https://fr.wikipedia.org/wiki/Isaac_Laquedem
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Isaac Laquedem, ou Le Roman du Juif errant, est un roman historique inachevé d'Alexandre Dumas père, initialement publié en feuilleton dans le journal Le Constitutionnel à partir de 1852.
Alexandre Dumas prévoit d'en faire son ouvrage majeur, le sommet de son œuvre : une fresque complète de l'histoire de l'humanité, autour d'un héros principal personnalisant le mythe du Juif errant. Sous couvert de fiction, le roman proposera une méditation sur les mythes anciens et modernes.
Le feuilleton commence à paraître en , mais se heurte rapidement à l'hostilité des milieux catholiques. Le Constitutionnel décide de cesser sa parution dès . Alexandre Dumas interrompt sa rédaction, dans l'attente de jours meilleurs. L'ouvrage, tel que nous le connaissons aujourd'hui, est édité pour la première fois en 1853. À part quelques éditions partielles, il reste dans l'oubli jusqu'à ce que deux éditions complètes apparaissent, coup sur coup, en 2005 et en 2006.
Résumé
En 1469, un mystérieux pèlerin, apparemment invulnérable, entre à Rome par la voie Appienne. Reçu par le pape Paul II, il est reconnu pour être le Juif errant, condamné à parcourir le monde éternellement pour avoir insulté le Christ, lorsque celui-ci passait au milieu de la foule lors du Chemin de croix, au moment de la Passion. Son châtiment doit prendre fin lorsque le Christ rédempteur prononcera les paroles suivantes de son salut : « Couche-toi et ne marche plus ! »
Structure de l'œuvre
Par un retour en arrière, Dumas nous ramène alors à la fondation de Jérusalem. Dans une vaste fresque, il nous présente l'état du monde à cette époque, puis l'histoire de Jérusalem et enfin celle de Rome. À l'aide de son personnage mystérieux, l'écrivain nous livre ainsi l'Histoire antique, en y mêlant mythes et légendes, donnant ainsi une couleur toute particulière au roman.
Au chapitre X, le roman conte l'histoire de Jésus de Nazareth : sa naissance, sa vie, sa Passion, sa résurrection. C'est au chapitre XXIII qu'intervient le personnage d'Isaac Laquedem, qui, objet de la malédiction de Jésus, va commencer une errance sans fin, mais non sans but : il cherche les Parques, ces trois divinités grecques qui filaient la vie des humains et la tranchaient lorsque leur destinée était accomplie.
Pour les trouver, Isaac Laquedem fait appel à Apollonius de Tyane, le sage par excellence, qui lui sert de guide dans un voyage à travers la Grèce, prétexte à revisiter les grands mythes de l'Antiquité. Puis, sur le conseil de Médée, il va, porté sur le dos du grand sphinx d'Égypte, interroger Prométhée. Le Titan lui demande d'incendier la forêt caucasienne pour lui permettre de trouver enfin le repos dans la mort et, en échange de ce service, lui conseille de descendre au centre de la Terre avec le rameau d'or.
Partant de Delphes, Isaac Laquedem s'engage dans une descente au cours de laquelle Apollonius l'initie à la genèse de la Terre, à partir des couches géologiques, avant de le laisser seul pour la dernière partie de son voyage. Au centre de la Terre, Isaac Laquedem trouve les Parques, et nous découvrons ce qu'il cherche à obtenir : le fil de la vie de Cléopâtre1, qu'il veut ramener à la vie pour en faire son alliée « contre le Dieu maudisseur ».
C'est avec la résurrection de Cléopâtre que s'achève Isaac Laquedem, ou du moins ce qu'Alexandre Dumas a réalisé de l'immense œuvre dont il rêvait. La censure y mettant un terme prématuré, le roman s’achève au chapitre XLII, où il reste comme suspendu…
Ce projet immense, relevant à la fois de la comédie humaine et divine,
était prévu initialement pour compter trente volumes. En réalité, seuls
paraîtront une quarantaine de chapitres, dont l’action se limite pour
l’essentiel à l’an 33 de notre ère. Ayant
pour fil conducteur le personnage du Juif errant, ce qui devait être une
épopée universelle bute en effet contre deux obstacles. Le premier est
interne à l’œuvre : il tient à l’ampleur du récit, qui tend à s’égarer
dans ses propres méandres. L’autre obstacle lui est externe : c’est la
censure du Second Empire, qui contraint l’auteur à suspendre la publication du feuilleton.2"
https://fr.wikipedia.org/wiki/Casal_Rotondo t1.
Nom
Le nom vient du fait que le tombeau est rond et parce qu'un corps de ferme (casale) a été construit sur le dessus, au Moyen Âge, quand il appartenait à la famille Savelli et faisait partie des tours de guet situées le long de la Via Appia.
Histoire et description
Le mausolée date d'environ 30 avant Jésus Christ. C'est un grand bâtiment circulaire d'un diamètre de 35 m, décoré d'une frise et, qui, à l'origine, avait un toit conique. La base offrait des places où les voyageurs pouvaient se reposer à l'abri du soleil. Près du mausolée, l'archéologue Luigi Canina (1795-1856) a construit un mur de briques contenant des fragments d'architecture. On pensait à l'origine que ces fragments provenaient du Casal Rotondo, mais c'est maintenant contesté2. L'inscription figurant sur le bâtiment, ainsi que d'autres fragments architecturaux, proviennent d'un petit monument sur le site, et n'ont rien à voir avec le consul romain Messalla Corvinus, comme le croyait Canina"
https://fr.wikipedia.org/wiki/Voie_Appienne
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