jeudi 30 janvier 2025

Paris en mai 68, Poitiers autour et alentours de 68

 En rangeant mes clés USB, je retrouve ce texte.

Paris en mai 68, Poitiers autour et alentours de 68

Je suis parti de Poitiers avec un ami de la Cité U Descartes (son père était gendarme).
Nous avons fait la route en stop. Le stop, je l'ai beaucoup pratiqué pendant mes études ... ainsi que le solex.
Nous sommes arrivés à Paris par une belle après-midi. C'était notre premier séjour à Paris. J'avais fait en stop le tour de l'Europe mais pas vu Paris.
Je me souviens du Louvre, de Notre-Dame ...

Et je fus étonné des murs crasseux !


Notre premier lieu visité fut la Halle aux Vins (la fac de sciences). …


Je me souviens de discussions la nuit près de la fontaine en bas du Boul'mich. Un vieux monsieur polytechnicien dont le père était ouvrier agricole et qui grâce aux instits, aux profs du lycée était devenu ingénieur discutant avec des étudiants au sujet de l'"université de classe", de l'"université bourgeoise"... Ça discutait partout …


Nous avons fait le tour des lieux dont parlait la radio. L'Odéon, la fac de droit d'Assas. Nous avons passé la nuit à dormir dans la fac. La nuit a été tranquille. Mais il y avait une horloge qui avait un affichage comme celui qu'on avait dans les gares. Le passage de minutes faisait du bruit.


Nous étions dans la cour de la Sorbonne quand De Gaulle a fait son discours. Nous avions dû aller au bureau des Katangais. J'ai perdu mon "autorisation de photographier" qui me fut octroyée alors. Mon copain avait peur qu'on lui demande ses papiers qui portaient son adresse : une gendarmerie.

Nous sommes partis voir la manif sur les Champs Élysées suite au discours de De Gaulle. Je me souviens que dans la Sorbonne il y eu une certaine débandade.


Je ne sais plus où nous avons pu dormir la seconde nuit. Peut-être que nous n'avons dormi qu'une nuit à Paris. Nous avons beaucoup marché. Je n'ai connu ni le métro ni le bus parisien !


Quand l'essence est revenue, les relations dans les rues furent moins sympathiques. J'ai raconté ici notre retour en stop à Poitiers.

 



A Poitiers, je me souviens d'une AG où se sont pointés bien des étudiants que nous avions rarement vus sur les bancs des amphis.



En 68, entrait en vigueur une loi qui disait qu'on ne pouvait faire la première année (les deux premières années) en plus de 4 ans (ou quelque chose d'approché).



Cette loi me semble avoir été très importante dans le départ des « grèves » d'étudiants, au moins en province. Je n'ai jamais vu ce point signalé dans les papiers publiés lors des anniversaires de mai 68.



Alors les étudiants concernés (j'en connaissais de vrais fils de riches bourgeois), ont été pour la suppression des examens. Nous étions plusieurs à ne pas apprécier. Ceux qui travaillaient un mois pendant les vacances puis pendant un autre mois voyageaient. Et qui étaient reçus à la première session. 


Les profs (démagos, je l'ai compris en septembre) n'ont rien dit ou ont suivi la majorité de l'AG faisant comme si ils étaient d'accord avec des revendications comme celle leur demandant d'éviter la loterie de certains sujets d'examen : un sujet sur un chapitre ou même seulement un paragraphe d'un cours. Il y eu de beaux discours. Même des discours relatifs à la pédagogie (!?).

Et en septembre, les sujets distribués furent ... ceux de juin. Sans doute pour économiser du papier et protéger des arbres. Ben couillon ! comme on dit à Poitiers, ben dame ! comme on dit à Nantes ! et boudu con ! comme on dit à Toulouse.

Ma première manif en 68 fut de passer sous les amphis de la fac (face à Notre Dame la Grande) avec des panneaux sur lesquels était inscrit : " point, retour à la ligne". Mais tous les cours ne tombaient pas sous cette critique ! Mais beaucoup ressemblaient à une dictée. Je me souviens d'un prof dont un courant d'air avait fait tomber des feuilles. Sans difficulté il a sauté plusieurs pages.

