dimanche 3 février 2013

Rue de Nantes : Jean Julien Lemordant

L'avenue Jean Julien Lemordant est dans le quartier du Landreau, elle relit la route de Ste Luce à la rue du Landreau.
Sur la plaque, il est écrit "graveur". Lemordant, un nom qui va bien pour un graveur. Après recherches, Jean Julien Lemordant est surtout un peintre.

"Il est né à Saint-Malo le 28 juin 1878 son père était maçon, peut-être marin à l'occasion et sa mère, femme au foyer. D'après ce qui a été raconté au moment du retour triomphal du peintre dans sa ville natale en janvier 1923, son grand-père serait "ancien corsaire". Il est mort à Paris le 11 juin 1968.
Ancien élève de l'École régionale des beaux-arts de Rennes, il perdit la vue durant la Première Guerre mondiale. mais la recouvrit en 1923, ce qui donna lieu de la part de ses rivaux et ennemis à des accusations assez perfides et jamais prouvées (il aurait exagéré la gravité de ses blessures aux fins de recevoir une pension).
Peintre de la Bretagne et de la mer, on l'a qualifié parfois de "fauve breton", quoiqu'il ait travaillé surtout à Paris. Sa palette très colorée est une de ses principales qualités et il sait admirablement représenter les mouvements des hommes, les danses, mais aussi ceux de la mer, du vent, de la pluie. Son œuvre principale demeure la grande décoration que lui commanda le maire de Rennes, Jean Janvier, en 1913, pour décorer le plafond du théâtre, aujourd'hui Opéra. L'œuvre fut mise en place en 1914 (voir le site du musée des Beaux-Arts de Rennes1). Elle représente une danse bretonne endiablée aux multiples personnages. On connaît au moins 60 études préparatoires à cette grande représentation, le musée de Rennes en conservant une des meilleures (dépôt du Musée national d'art moderne, 1994, diamètre 150 cm). Signalons aussi le magnifique décor conçu pour l'hôtel de l’Épée à Quimper (voir ci-dessous)."

"Elève du peintre Lafond et du sculpteur Lenoir. Il exposa en 1905 au Salon d'automne quatre grands panneaux décoratifs pour l'hôtel de l'Epée à Quimper, peignit ensuite le plafond du théâtre de Rennes (1914), fut gravement blessé aux yeux pendant la Première Guerre mondiale, se consacra alors à l'art décoratif et à l'architecture, envoya en 1925 à l'exposition des Arts décoratifs une Salle commune bretonne. On conserve de lui au musée du Luxembourg une esquisse du plafond du théâtre de Rennes, au musée national d'Art moderne les Pêcheurs portant des filets (1910) et Femme dans le vent (1905), au musée de Nantes les Pêcheurs, au musée de Quimper la Parade foraine, au Metropolitan Museum de New York le Travail, au musée de Yale leportrait de l'auteur, à Chicago Lumière et Ombrele Peuple de la merla Reine de Saba (1912)."

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