samedi 28 mars 2015

Ne dites pas à ma mère que je suis prof à l'université, elle me croit pianiste dans un bordel !

" En L1 Lettres, j'ai des "ils s'assoirent"..." m'écrit un ancien collègue littéraire à qui j'ai communiqué ces perles.

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Un 6ème m'explique ce qu'est une larve : "c'est du toxique, ça sort des
volcans"

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Travail très difficile en AP avec un groupe de secondes : la conjugaison
du futur simple...

J'envoie une élève au tableau ; évidemment j'ai eu le célèbre : je
boivrai, nous buverons.

Je luis demande ensuite de conjuguer le verbe mettre et là, hallucination
et tout le monde mort de rire dans la classe :
je mitte
tu mittes etc.
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Sinon, au détour d'un calcul, je viens d'avoir droit à un "7-13" dont a
résulté un "-4"... En première ça fait mauvais genre
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En 5e, cours d'histoire sur la place de l'Eglise au Moyen-âge, je projette
une photo aérienne de la basilique Saint-Sernin de Toulouse, un élève me
demande : "Monsieur, elle date du Moyen-âge la photo ?", je préfère ne pas
répondre et laisse une de ses camarades le faire : "Ben non, il y a des
voitures sur la photo, y'avait pas de voitures au Moyen-âge !"...
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En, troisième, grâce à Google et les tablettes, on sait tout !

http://www.servimg.com/view/11236555/309

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Bien sûr nos députés et sénateurs s'en foutent ! tentez d'en parler avec eux. Et notre ministre nous expliquera que c'est la faute à trop d'exigences. Elle réforme. Les

Ah ah ... vive la francophonie. Ses colloques, ses gueuletons, ses discours présidentiels !



Ne dites pas à ma mère que je suis prof à l'université, elle me croit pianiste dans un bordel !

4 commentaires:

Capelo's not dead a dit…

En même temps, on ne peut pas leur jeter la pierre Pierre... S'ils viennent lire ils tomberont sur "Je luis demande", et ils auront du mal à inférer non ?

Aredius44 a dit…

Quand je cite, je ne modifie pas. Même les co(q)uilles.
Bien sûr qu'on produit du texte coquillé quand on écrit. J'en sais quelque chose. Chaque fois que j'ai ouvert un livre que je venais de publier, je suis tombé sur une erreur. Terrible. Et pourtant, que de versions, relectures, etc. J'ai toujours prévenu mes étudiants de ce risque (particulièrement important dans les logiciels). Je leur "valorisais" même la découverte d'erreurs. Quand on ne trouve pas d'erreurs dans un programme, on doit s'inquiéter.

Mais je pense que vous n'avez pas lu de copies. Nous n'en sommes pas aux coquilles, étourderies. Arrêtons de justifier ce que nous avons produit en matière éducative.

Je ne vais pas vous faire peur. Mais j'ai un ami qui fait des cours aux futurs (?) manipulateurs de radiologie qui n'ont aucun pb en proposant une radiation égale à celle de la bombe d'Hiroshima. Ne savent pas calculer un %, etc. D'ailleurs vous avez dû remarquer qu'on ne dit plus 5%, mais qu'on parle de "points". Au moins, on ne se pose plus de questions sur ce dont on parle.


Ouf, Google réglera tout ça. Il sait tout sur nous. Au diable le français, les maths, etc. passons aux tablettes. N'oubliez pas de fôter pour des Départementales. Les tablettes sont au programme de tous les partis. Facile !

En attendant le vice-pdt US s'est fait changer son pacemaker. Il avait été l'objet d'une attaque... de "hacker".

Et les ingénieurs de la Silicon V. mettent leurs enfants dans des classes où il n'y a surtout pas d'ordinateur.

Vive la grande fracture.

Merci pour votre commentaire.

Au reveire

JoëlP a dit…

Illustration avec des baudets http://www.courrierinternational.com/sites/ci_master/files/styles/ci_cropped_original_size/public/assets/images/1273-ale-ale.jpg?itok=P-NpxEyw

Aredius44 a dit…

Olala ! tu vas me faire foutre en taule ! a l'époque où on est étudiant dès la maternelle.

Mais peut-être n'est-ce qu'une allégorie de la NSA et de Google ?

Leur apprend-elle la chanson pour faire saillir les baudets, une chanson du Poitou ?

 
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