Je me souviens que Hughes Aufray devait faire un concert (il me semble sur la place de la fac de droit) et qu'il fut annulé et remplacé en discussion. Mais c'est vague dans ma mémoire.

Tout n'était pas bon avant 68. en Sc. Éco, il n'y avait pas de stages, les TD (quand il y en avait) en sciences éco (sauf ceux de maths et de proba) n'avaient de TD que le nom. Je me souviens. L'assistant (qui ignorait ce que faisait le prof en cours) distribuait lors de la première séance, une liste d'exposés et demandait qu'on lui donne une liste d'affectation. Puis fixait le calendrier des exposés. Avant la fin de chaque séance, il s'assurait que l'étudiant qui devait faire le prochain exposé serait bien présent. Lors de la séance, il n'y avait aucune critique (je connais de mes étudiants qui auraient très apprécié !), aucun conseil. Pas d'information sur les débouchés (j'ai eu de telles infos quand j'ai fait l'IAE). En sciences éco on était formés pour devenir ministre des finances ! 


Quelques uns d'entre nous, avaient passé un concours des Impôts. Ils étaient payés pour suivre la licence. Ils avaient quelques cours aux Impôts par mois. Et s'ils n'étaient pas reçu au concours à la fin de la licence, ils étaient libres de faire ce qu'ils voulaient. Et ils avaient souvent une voiture qui nous permettait de sortir du campus le we.

Mais finalement, on a dû se débrouiller et comme j'ai enseigné l'informatique à une époque où dans ma spécialité, il n'y avait pas de livres, j'étais ...formé !
C'est aussi parce que j'avais vécu cela en fac que j'ai choisi d'enseigner en IUT où j'ai pu travailler (le terme est trop dur ! J'y ai pris bien du plaisir) en toute liberté et pleine responsabilité. Et ma formation m'a bien servi. Je me sers toujours de tous les cours que j'ai suivis en fac. L'enseignement qui manquait est celui de logique. Et surtout un apprentissage de l'abstraction à partir du réel. J'ai été particulièrement choqué par des "modèles économiques" où un épsilon "expliquait" 80 % du phénomène. Disons un esprit d'ingénieur. Ou un peu plus de science. En fait, la France avait des ingénieurs économistes de très bon niveau. Mais l'enseignement n'avait guère évolué.

A la Cité U

J'étais président de l'asso des résidents de la Cité U Descartes (Monsieur Bouffard en était le directeur), le CERCUD (cercle des résidents de la CU Descartes). A Poitiers, j'ai vécu à la Cité U Rabelais puis à la Cité U Descartes. J'en suis très fier. Rabelais, Descartes ! A la Cité U je me souviens des GTU (Groupes de Travail Universitaires) dans les "salles de travail". En mai, je me souviens des dimanches où des carabins commençaient à travailler dès 4- 5 heures du matin. Quand on en avait marre, l'un de nous allait chercher un copain pour une partie de ping-pong et une bonne suée.

Alain Mercier (étudiant en droit, frère d'un ancien Grand-Maître de l'Ordre du Bitard (L.S.T)) a monté une discothèque où il y avait pas mal d'orgue dont il était amateur. Nous avions obtenu un abonnement au Monde où Jacques Fayau m'a trouvé une annonce d'un stage "Connaissance de la Suède". Un stage extra organisé par l'Université de Stockholm (participants divers dont des députés français). M'intéressant aux tarifs publics (mon mémoire a porté sur Déficit et tarification à la Sncf), j'ai pu rencontrer le ministre des transports ...
Nous avons organisé l'expo des dessins du Canard Enchaîné.
Quand j'étais en DES, j'ai été veilleur de nuit à la Cité U (pas très longtemps : le matin je n'arrivais pas à me réveiller et le boulanger trouvait la porte close quand il portait le pain pour le petit déj). Veilleur de nuit, j'en ai vu des choses ...
Je me souviens d'un étudiant (?) japonais qui liquidait plusieurs bouteilles de cognac (Napoléon, napoléon était ce qu'il connaissait le mieux en français) par jour. Sa chambre en était pleine. Un jour de chaleur, il reçut une "bombe d'eau" (je ne sais si cela se pratique toujours) ... et tira avec une arme à feu en direction de la fenêtre d'où était partie la "bombe"...

