sur les ticheurtes.

Si on sait on finit par trouver sur Gougueule. On ne trouve que ce qu'on cherche !

https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9marrage_d%27un_ordinateur  

"

Le démarrage d'un ordinateur (en anglais, boot, initial program load ou IPL) est la procédure de démarrage d’un ordinateur et comporte notamment le chargement du programme initial (l’amorçage ou bootstrap en anglais).

On distingue :

  • le « démarrage à froid » (cold boot), obtenu en allumant la machine, ou en l’éteignant puis en la rallumant ;
  • du « démarrage à chaud » (warm boot), « réamorçage » ou « redémarrage » (reboot), obtenu en rechargeant le programme initial ; il ne s’agit pas d’un redémarrage au sens strict (coupure puis remise de l’alimentation électrique) ; l’option est présente au niveau de certains systèmes d’exploitation, notamment Windows et macOS
  • Le terme « amorçage » est dérivé du verbe amorcer ; le terme « boot » est une apocope du mot anglais « bootstrap », nom qui désigne la languette des chaussures pour pouvoir les enfiler plus facilement (voir la section Historique).

    L’origine du mot « boot » viendrait de la plaisanterie suivante : la gageüre posée par le programme boot est de faire démarrer un ordinateur et lui faire charger un programme alors que, a priori, il ne possède encore aucun programme dans sa mémoire.

    Ce terme vient de l’expression, « to pull oneself up by one’s bootstrap », qui trouve son origine dans le livre de Erich Raspe publié en 1785 : Les aventures du Baron de Münchhausen. Au cours de l’une de ses innombrables aventures, le Baron se sauve par ses propres moyens de la noyade à laquelle il était promis en s’agrippant à ses lacets, se halant ainsi progressivement vers le bord1."

    A gauche, le tire-botte fabriqué par mon père. A droite, mes bottes pour la plupart de mes activités de boomer. Avec ses bootstraps.

     Cher lecteur, pour vous j'ai ciré mes bottes. Elles ont au moins 20 ans. J'ai pu en trouver une autre paire. Les maçons vous diront qu'ils ne peuvent s'en passer. Plus facile à enfiler que celles de gauche.

    "Les tout premiers ordinateurs ne possédant pas de ROM, les chargeurs d'amorçage étaient entrés de la façon suivante : le processeur était mis en état d’attente. Un opérateur positionnait un certain nombre de clés (interrupteurs) pour écrire en binaire le contenu de la première instruction. Puis, il déclenchait une opération électrique provoquant l’écriture dans la première case mémoire (en RAM). Ensuite, il repositionnait les clés pour l’écriture de la deuxième instruction, et ainsi de suite. Une fois le programme codé, le processeur était « lâché » et exécutait le code ainsi écrit qui lui permettait d’accéder aux périphériques, etc."

    Sur les premiers micro-ordinateurs, qui n’avaient pas encore de disque dur, le boot demandait l’usage d’une disquette. Par la suite, des supports plus commodes devinrent utilisables, comme un CD, un DVD, une clé USB, ou encore un accès réseau, ce dernier permettant d'amorcer (booter) plusieurs machines simultanément grâce au multicast.

    Sous le système MS-DOS, le redémarrage de l'ordinateur était provoqué par l'appui simultané des touches Ctrl-Alt-Del, qui avait été imposé à Bill Gates par le concepteur du clavier IBM

     
     

     
 
Site Meter