mardi 27 février 2018

" Le journal secret, Revue d'éducation sexuelle, 1er Mai 1938

Publiée par Les Editions Générales, 5, rue Michel-Charaire, Sceaux (Seine), Tel Gob. 16-54

Trouvé dans mon héritage.



Revue mensuelle d'Education Sexuelle, Les Editions Générales, numéro 7, 1er Mai 1938, format 18,5x27cm, 32 pages, illustrations in texte par Dufau, Schem, Marilac, Moritz, etc.

Sommaire : 
 "Donneuses " de lait : comment on " trait " les femmes par Maurice Coriem,
Les maladies vénériennes dans le temps passé par H. Pérauld,
Les Homosexuels qui s'ignorent par le Dr Pierre-Louis Rehm,
L'Amour aux armées par Charles Jumy,
Les Métrites par le Dr Henri Grougé,
Les Manifestations de l'instinct sexuel chez l'enfant par Louis Pelletier,
Une soirée chez Lucrèce Borgia par Pierre Sera,
Crime contre la Société, l'inceste est-il un crime contre Nature ? ( suite) par J. Auclair,
Vieillesse Galante.Exploits de Centenaires ! Quels sujets de méditations ! par le Dr Orancine,
Fille ou Garçon par le Professeur Roger Simonet,
Variations sur le tréponème par le Dr Dupuis,
Comment la Femme marche-t-elle ? par R.S. ,
L'Exhibitionnisme par G. Valentin,
Peut-on atténuer l'excitation sexuelle ? par Jean Aubin,
Une terrible Maladie : la Jalousie par Thérèse France.

Vous pouvez en cliquant sur les photos, les agrandir pour les lire.































































































lundi 26 février 2018

Des conseils d'aquarellistes


et l'art du paysage

" Une gifle magistrale à la démocratie représentative, aux universités, à leurs personnels, aux étudiants et à leurs familles."

« Mardi 9 juillet 2013, 18 heures 50 : la loi sur l’enseignement supérieur et la recherche est votée à mains levées par la quinzaine de députés présents. En moins d’une minute. Pas de décompte des voix « pour » et « contre ». Non, définitivement non : cette loi n’est pas une priorité de la Nation, encore moins une priorité des députés.
Plus de 550 députés absents, pourtant rémunérés pour siéger lors des sessions parlementaires. Une gifle magistrale à la démocratie représentative, aux universités, à leurs personnels, aux étudiants et à leurs familles.
Je me suis forcé de regarder en direct les interventions des différents groupes. Plus de deux heures de temps gaspillé. La Ministre absente pendant la 1ère heure et qui ment effrontément pour ce qui concerne la « progression » des budgets 2013 et 2014 de la MIRES.

Des texte lus (le prof qui agirait ainsi ne tiendrait pas cinq minutes devant une classe), des langues qui fourchent, des erreurs grossières sur le contenu de certains articles modifiés à plusieurs reprises, des données statistiques fantaisistes, des lapsus (Vincent Feltesse au lieu de Vincent Berger). Un ennui profond, une tristesse absolue. Une absence de solennité pour un texte censé redresser l’économie de la France et lui redonner une des premières places dans le monde !
J’ai honte de cet ersatz de démocratie ! »

Je recopie ce billet de
https://histoiresduniversites.wordpress.com/2018/02/16/loi-esr-votee-par-15-deputes/

dimanche 25 février 2018

On fabrique des handicapés dès le jeune âge.

Ce matin, j'ai vu un jeune garçon, disons 5/6 ans sur un engin que j'ai cru être un vélo-rameur moderne.

Comme celui que m'avait fabriqué mon père avec du bois et de la ferraille de récupération. Mon père était développement durable, circulaire, écologique. Mais ne le savait pas. Mais savait imiter la Hulot, pardon, la Hulotte, plus précisément la chouette Athena. Mon père était un sage.

J'ai observé. Puis je fus un peu honteux. Cet enfant devait être un handicapé. Son engin était un engin électrique, il ne ramait pas, il ne faisait que guider son appareil et accélérer plus ou moins.

Ouf, l'enfant n'était pas handicapé moteur. Je l'ai vu se lever et utiliser ses jambes.

Mais il est bien parti pour le devenir. Les parents font des efforts louables pour que notre société de consommation 3.0, HIGH TECH, peut-être même FRENCH TECH ! progresse.

Si on le nourrit de liquides fluos, de barres dites de céréales, et autres délicieux produits, de "marques" ! de la qualité ! il devrait être à même de rouler dans des engins lui évitant de trop fatiguer son cœur.

Le ciel était bleu, le vent du nord-est (nordé comme disent les Bretons) glacial. Extra. On avait la même chose que sur les sièges d'une station de ski en altitude sans faire la queue. Mais nous étions à vélo, sans assistance électrique. Nul !