Je me souviens que certains entraient avec un fille mais passaient à quatre pattes pour se cacher du veilleur. Et pourtant, ils étaient majeurs pénal. Ils étaient bons pour le service. Et j'avais des étudiants dans ma promo qui avaient frôlé la guerre d'Algérie ...
Je me souviens du veilleur de la Cité Rabelais et ses "ben couillons", "vingt dieux la belle église", du "bizuth Magnan" qui les soirs de printemps faisait le tour de la cité en proclamant "dormez dormez braves gens, que le seigneur Dieu vous ait sous sa sainte garde". Et des semaines estudiantines, du Grand Bitardier ramené des bois de Chanteloup sur un tonneau tiré par un cheval pour défiler dans Poitiers. Des visites nocturnes aux Moines de Ligugé et des discussions philosophiques autour des verres servis par les moines, des "déjeuners" sur la Pierre Levée. ... des "Monsieur l'étudiant" des coiffeurs, des commerçants ...

De l'époque d'avant le self-service au RU. Les filles ne devaient pas aller chercher l'eau (sinon concert de cuillères sur les pots à eau métalliques). Elles devaient donc se mettre à des tables mixtes. J'ai appris beaucoup de choses à table au RU, surtout quand je tombais à une table de carabins rentrant de gardes.


P.S.
Je n'ai pas entendu sur les ondes radio cette vérité mathématiques : 68 a annoncé 69 !
Le chanteur n'a pas manqué de le remarquer !

La numérologie, voila la science qui doit pénétrer nos universités. Si elles veulent être "au monde", "dans le monde". Madame le Ministre, à vos comités théodules. Pas de problème pour trouver des membres. Bien des profs seront fort heureux de quitter leurs classes pour les lambris du ministère.

P.S. Et la "société de consommation" ?
Quid 40 ans après ? et dans l'"après 68". Succès ou échec des discours ?


mercredi 29 janvier 2025

In memoriam, Aimé Langlet

 Le hasard ... en attente chez mon banquier "populaire", je tombe sur Ouest-France ouvert à la page des annonces de décès. Et encore un décès d'un ancien collègue de l'IUT ! 

Treillières, Sucé-sur-Erdre
Versailles (78)
Mme Annie Langlet, son épouse;
Françoise et Jean-Yves Marzellière,
Patrick Langlet,
Isabelle et François Lesecq,
ses enfants;
ses petits-enfants
et son arrière-petite-fille ainsi que toute la famille ont la tristesse de vous faire part du décès de
Monsieur Aimé LANGLET
survenu à l'âge de 86 ans.
La cérémonie religieuse sera célébrée vendredi 31 janvier 2025, à 10 heures, en l'église de Treillières (44).

 Aimé devait être ingénieur de l'ENSM qui abritait l'IUT de Nantes (sauf le département GEA qui était dans des préfas à la fac des sciences avant que ces préfas ne soient remplacés par l'Institut des Matériaux de Nantes). Comme dans pas mal d'universités, les facs n'avaient pas voulu des IUT. Ce qui me rappelait les manifs contre le Plan Fouchet. Ensuite j'ai vu des opposants aux IUT qui en étaient de farouches défenseurs. Cela forme pour la vie ! Et c'est ainsi qu'à Nantes, les chefs de départements et beaucoup d'enseignants étaient des anciens de l'ENSM.

Aimé fut vice-président du Conseil des sages de Treillières. Et a organisé une formation pour les vieux conducteurs. Je me souviens de son militantisme pour arrêter l’hécatombe sur la route de Nantes à Rennes. Il fut un temps où nous allions à des réunions de recherche en informatique à Rennes, temps qui fut court car la route me faisait peur. Comme celle de Bressuire à Limoges !

En 1989, Kofi Yamgnane, ancien Secrétaire d’État, a souhaité mettre en place une instance CONSEIL DES SAGES® dont il est le « père fondateur » en France.
La première instance CONSEIL DES SAGES® a été créé à Saint-Coulitz (29), commune dont il était le Maire.

Je me souviens quand Aimé Langlet a fait un CAP pour construire un voilier en aluminium. Une fois le voilier construit, je crois me souvenir qu'il a bien peu navigué. C'est connu, avec un voilier on est content quand on l'acquiert et ... quand on le vend.

