http://www.patrimoinedefrance.fr/Le-porc-cul-noir-revit-en-Limousin
Extrait :
" Dans les années 1800, l’agriculture se modernise et développe la culture des plantes. Début 19ème, le menu proposé aux cochons s’enrichit et ceux-ci engraissant, on commence à les vendre sur les marchés. Notamment à St Yrieix, l’une des foires les plus réputées de la région.
Près de 400 cochons sont vendus à ces occasions ce qui représente une économie considérable. Et un honneur de recevoir ces prix qui mettent en valeur le travail des éleveurs. Les porcs vendus, ils partent de bon pied vers les Landes, à Paris, où ils finissent d’engraisser. C’est à Bordeaux qu’ils sont attendus par les cuisiniers de marine qui adoraient préparer cette matière à cuire dont l’atout principal est de se conserver sans rancir. Les bourgeois de la ville appréciaient également beaucoup cette viande goûteuse.
Vers 1850, le réseau ferroviaire s’étend et entraîne une vente plus importante des cochons. Et plus particulièrement dans le midi de la France, grâce à l’intermédiaire d’ouvriers espagnols et portugais. Le troc porcs contre vin des Corbières fait des heureux !
Entre 1830 et 1930, le siècle d’or du porc cul noir
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A cette époque, on compte plus de cochon que d’habitants. A St Yrieix, la renommée de la principale foire attire les éleveurs qui espèrent remporter les concours prestigieux. C’est là que le premier livre de généalogie de la race du porc cul noir est élaboré.
La disparition de l’espèce
La fin de la seconde guerre mondiale sonne le glas du porc cul noir. Le cochon demande deux années pour se développer et l’on a plus le temps d’attendre. Après la guerre, la famine guette dans les campagnes, il faut produire vite et en quantité. En 1947, les tickets de rationnement font encore parti du quotidien.
Dans les années 60, l’alimentation à base de porc cul noir est jugée trop grasse et peut être source de cholestérol. Ces raisons médicales invoquées auront le mot de la fin. "
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Il y a 47 minutes
1 commentaire:
La croissance du porc.Il mangent presque deux kilo par jour et pèsent déjà 100 kilos au bout de six mois. Impressionnant. Ceci dit, les bretons devraient en élever moins, ce serait meilleurs pour leur eaux.
Source
http://www.fermes-ouvertes.fnsea.fr/animaux/images/basque.jpg
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