Ne ratez pas le " Concerto pour deux clowns "

Nous avons vu vendredi soir à Ligeria à Ste-Luce-sur-Loire.

Évitez de regarder la vidéo, gardez la surprise.


"Les Rois Vagabonds sont nés de la rencontre entre Julia Moa Caprez et Igor Sellem.
Leur bagage éclectique qui va de l’acrobatie à la musique, de la danse au théâtre gestuel, a fait naître un désir commun d’explorer l’art du clown.
Depuis 2008, ils développent l’histoire de leur duo à travers la recherche d’un langage universel, sans parole.
Et ils s’inscrivent dans la tradition des clowns qui, tels les emblématiques Grock, Buffo ou Slava, font évoluer leur spectacle tout au long de leur vie."

"
Julia Moa Caprez

" J'avais 4 ans quand j’ai commencé à jouer du violon. Je venais d’entendre le Concerto en La mineur de Vivaldi et, tout ce que je voulais, c’était l’apprendre.
J’ai dû attendre d’avoir huit ans pour cela. Entre temps, le violon était devenu une affaire de tous les jours, comme se laver les dents !
Ecole internationale de Suzuki, conservatoire de Winterthur, ensembles et orchestres, concerts de l'Ecosse à la Russie...le violon prenait de plus en plus de place dans ma vie.
Mais j'avais mal au dos! Mon corps avait besoin de bouger !
Alors, j’ai rangé mon instrument pour suivre l'Académie de danse d’Amsterdam, puis les écoles de cirque de Buenos Aires et de San Francisco. Spectacles de rue, de cabarets, compagnies de cirque, de danse…, le violon s'est endormi.
Des années plus tard, marquée par l'enseignement des clowns Jeff Raz, Yvo Mentens, Caroline Obin, et en pleine construction de mon propre clown, Vivaldi m'a rattrapée. J’ai pris conscience que le violon était partie intégrante de ma voix la plus profonde, fondamentale. En créant Les Rois Vagabonds avec Igor Sellem, je l‘ai retrouvé. ”"

Igor Sellem


"" La première fois que j’ai été clown, c’était sans le vouloir, au collège pendant une démonstration de gymnastique.
Mes mouvements mal dégrossis, derrière les figures impeccables de deux filles, déclenchèrent le fou rire du public. Je ne comprenais pas très bien mais je sentais que mon embarras et ce rire créaient quelque chose de magique, c’était comme une force qui suspendait le déroulement convenu, qui rassemblait et faisait du bien. Ce moment est resté gravé dans ma mémoire.
Suivront une maîtrise de physique fondamentale, un brevet d’Etat d’escalade, et dix années à sillonner la France comme trompettiste et acrobate avec la Compagnie Erectus. Mais, insensiblement, ce long cheminement m’a ramené à cette expérience première : clown.
La voie est alors devenue évidente. J’ai forgé les piliers de mon jeu clownesque auprès de Yvo Mentens et de Caroline Obin et, dans le même temps, avec Julia Moa Caprez nous avons créé Les Rois Vagabonds. ""




Épatant aurait dit Jean d'O, étonnant, époustouflant, musical, lyrique, humoristique, poétique, décoiffant, acrobatique, lyrique, émouvant, ornithologique...


Je lis que "Le spectacle a reçu le Prix du Public Avignon off 2013." Le public a bien raison !

vendredi 23 février 2018

"Mon travail [...] cherche à abolir le jugement" Jeff Koons

Entendu sur France-Culture (je ne suis pas un type à écouter Europe 1, Rtl ou pire Radio-Bleue ! je suis dans la culture, pas seulement du persil, des poireaux ou des potimarons):

"le beau est vulgaire et subversif... et voila". 

La personne qui parlait mettait beaucoup de "et voila" dans son discours. Je ferai de même. Avec "au final" je devrais pouvoir assurer un max.

Je lis l'excellent Aude de Kerros, L'imposture de l'art contemporain, Une utopie financière

"Les Américains qui sont partis de zéro ont compris la seule chose qu'il fallait comprendre : détenir le marché de l'art mondial est un acte politique puissant qui se situe entre le pouvoir temporel et le pouvoir spirituel"

 Thierry Ehrmann cité par Aude de Kerros, L'imposture de l'art contemporain, Une utopie financière



Et soyez contents de payer des impôts pour que l'artiste qui ne vous prend pas pour des cons, Jeff Koons, puisse exposer ses œuvres en France. Écoutez-le :

"Mon travail [...] cherche à abolir le jugement afin que l'on puisse regarder le monde et l'accepter dans sa globalité" 

cité par Aude de Kerros

Si vous n'appréciez pas le Jeff Koons, vous êtes de ceux qui concourent à la décadence de notre pays. Je suis sûr que vous ne parlez pas frangliche comme nos municipalités 3.0.

