samedi 13 février 2016

Aristote se prononce sur la déchéance de nationalité

On m'écrit :

Aristote se prononce sur la déchéance de nationalité (je suis en train de
reprendre les premières pages de la Politique) :

"Celui qui est sans cité, naturellement et non par suite des
circonstances, est où un être dégradé ou un dieu. Il est comparable à
l'homme traité ignominieusement, comme le dit Homère. L'apatride est un
brandon de discorde, et on peut le comparer à une pièce isolée au jeu de
trictrac. [...]
L'homme est un animal politique à un degré supérieur par rapport à
l'abeille, et la nature ne fait rien en vain. L'homme qui est dans
l'incapacité d'être membre d'une communauté, ou qui n'en éprouve nullement
le besoin parce qu'il se suffit à lui-même, ne fait en rien partie de la
cité. Par conséquent, il est ou une bête brute, ou un dieu. L'homme séparé
de la loi et de la justice est le pire, le plus dangereux de tous les
animaux."

Aucun commentaire:

 
Site Meter