Descente du boulevard de l'Hôtel de ville
Pendant un temps, la perception a logé dans un local attenant. Elle a ensuite été située plus haut sur le boulevard, à côté de chez le dentiste Fargeas.
Après cette allée, c'était la maison du maire J. Boutard, puis celle de Lajarthe, comptable. Mon copain Montastier habitait à côté. Puis c'était le garage Ribeyrolles qui vendait les Citroën. Au coin du boulevard et de la rue Victor Hugo, se trouvait la pâtisserie Dubois. Les madeleines Bijoux étaient fabriquées dans un local attenant donnant rue Victor Hugo. Puis il y avait le café de la Zésette, et chez Lascaux puis Tigoulet, qui avaient une sortie rue Grévy, à côté de la boucherie-charcuterie Bedu et de l'atelier de menuiserie ébénisterie de Monsieur Trouvat. Au coin de la rue, il y avait et il y a toujours la Banque Populaire du Centre.
De l'autre côté de la rue , en partant du boulevard, après les Galeries qui deviendront la pharmacie Parveau, on trouvait le salon de coiffure Audrerie, puis le plombier-fumiste Gadras. Pour les jeunes, il faut préciser qu'un fumiste est un installateur et réparateur de conduits de fumée. Il était assez normal que Gadras soit le capitaine des pompiers ! Ensuite la boucherie Pradeau suivie de l'épicerie caviste Célérier et de chez Damaille, au nom adapté au commerce puisqu'il s'agissait d'une mercerie, vendant de la maille, des laines, etc.
Au coin de la rue Victor Hugo et de la rue Grévy – il y a maintenant devant cet emplacement la plaque de la place du président Paul Magnaud, sur- nommé le “Bon Juge“ - , il y avait le magasin de vente et réparation de vélos, mobylettes ainsi que d'articles de pêche et de chasse de monsieur Sérière. On s'y approvisionnait en gazoline et solexine. Le vélo Solex était économique. Il faisait du « 1 sou (c'est-à-dire cinq centimes de franc) le kilomètre ». En face au coin de la rue Jules Grévy, se trouvait chez Dufour, fabricant de madeleines, magasin occupé aujourd'hui par un marchand de chaussures.
Pour aller rue du marché, on tourne à gauche rue Jules Grévy. Il y avait là le bourrelier . Il vendait des licous, des cordes, des cartables en cuir. En face, se trouvait la pâtisserie Beauduffe. Et à côté le siège de la section locale du PCF (Parti Communiste Français). Y était affiché l'Echo du Centre. Attenant se trouvait et se trouve toujours un chapelier, marchand de paniers et de parapluies, Boussogne.
En remontant vers la place du Moustier par la rue Grévy, on trouvait à droite, le coiffeur Roche et donnant sur la place, la boulangerie Guillaumeau où j'entendais chanter les grillons. En redescendant, on trouvait une épicerie au coin. Elle a servi un temps de relai pour les colis des Galeries Lafayette. Puis le cordonnier Rouchu. Il y avait alors un passage conduisant à des jardins. Il était suivi du magasin d'électricité, radio puis télévision Tallet, à l'enseigne de Philips. J'y ai vu les premiers postes de télévision.
Merci à ceux qui corrigeront, compléteront. En particulier l'orthographe des noms de personnes.
Au reveire !
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