Nous à Nantes, on est en progrès. Notre musée des Beaux-Arts a changé de nom. Maintenant c'est le Musée des Arts. C'est que Nantes s'y connaît en pissotières, comme Duchamp. Nos élites ont lu l'excellent Antimanuel de philosophie de Michel Onfray.

Antimanuel De Philosophie - Leçons Socratiques Et Alternatives 

Mais on n'a pas de pissotières, on n'a que des WC au musée. Nul !

Avec la rénovation, ils auraient pu acheter à New-York une copie des Uritrottoirs nantais conçus par les designers de l'agence Faltazi.et la mettre au milieu d'une salle blanche du musée des arts. Je suis sûr que cela aurait encouragé les arsouilles et malpropres à pisser sur les Uritrottoirs. La culture c'est essentiel pour le lien social et l'hygiène publique.

Et on n'a même pas dans notre musée une boîte à merde !

Je vous vois déçu, alors pour vous :


Piero Manzoni - Merda D'artista (1961) - panoramio.jpg 


N'oubliez pas de payer vos impôts...pour la culture, le plug annal et l'entubage.

Moi je me cultive. Tous les jours, je vais marcher sur les bords des cours d'eau nantais. Sans truc aux oreilles, sans écran sous les yeux. Mais je profite de la culture. Je passe souvent devant des groupes de jeunes qui, autour de pack de bières, dans les fumées âcres de cette herbe qu'on cultivait à Marseille là où est la Canebière, font cracher à des appareils des "Ta gueule", "j't'encule", "t'emmerde", des sons de types qui semblent bien énervés, qui semblent gueuler contre des chiens qui gueuleraient plus fort qu'eux. Jamais de voix de filles ! Où est la parité ?  Mais peut-être que la fille à la pointe a une voix de mec énervé. Je ne comprends pas tout. Mais j'ai fait des progrès NTM je sais que c'est "Nique Ta Mère", n'est-ce pas poétique !


On m'a dit que c'était de la MC, le pendant de l'AC.


J'attends beaucoup du nouveau bachot. Il paraît que nos jeunes ne savent pas prendre la parole. Alors on va laisser l'écrit. Et faire étudier des texte modernes. M'autorisera-t-on à repasser le bachot ? Je verrai bien un beau diplôme de bachot 3.0 sur mon cercueil, faute de médaille de chevalier des arts et lettres. Mais bof, ne suis-je pas Commandeur de l'Ordre du Vénéré Bitard (LST) ?


Je ne vais pas mourir idiot.Et je vais mettre mon canard de bain en celluloïd sous verre. Merci à Eric Chevillard de m'y avoir fait penser aujourd'hui.

Mieux que l’innocent canard de salle de bains en celluloïd, le fort rhinocéros de la savane, avec sa double corne (aphrodisiaques l’une et l’autre de surcroît), ferait un parfait sextoy. D’un autre côté, c’est vrai, se présentent tout de suite à l’esprit les difficultés inhérentes à la consommation du plaisir.


mercredi 21 février 2018

L'histoire de Logabax, la société qui est passée de l'usinage de pièces mécaniques à la conception et fabrication de micro-ordinateurs



La prochaine séance du séminaire d'Histoire de l'informatique et du numérique aura lieu le jeudi 15 mars 2018 de 14h30 à 17h00,
 dans l'amphi AG "Abbé Grégoire" du Cnam, 292 rue saint Martin, 75003 Paris. Plan d'accès :


Jean-Pierre Talvard nous présentera : "Logabax, le récit d'une reconversion"

Avec l'arrivée de l'informatique, certaines sociétés spécialisées dans la production de matériels mécaniques ont dû évoluer pour s'engager vers la production de matériels électroniques. Ce fut le cas de la société Logabax, connue pour ses micro-ordinateurs, mais qui se souvient qu'en 1965, cette société essayait de survivre en usinant essentiellement des pièces mécaniques pour l'automobile, l'aviation....et commercialisait des machines électromécaniques pour la comptabilité, achetées en Allemagne de l'Est ? C'est cette mutation que va nous présenter et expliquer Jean-Pierre Talvard.

Jean-Pierre Talvard fut l'artisan de cette reconversion. Engagé comme ingénieur d'étude, en 1965, il était le seul électronicien au milieu de mécaniciens. Il a accompagné le développement de cette entreprise de 200 personnes vers  une société de 2000 personnes dont il finit Directeur Général en 1981.