C'est lui qui s'est occupé du projet de construction de l'IUT à la Chantrerie à Carquefou. 

Sa fille fut étudiante au département informatique.

Un collègue qui a beaucoup apporté à l'IUT de Nantes.

mardi 21 janvier 2025

Henry Miller et la Dordogne, Perpetuis futuris temporibus duraturam or “It will last into endless future times”

 L'autre jour, à la "boite à livres" du SuperU de mon quartier, j'ai trouvé ce livre ! je connaissais le titre, et bien sûr les phrases d'Henry Miller. 

" Rien ne m’empêchera de croire que cette grande et pacifique région de France est destinée à demeurer éternellement un lieu sacré pour l’homme et que, lorsque la grand-ville aura fini d’exterminer les poètes, leurs successeurs trouveront ici refuge et berceau. 

" Cette visite à la Dordogne fut pour moi, je le répète, d'une importance capitale : il m'en reste un espoir pour l'avenir de l'espèce, et même de notre planète. Il se peut qu'un jour la France cesse d'exister, mais la Dordogne survivra, tout comme les rêves dont se nourrit l'âme humaine."

Henry Miller in " Le colosse de Maroussi "

 

C'est sans doute à cause de Miller qu'il me faut préciser de nos jours où on est très américanisés (même si on est aussi très faux-culs avec les Youessas !) que mon Henri s'écrit avec un "i" et non un "i grec" ! Pour Miller le '"i grec" se justifie par le contenu de ce livre. 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Henry_Miller

" Henry Miller a été durant sa jeunesse un grand admirateur de l’écrivain Knut Hamsun ainsi que de Blaise Cendrars, qui fut également son ami et un des premiers écrivains de renom à reconnaître son talent littéraire "

Cendrars est un de mes écrivains préférés

https://lefenetrou.blogspot.com/2022/08/quelle-ville-de-dordogne-relie-gaston.html

Quelle ville de Dordogne relie Gaston Monerville, Jean Galmot, Nantes, La Guyane et Blaise Cendrars ?

https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Colosse_de_Maroussi

Mais je n'avais jamais eu le livre entre les mains. Miller est allé à Domme et il a profité du point de vue. Lisez ...

On est revenu à Domme il y a deux ans. Nos voisins étaient en vacances au bord de la Dordogne. Quelle vue ! 

 

" Quelques mois avant la guerre, je décidais de prendre de longues vacances. Depuis longtemps j'avais envie, entre autres, de visiter la vallée de la Dordogne. Je bouclais donc ma valise et pris le train pour Rocamadour où je débarquais de bonne heure, un matin, vers le lever du soleil, la lune brillant encore d'un éclat vif dans le ciel. 
Coup de génie, de ma part, cette idée d'explorer la région de la Dordogne avant de me plonger dans l'illumination millénaire du monde grec. Rien que le coup d’œil sur la rivière noire et mystérieuse, du haut de la magnifique falaise debout à l'orée de Domme, suffit pour vous emplir d'un sentiment de gratitude impérissable. 
Pour moi, cette rivière, ce pays appartiennent au poète Rainer Maria Rilke. Ce n'est pas plus la France que l'Autriche, ni même que l'Europe : c'est la terre d'enchantement jalousement marquée par les poètes et qu'eux seuls ont le droit de revendiquer comme leur. Ce qui se rapproche le plus du paradis, en attendant la Grèce. Le paradis des Français, mettons, par manière de concession. Un paradis, en fait, dont l'existence doit remonter à des milliers et des milliers d'années. 
Je suis convaincu que c'était bien cela pour l'homme de Cro-Magnon, malgré le témoignage fossilisé des formidables grottes, qui indique des conditions de vie plutôt stupéfiantes et terrifiantes. Rien ne m'empêchera de croire que si l'homme de Cro-Magnon s'installa ici, c'est qu'il était extrêmement intelligent, avec un sens de la beauté très développé. Rien ne m'empêchera de croire que le sentiment religieux avait déjà atteint en lui un haut degré de développement et qu'il a fleuri en ces lieux, alors même que l'homme vivait comme une bête au fond des cavernes. Rien ne m'empêchera de croire que cette grande et pacifique région de France est destinée à demeurer éternellement un lieu sacré pour l'homme et que, lorsque la grand-ville aura fini d'exterminer les poètes, leurs successeurs trouveront ici refuge et berceau. 
Cette visite à la Dordogne fut pour moi, je le répète, d'une importance capitale : il m'en reste un espoir pour l'avenir de l'espèce, et même de notre planète. Il se peut qu'un jour la France cesse d'exister, mais la Dordogne survivra, tout comme les rêves, dont se nourrit l'âme humaine. "

Et avant-hier le voisin à qui j'avais porté ce livre, est allé me chercher le sien !