L'accès est libre sur simple inscription obligatoire auprès de isabelle.astic@lecnam.net

La séance sera également retransmise en direct sur internet. Si vous êtes intéressé-e, le lien
vous sera communiqué sur simple demande, au plus tard 2 jours avant la séance.

jeudi 15 février 2018

La fresque (et non l'aquarelle) par Molière



L'aquarelle
L'Aquarelle est pressante et veut sans complaisance,
Qu'un peintre s’accommode à son impatience,
La traite à sa manière et d'un travail soudain
Saisisse le moment qu'elle donne à sa main,  
La sévère rigueur de cet instant qui passe
Aux erreurs d'un pinceau ne fait aucune grâce.
Avec elle il n'est point de retour à tenter,
Et tout au premier coup se doit exécuter.

MOLIERE

Je lis ce poème dans le beau " Le tour de Bretagne en aquarelles", par la société des Aquarellstes de Bretagne, Editions Ouest-France, 2012, 2009

Etant un peu surpris par cette attribution à Molière, j'ai fait quelques recherches.

J'ai trouvé ce commentaire sur un blog :

" Dans son poème, molière ne parle pas de l'aquarelle, le terme n'existe d'ailleurs pas encore à son époque, mais il évoque la fresque et en particulier la fresque réalisée par Pierre Mignard pour le Val de Grâce.
C'est vrai que les termes employés s'adaptent parfaitement à l'aquarelle mais... rendons à Molière ce qui est à Molière ! "


On a un site qui nous offre tout Molière en ligne.


"Ami de Pierre Mignard, Molière écrit ce long poème de 366 vers, imprimé en 1669, car le peintre s’est vu confier la fresque de la coupole du Val-de-Grâce, l’un des monuments les plus prestigieux du Paris de l’époque, fondé par Anne d’Autriche. Mignard exécute ainsi la plus grande fresque du monde, qui représente, dans une gloire, la reine offrant cette église à Dieu, entourée de plus de deux cents personnages. Molière renonce pour son ami à la solution de facilité qui consiste à décrire la fresque et préfère illustrer les principe fondamentaux de la peinture, au point que Boileau, fort sensible en l’occurrence à la qualité de la versification de Molière, y voit « un traité complet de peinture », et qu’il développe ce parallèle fort judicieux : « Dans ce poème sur la Peinture, il a travaillé comme les peintres à l’huile qui reprennent plusieurs fois le pinceau pour retoucher et corriger leur ouvrage, au lieu que, dans ses comédies où il fallait beaucoup d’action et de mouvement, il préférait les brusques fiertés de la fresque à la paresse de l’huile. » Outre le fait que Molière donne à cette occasion une preuve de la qualité de son amitié, il se révèle à la fois pédagogue averti — dans le genre d’ordinaire fort ingrat de la poésie didactique —, et aussi un critique d’art averti."

Voici le texte de Molière :



Mais la fresque est pressante, et veut sans complaisance
Qu’un peintre s’accommode à son impatience ;
La traite à sa manière, et d’un travail soudain
Saisisse le moment, qu’elle donne à sa main.
La sévère rigueur de ce moment, qui passe,
260 Aux erreurs d’un pinceau ne fait aucune grâce.
Avec elle il n’est point de retour à tenter ;
Et tout au premier coup se doit exécuter.
Elle veut un esprit, où se rencontre unie
La pleine connaissance avec le grand génie ;
265 Secouru d’une main propre à le seconder,
Et maîtresse de l’art jusqu’à le gourmander [34]  ;
Une main prompte à suivre un beau feu qui la guide,
Et dont comme un éclair, la justesse rapide
Répande dans ses fonds, à grands traits non tâtés,
270 De ses expressions les touchantes beautés. C’est par là que la fresque éclatante de gloire,
Sur les honneurs de l’autre emporte la victoire,
Et que tous les savants, en juges délicats,
Donnent la préférence à ses mâles appas."

Pour votre la fresque de Mignard

http://www.valdegrace.org/pages/page88.html

et des fresques en Limousin :

https://saintyrieixlaperche.wordpress.com/2013/08/08/fresque-a-larrache-au-salon-de-laquarelle-de-st-yrieix/

https://saintyrieixlaperche.wordpress.com/2014/09/09/les-salles-lavauguyon-les-fresques-leglise-st-eutrope-le-prieure/

mercredi 14 février 2018

" Avec une bonne conscience comme seule récompense, avec l'histoire pour juge ultime de nos actes, à nous de diriger ce pays que nous aimons, en demandant la bénédiction et l'aide de Dieu, tout en sachant qu'ici sur terre, son œuvre doit être la nôtre."

Je lis dans L'Architecte, page 243, Keith Ablow, folio, cette citation de J.F. Kennedy

" La bonne conscience étant notre seule récompense assurée, l'histoire étant le juge ultime de nos actes, n'hésitons pas à diriger le pays que nous aimons en demandant Sa bénédiction et Son aide, mais en sachant qu'ici, sur la Terre, l’œuvre de Dieu ne peut être que la nôtre. "

J'ai voulu savoir quand et où Kennedy avait prononcé ces paroles.

Je trouve ici : https://fr.sott.net/article/1195-JFK-les-Bush-et-Le-Roi-perdu

" Avec une bonne conscience notre seule récompense sûre, avec l'histoire comme juge final de nos actes, avançons pour mener le pays que nous aimons, en demandant Sa bénédiction et Son aide, mais en sachant qu'ici sur terre, le travail de Dieu doit vraiment être le nôtre."

Il s'agit de la dernière phrase du discours inaugural de JFK.


En voici la traduction sur le site 


" Avec une bonne conscience comme seule récompense, avec l'histoire pour juge ultime de nos actes, à nous de diriger ce pays que nous aimons, en demandant la bénédiction et l'aide de Dieu, tout en sachant qu'ici sur terre, son œuvre doit être la nôtre."

Je ne me souviens pas d'avoir entendu à l'époque et même après une analyse de cette conclusion.

Étonnante pour un Français.

" L'art est un mensonge qui dit vrai "

Mark Twain
cité par Keith Ablow, dans l'Architecte, une enquête du docteur Franck Clevenger, folio policier

Pour la St-Valentin, offrez des cendres...mais de luxe !

Sur mon calendrier, le lendemain de mardi-gras n'est pas Cendres mais Valentin !

C'est que le mercredi des Cendres qui marque l'entrée officielle en Carême et dans le cycle pascal peut tomber n'importe quel mercredi entre le 4 février et le 10 mars, en fonction de la date de Pâques.

Aujourd'hui la saint Valentin, un truc comme Allo-Win mais bien plus sélect. Si vous prononcez Valentine, vous aurez ol goude.

Nous venons de mettre sur le marché des cendres de couleur auto-collantes.

Réservez votre restaurant. Quoi vous n'avez pas prévu ? faites vite, comme tout le monde. Achetez votre coffret de cendres. Ce soir votre partenaire et vous se mettront au même instant le point rouge  (pas le poing !) - pour ce soir, achetez les cendres spéciales rouges - sur le front, le tilak, tika, bindi ou pottu (choisissez bien le terme qui convient à votre partenaire, lisez notre petite notice qui vous aidera à ne pas faire d'imper) le troisième œil mystique, symbole de conscience, de bonne fortune et de festivité.

N'utilisez pas le bindi auto-collant ! aujourd'hui c'est Jour des cendres ! ne tombez pas dans la société de consommation.
 

Sachez que notre société vous offre une réduction pour vous transformer en cendres quand l'heure sera venue. Nous garantissons un processus écologique. L'opération sera faite avec une énergie renouvelable et les fumées seront recyclées. 

S'il vous reste des souvenirs - vous pouvez avoir plus de 70 ans - de "la religion de vos pères", ne soyez pas inquiets comme dit le pape. Nous vous citons le diocèse de Laval. Laval, la patrie du père d'Ubu.

"Et le Mercredi des Cendres ? Ha oui, c’est vrai, c’est aussi le 14 février le premier jour du Carême…
Et justement ce jour-là l’Eglise catholique nous invite à jeûner et prier…
 Est-ce compatible ?
Oui ! car le prophète Osée nous rappelle que le temps du désert, le temps du carême, c’est un temps de séduction : « Je vais la séduire, dit Dieu, je la conduirai au désert et je parlerai à son cœur, et là elle répondra comme au temps de sa jeunesse, au jour où elle monta d’Égypte » (Osée 2, 16‑17). Ainsi Dieu croit au retour possible de l’infidèle toujours aimée. Dans la force extraordinaire de son amour, il croit que tout peut recommencer et être encore plus beau que dans le premier commencement. « Je te fiancerai à moi pour toujours, je te fiancerai à moi par la justice et le droit, l’amour et la tendresse, je te fiancerai à moi par la fidélité, et tu connaîtras le Seigneur » (Osée 2, 21-22). On prie, on jeûne pour laisser l’amour de Dieu me transpercer le cœur."
https://www.diocesedelaval.fr/14-fevrier-cendres-st-valentin/

Alors ce soir, du poisson...et du poisson pas gras. Pas de sardines ! et d'ailleurs ce n'est pas l'époque des sardines. Suivez les saisons ! 

Ah oui, nos cendres, ce sont des cendres de quoi ? des commentateurs que nous allons poursuivre en justice ont fait circuler sur les "réseaux sociaux" une information selon laquelle nous récupérerions ces cendres dans les cendriers : des cendres de cigarettes ! calomnie !

A l'église, ce sont des cendres des rameaux de l'année précédente. L'Eglise est écolo depuis longtemps, bien avant le pape François. Notre société utilise les cendres de sapins de Noël. Nous avons un marché avec les municipalités. Nous utilisons le même process que pour l'incinération (d'où notre package !).

Nous avons prévu de nous lancer dans la confection de sacs. D'autres que nous habillent les femmes dans des sacs, nous on veut proposer une alternative aux cendres, le sac.