Ce me rappelle la devise du 

https://simple.wikipedia.org/wiki/Trinity_College_Dublin

 Perpetuis futuris temporibus duraturam or 

“It will last into endless future times”

La lampe à contrepoids décrite par Georges Perec

 


 

" Sur la table, il y aurait eu une toile cirée à petites carreaux bleus ; au-dessus de la table, il y aurait eu une suspension avec un abat-jour presque en forme d'assiette, en porcelaine blanche ou en tôle émaillée, et un système de poulies avec un contrepoids en forme de poire. Puis je serai allé chercher mon cartable, j'aurais sorti mon livre, mes cahiers et mon plumier de bois, je les aurais posés sur la table et j'aurais fait mes devoirs. C'est comme ça que ça se passait dans mes livres de classe. "

Georges Perec, W ou le souvenir de l'enfance, L'Imaginaire, Gallimard

Sur la photo on voit la lampe à contrepoids. Avant d'être installée à Bourdoux, elle était au 2 Place du marché à Saint-Yrieix-la-Perche au dessus de la table en merisier (que j'ai portée à Nantes et au-dessus de laquelle il y a une telle lampe, mais de fabrication des années 70

 


). Deux des "pots" sur la cheminée sont des faisselles en terre vernissée qu'utilisait l'arrière-grand-mère. Le petit porte un tablier confectionné par mon père.


Merci à mon voisin ami Guillaume de m'avoir prêté le livre de Perec.


P.S.

J'ai transformé les lyres ramenées de St-Yrieix en luminaire. J'ai aussi l'abat-jour en porcelaine mais je n'ai pas réussi à l'intégrer dans les lyres (on voit les attaches sur la photo). Mon père m'a dit que ces lyres avaient des fuites de gaz de ville. Ah le souvenir des charrettes tirées par un cheval qui amenaient la houille de la gare SNCF de St-Yrieix à l'usine à gaz du Pont Las Bordas !

https://saintyrieixlaperche.wordpress.com/2013/04/20/saint-yrieix-la-perche-lusine-a-gaz-les-abattoirs-les-pompes-funebres-2/




lundi 20 janvier 2025

Temple Hokoji , 3-8-6 Nishi-Nippori, Arakawa-ku, Tokyo

 

https://lefenetrou.blogspot.com/2015/12/souvenirs-du-japon-aout-1972.html

https://fr.wikipedia.org/wiki/Religion_au_Japon

J'ai retrouvé le temple où avec Jacques mon ami de la Cité U Descartes à Poitiers nous avons vécu, reçus par Monsieur Takeshima et sa femme. Kazuma Takeshima était prêtre résident de ce temple bouddhiste.

https://fr.aroundus.com/p/11754259-hoko-ji 

https://www.tripadvisor.com/Attraction_Review-g14134375-d10063801-Reviews-Hoko_ji_Temple-Nishinippori_Arakawa_Tokyo_Tokyo_Prefecture_Kanto.html

J'ai traduit (Gougueule !) le texte de Wikipedia en japonais.


 A gauche, madame et monsieur Takeshima.



 Quasiment rien n'a changé. Mais je n'ai pas revu l'O furo !

https://fr.wikipedia.org/wiki/Furo

Je ne sais plus si c'est chez eux ou chez le responsable SERVAS

https://fr.wikipedia.org/wiki/Servas_Open_Doors

 du Japon, Monsieur Amano que le bain était dans une cuve en pierre.