La coutume de se couvrir la tête de cendres  est une ancienne pratique pénitentielle qui remonte au peuple hébreu (Jonas 3.5-9 : Jérémie 6.26 ; 25- 34 ; Matthieu 1 1,21). On utilisait aussi un sac. Notre sac de Carême devrait faire un tabac, et renvoyer nos calomniateurs dans les fins fonds du Oueb.

 

dimanche 11 février 2018

Johny Hallyday et Raymond Devos ensemble en prison

C'était en 1974

A cette époque, ça fumait pas mal sur les plateaux !

"Johnny et Raymond sont allés s'exprimer en Suisse car l'administration française avait refusé cette intervention dans une prison française.."

Nous vous offrons un entretien au coin du feu, profitez-en !

Et avec Youtube vous éviterez de respirer la fumée qui sort par la cheminée
 

et notre nouveau Giscard n'a pas droit à un Desproges et un Luron, d'un autre âge, isn'it comme on dit dans le 3.0

A Nantes on a décroché Dieu !

Je viens de m'apercevoir - je suis devenu bon, je l'avais prévu un peu en blaguant, je dois le reconnaître ! - que l'Hôtel-Dieu de Nantes a enlevé la grande enseigne bleue (2) (comme le bleu de Marie, j'ai lu mon Michel Pastoureau ) Hôtel-Dieu.
Le bâtiment Hôtel-Dieu du CHU de Nantes (avant)
Nantes est en avance sur Paris, Lyon, Toulouse etc. L'hôpital était appelé ainsi depuis le XVIe siècle. Mais l'histoire se révise, et pas seulement pour les élèves préparant le bacho (mais on ne va bientôt plus préparer le bacho !).

Vous remarquerez que CHU NANTES est écrit en bleu, toujours le bleu, mais il vous faut savoir que ce n'est plus le bleu céleste, le bleu royal mais le bleu neutre, celui de la fée électricité.
"Le CHU, qui cherche à améliorer l’accueil des malades dans ces neuf sites, explique que ce changement répond à un « enjeu d’identification de l’établissement encore difficile, notamment pour les patients non-Nantais ». « De nombreux retours nous ont montré que c’était un point de complexité », explique-t-on à la direction"
Ah ah ! on cherche à améliorer l'accueil des malades ! c'est dingue! non ! ben dame !
Ils devraient avoir honte à Paris, Toulouse, Lyon...
Nantes venait de renommer son "Musée des Beaux-Arts" "Musée des Arts". On progresse dans la modernité bien comprise.
"Le Bon Dieu déconnait. J´ai décroché Jésus
De sa croix : n´avait plus rien à faire dessus."
A Nantes on a fait mieux, on a décroché Dieu. Il est vrai que l'Hôtel en question, était un hôtel de passe. Mais où on trépassait parfois. Et puis, il n'y avait plus de religieuses, ces sœurs de la sagesse qu'avait connues ma mère à Nantes, pour y ondoyer les bébés ou porter la bonne nouvelle du voyage futur au patient sur le départ.
Que va-t-on faire de la chapelle de l'Hôtel-Dieu ? (1)
Résultat de recherche d'images pour "chapelle de l'hotel dieu de nantes"
Brassens a chanté Dieu, le père, la mère, le saint Esprit et les bénitiers. Il était d'un autre temps, celui de ma jeunesse, des guitares sans électricité, des sonos pauvres en ouates, des feux de camp qui polluaient l'atmosphère et faisaient fuir les petits oiseaux.
"Dieu, diable, paradis, enfer et purgatoire,
Les bons récompensés et les méchants punis,
Et le corps du Seigneur dans le fond du ciboire,
Et l'huile consacrée comme le pain bénit,
« Je ne crois pas un mot de toutes ces histoires »

Et la bonne aventure et l'art divinatoire,
Les cartes, les tarots, les lignes de la main,
La clé des songes, le pendule oscillatoire,
Les astres indiquant ce que sera demain,
« Je ne crois pas un mot de toutes ces histoires. »
[...]
Mais j'envie les pauvres d'esprit pouvant y croire..."
(Georges Brassens / 1921-1981 / Le sceptique)
"Est-il en notre temps rien de plus odieux,
De plus désespérant, que de n pas croire en Dieu ?

Je voudrais avoir la foi, la foi de mon charbonnier,
Qui est heureux comme un pape et con comme un panier.
Mon voisin du dessus, un certain Blais Pascal,
Ma gentiment donné ce conseil amical :
Mettez-vous à genoux, priez et implorez,
Faites semblant de croire, et bientôt vous croirez.
Je me mis à débiter, les rotules à terre,
Tous les Ave Maria, tous les Pater Noster,
Dans les rues, les cafés, les trains, les autobus,
Tous les de profondis, tous les morpionibus...
Sur ces entrefaits là, trouvant dans les orties
Une soutane à ma taille, je m'en suis travesti
Et, tonsuré de frais, ma guitare à la main,
Vers la foi salvatrice je me mis en chemin.
Je tombai sur un boisseau de punaise de sacristie,
Me prenant pour un autre, en choeur, elles m'ont dit :
Mon père, chantez-nous donc quelque refrain sacré,
Quelque sainte chanson dont vous avez le secret !
Grattant avec ferveur les cordes sous mes doigts,
J'entonnai le Gorille avec Putain de toi.
Criant à l'imposteur, au traître, au papelard,
Elles veulent me faire subir le supplice d'Abélard,
Je vais grossir les rangs des muets du sérail,
Les belles ne viendront plus se pendre à mon poitrail,
Grâce à ma voix coupée j'aurai la place de choix
Au milieu des Petits chanteurs à la croix de bois.
Attiré par le bruit, une dame de Charité,
Leur dit : Que faites-vous ? Malheureuses arrêtez !
Y'a tant d'hommes aujourd'hui qui ont un penchant pervers
A prendre obstinément Cupidon à l'envers,
Tant d'hommes dépourvus de leurs virils appas,
A ceux qui en ont encore ne les enlevons pas !
Ces arguments massue firent une grosse impression,
On me laissa partir avec des ovations.
Mais, sur le chemin du ciel, je ne ferai plus un pas,
La foi viendra d'elle même ou elle ne viendra pas.
Je n'ai jamais tué, jamais violé non plus,
Y'a déjà quelque temps que je vole plus,
Si l'Éternel existe, en fin de compte, il voit
Que je me conduis guère plus mal que si j'avais la foi."
(Georges Brassens / 1921-1981 / Le mécréant)
"Quand on rouvre sans clause
Une maison close
Moi je vais la contester
Ma femm' va la visiter
Et l'curé l'habite (Bis)
Mais le Grand Vicaire
De santé précaire
N'a jamais pu la bitter (Bis)
C'est ce qui l'emmerde (Bis)"

(Georges Brassens / 1921-1981 / Le grand vicaire)
"Les bigotes et les bigots
Préparant déjà les fagots
Sans rémission voulaient me faire
Descendre avant terme aux enfers.

En entendant tout ce bordel
Le curé sautant de l'autel
Accourut me sauver la mise
Qui semblait un peu compromise.
Il a dit : « Que Dieu lui pardonne,
Ce qu'il a pris, je le lui donne
Et puisqu'il est pauvre il s'ensuit
que le tronc des pauvres est à lui ».
Et cela dit, ce ratichon,
Ce satané fils de cochon,
Retourna boir'avec délice
Ce qui restait dans son calice.
Et depuis ces péripéties,
Moi qui suis athée, Dieu merci !
Je vais parfois ouïr un bout
De la mess' à ce marabout."
(Georges Brassens / 1921-1981 / Le mécréant repenti)
"Anticlérical fanatique
Gros mangeur d´ecclésiastiques,
Cet aveu me coûte beaucoup,
Mais ces hommes d´église, hélas !
Ne sont pas tous des dégueulasses,
Témoin le curé de chez nous.

Quand la foule qui se déchaîne
Pendit un homme au bout d´un chêne
Sans forme aucune de remords,
Ce ratichon fit scandale
Et rugit à travers les stalles,
« Mort à toute peine de mort! »
Et maintenant quand on croasse,
Nous, les païens de sa paroisse,
C´est pas lui qu´on veut dépriser.
Quand on crie "A bas la calotte"
A s´en faire péter la glotte,
La sienne n´est jamais visée."
(Georges Brassens / 1921-1981 / La messe au pendu)
"Et maintenant, je vous le demande un peu, pourquoi ce dieu qui s'appelle le hasard ne ferait-il pas aussi bien les choses que le Dieu des catholiques, le dénommé Jésus-Christ. S'il ne les fait pas aussi bien, il faudra lui rendre cette justice qu'il ne les fait pas plus mal.
Car, soit dit en passant, les zélateurs de la religion catholique sont bien obligés d'imputer à leur fétiche tout puissant, Jésus-Christ, la conception et la réalisation des sanguinaires mise en scène que sont les guerres mondiales.
Obligés de lui reconnaître une intervention personnelle dans les catastrophes ferroviaires et autres fariboles qui ne constituent pour lui que les plus inoffensifs et dilettantiques passe-temps."