Temple Hokoji Adresse : 3-8-6 Nishi-Nippori, Arakawa-ku, Tokyo  

Emplacement 35°43'46.0"N 139°45'59.3"E 

Coordonnées : 35°43'46.0"N 139°45'59.3"E 

Nom de la montagne : Mont Nissho Secte Hokke, école Jinmon Année de fondation : 1650 (1650)  

Fondateur Masanori Saigo  

Fondateur : Kenjuin Nichietsu Chuko Gyohoin Nichietsu  

Numéro d'entreprise 1011505000342  


 https://fr.wikipedia.org/wiki/Nichiren_Sh%C5%AB 

L'école, fondée en 1253 par Nichiren, est d'abord appelée Hokke-shū (« école du Lotus »), mais afin de la distinguer du Tendai-shū, couramment appelé Tendai Hokke-shū, le nom de Nichiren Hokke-shū est utilisé, ensuite abrégé en Nichiren-shū

 https://www.japanesewiki.com/Buddhism/The%20Jinmon%20School%20of%20the%20Hokke%20Sect.html  

In 1951, breaking away from the Hokke Sect, the former Nichijin school faction became referred to as the Hokke sect Jinmon school.

Je lis dans un commentaire tripadvisor : "Un temple de l'école Jinmon de la secte Hokke situé à côté de Fujimi-zakashita dans le village de Higurashi. Il a été construit pour la première fois à Akasaka Hitotsugi en 1626 et a ensuite été déplacé plusieurs fois avant d'être finalement déplacé à son emplacement actuel après la restauration Meiji."

"Le temple Hokkoji, un temple de la secte Nichiren, est situé le long d'un passage étroit en direction du nord de la rue commerçante Yanaka Ginza." 

Monument commémoratif du garçon aviateur

 



Devant le portail se trouve un monument aux jeunes aviateurs de la Seconde Guerre mondiale (érigé le 21 mars 1970).

À côté du cénotaphe, il est écrit : « Depuis l'incident de Nomonhan jusqu'à la fin de la guerre, 45 000 personnes sont allées sur le champ de bataille en tant que jeunes aviateurs de l'armée, et le nombre de personnes qui ont volé dans les airs, sur terre et sur mer. est infini. Nous nous sommes réunis pour établir ce mémorial afin d'offrir nos sincères condoléances, et nous espérons que le cœur des personnes qui vont et viennent nous accorderons un moment de révérence. Ce cénotaphe a été érigé avec l'aide des disciples du prêtre en chef de l'époque, qui devint plus tard prêtre en chef, qui servit comme instructeurs à l'école des jeunes aviateurs de l'armée d'Otsu et dont les étudiants s'installèrent plus tard à Tokyo et devinrent croyants dans ce temple.

Note de bas de page

Il existe diverses théories sur la date, notamment les années 1620. Lieu de naissance de M. Saigo Mikawa. Les descendants des membres furent éliminés et cessèrent d'être des daimyo, mais devinrent des hatamoto. Sur l'incident de Nomonhan https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Khalkhin_Gol https://fr.wikipedia.org/wiki/1re_arm%C3%A9e_(Japon)

 

https://en.wikipedia.org/wiki/Daimyo

Un daimyo ou daïmio (大名, daimyō?, litt. « grand nom ») est un titre nobiliaire japonais.

Ce terme désigne les principaux gouverneurs de provinces issus de la classe militaire qui régnaient sur le Japon sous les ordres du shogun, de l’époque de Muromachi (1336-1573), à celle d’Edo (1603-1868).

 https://fr.wikipedia.org/wiki/Hatamoto

Un hatamoto (旗本?, « sous les drapeaux ») est dans le Japon féodal un garde officiel d'un daimyo ou d'un shogun. Caractérisés par l'utilisation du nodachi, ils sont souvent utilisés comme une force d'élite et en renfort rapide au service direct du shogunat Tokugawa1. Contrairement aux daimyos, ils n'ont pas l'obligation de sankin-kōtai et possèdent un domaine de moins de 10 000 koku, leurs domaines étant groupés autour d'Edo.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Goshuin

"Un shuin (朱印?) est un sceau donné aux fidèles et aux visiteurs des sanctuaires shinto et des temples bouddhistes au Japon. Les sceaux sont souvent rassemblés dans un livret dédié, appelés shuinchō (朱印帳?). Ces carnets sont vendus dans les sanctuaires et les temples1. ces tampons peuvent parfois également être appelé « Go-shuin (御朱印) » à titre honorifique. " 

 


 

Et si nous revenions au Japon ?

https://www.myatlas.com/Claire_Panda/un-ete-au-japon

 Ce qui me remet en mémoire une triste année. J'avais payé avion et hôtel pour aller présenter un "papier" à une conférence à Tokyo en 1997. Mais j'ai appris l'état de santé de mon père. J'ai préféré annuler. Je ne vous raconte pas l'attitude de la cie d'assurances. 