(Georges Brassens / 1921-1981 / Le monde libertaire du 27 septembre 1946 sous le pseudonyme Gilles Colin)
"Le rite qui nous envoûte
S´avère alors anodin
Sans le latin, sans le latin
Et les fidèl´s s´en foutent
O très Sainte Marie mèr´ de
Dieu, dites à ces putains
De moines qu´ils nous emmerdent
Sans le latin

Je ne suis pas le seul, morbleu
Depuis que ces règles sévissent
A ne plus me rendre à l´office
Dominical que quand il pleut"
(Georges Brassens / 1921-1981 / Tempête dans un bénitier)
"Bien sûr, mais il devait défendre son prestige,
Car il était le fils du ciel, l´enfant prodige,
Il était le Messie et ne l´ignorait pas.
Entre son père et lui, c´était l´accord tacite :
Tu montes sur la croix et je te ressuscite !
On meurt de confiance avec un tel papa.
[...]
Cela dit je ne suis pas l´Antéchrist de service."

(Georges Brassens / 1921-1981 / L’Antéchrist)
"On jeta mon Père Noël en bas du toit,
Ça fait belle lurette, et j´en reste pantois.

Premier amour déçu. Jamais plus, officiel,
Je ne suis remonté jusqu´au septième ciel !
Le Bon Dieu déconnait. J´ai décroché Jésus
De sa croix : n´avait plus rien à faire dessus."
(Georges Brassens / 1921-1981 / Les illusions perdues)
"Le clergé vit au détriment
Du peuple qu'il vole et qu'il gruge
Et que finalement
Il juge."

(Georges Brassens / 1921-1981 / Opinion)
"Le ciel en soit loué, je vis en bonne entente
Avec le Pèr´ Duval, la calotte chantante,
Lui, le catéchumène, et moi, l´énergumèn´,
Il me laisse dire merd´, je lui laiss´ dire amen,
En accord avec lui, dois-je écrir´ dans la presse
Qu´un soir je l´ai surpris aux genoux d´ ma maîtresse,
Chantant la mélopé´ d´une voix qui susurre,
Tandis qu´ell´ lui cherchait des poux dans la tonsure ?"

(Georges Brassens / 1921-1981 / Les trompettes de la renommée)
"Et si les chrétiens du pays,
Sans vergogne,
Jugent que cet homme a failli,
Homme a failli.

Ça laisse à penser que, pour eux,
Sans vergogne,
L´Évangile, c´est de l´hébreu,
C´est de l´hébreu."
(Georges Brassens / 1921-1981 / Les quatre bacheliers)
"Et l'un des dernier dieux, l'un des derniers suprêmes,
Ne doit plus se sentir tellement bien lui-même
Un beau jour on va voir le Christ
Descendre du calvaire en disant dans sa lippe
"Merde je ne joue plus pour tous ces pauvres types.
J'ai bien peur que la fin du monde soit bien triste.""

(Georges Brassens / 1921-1981 / Le Grand Pan)
Cette sélection de paroles a été recopiée de
J'ai raté Jacques Brel alors qu'il chantait tout à côté de chez moi à Nantes. Mais je n'ai pas raté Georges Brassens à Paris, à Bobino.
(1) https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nantes-44000/nantes-la-chapelle-meconnue-du-chu-aux-journees-du-patrimoine-402062
" La chapelle de l’Hôtel-Dieu, accessible par la rue Gaston-Veil, a vu le jour lorsque l’hôpital a été reconstruit, après guerre, et livré en 1964.
Très dépouillée, elle possède peu d’ornements : une statue de Saint-Louis, une de Notre-Dame, un autel en marbre. Ce sont surtout les douze bas-reliefs en pierre de sa façade qui retiennent l’attention. Ils sont l’œuvre du sculpteur Raymond Delamarre (1890-1986). Des scènes de la passion du Christ et des scènes de soins se répondent. En 2009, l’ensemble des bâtiments de l’hôtel-Dieu a reçu le label patrimoine du XXe siècle."
(2) "La querelle entre prélats chromophiles (partisans de la couleur, en tant qu'elle représente le divin, conception des clunisiens) et prélats chromophobes (adversaires de la couleur, en tant qu'elle représente la matière vile et est un artifice futile ajouté par l'homme à la Création, conception des cisterciens) aboutit à la victoire des premiers à la fin du XIIe siècle, les six couleurs principales médiévales (blanc, jaune, rouge, vert, bleu et noir) se diffusent dans la vie sociale, religieuse et symbolique de l'époque. Considéré auparavant comme une simple variété de noir, le bleu acquiert à partir de la fin du XIe siècle une signification autonome : couleur céleste représentée sur le voile de la Vierge obtenu de la pierre azurite"
"Les capétiens font du bleu la couleur royale au XIIe siècle. Parce qu'il est rare et cher ou parce qu'il est la couleur du vêtement de la Vierge, les premiers à l'adopter sont Philippe Auguste puis son petit-fils Louis IX (Saint Louis). Le blason royal porte des fleurs de lys d'or sur champ d'azur."
N'oublions pas qu'en électricité, le bleu c'est le neutre !
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bleu

 
Site Meter