Avec   le site de l'IEEE je retrouve les dates et le lieu. La conférence n'était pas à Tokyo mais à Hiroshima.

(extrait de mon carnet de voyage en 1972)

Vous avez vu la date ? année du calendrier japonais !

https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%88re_Sh%C5%8Dwa_(1926-1989)


Formal Engineering Methods, International Conference on Nov. 12 1997 to Nov. 14 1997; Hiroshima, JAPAN SBN: 0-8186-8002-4

Et le titre était Formal specification of dynamic constraints with the B method

On aurait dû faire la conf au Japon et non à Nantes en mai 2025 ! https://lefenetrou.blogspot.com/2025/01/the-b-method-from-research-to-teaching.html

Une des poupées qui sont sur cette table (en merisier du Limousin, table des ancêtres) vous l'avez vu sur la table de la famille Takhesima !

vendredi 17 janvier 2025

"" Ah ! le Limousin ! Toute mon enfance ! La Briance aux mille reflets, le petit pont de pierres de Solignac ..." Eric Chevillard

 Je "suis" le blog d'Eric Chevillard, 

https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89ric_Chevillard

 

qui par ses écrits m'a appris qu'il connaît la Briance. Il doit aussi connaître la chanson que me chantait mon père quand on passait sur le pont en allant de St-Yrieix à Limoges.

 https://saintyrieixlaperche.wordpress.com/2018/12/11/lo-brianco-lhymne-des-limousins/

Et voici l'original de la chanson 

https://www.youtube.com/watch?v=-OLWn4eTtlw&t=7s 

https://autofictif.blogspot.com/2025/01/5764.html


" Ah ! le Limousin ! Toute mon enfance ! La Briance aux mille reflets, le petit pont de pierres de Solignac, les vertes prairies semées de blancs moutons, les cèpes charnus dans les forêts ombreuses, les étangs poissonneux… C’est si loin… Et quelle émotion donc quand je reçois aujourd’hui les appels à cotisation puis les mises en demeure et les menaces de saisie de l’URSSAF Limousin qui administre désormais la Sécurité Sociale des auteurs ! J’ai grand peine à contenir mes pleurs. "


Quoi ! l'URSSAF Limousin ! mais il faut qu'il contacte d'urgence François Hollande ! Notre François pour sauver la France a supprimé le Limousin de la carte !


https://www.youtube.com/watch?v=wLdKzfqeDCQ

https://www.youtube.com/watch?v=1kJmVMq1oNc

" Éric Chevillard, né un 18 juin à la Roche-sur-Yon, anciennement Napoléon-Vendée, il ne s'endort pas pour autant sur ses lauriers puisqu'on le voit encore effectuer bravement ses premiers pas cours Cambronne, à Nantes. Il a deux ans lorsqu'il met un terme à sa carrière de héros national. Il brise alors son sabre sur son genou puis raconte à sa mère qu'il s'est écorché en tombant de cette balançoire et elle feint gentiment de le croire.

Ensuite, il écrit. Purs morceaux de délire selon certains, ses livres sont pourtant l'œuvre d'un logicien fanatique. L'humour est la conséquence imprévue de ses rigoureux travaux.

Il partage son temps entre la France (trente-neuf années) et le Mali (cinq semaines). Hier encore, un de ses biographes est mort d'ennui. "

Éric Chevillard

Il a oublié de parler de Solignac et du Vigen ! 



Messaline, Meretrix Augusta , la "putain impériale"

Nous recopions un "fil" de X. Oui il y a des choses très bien sur X ! beaucoup mieux que sur Fessebouc. 

 



 

" Étudions aujourd'hui cette fabuleuse intaille romaine en cornaline du Ier siècle conservée à Berlin. 

 

 Elle représente Messaline la sulfureuse troisième épouse de l'empereur Claude... 

Agée de 30 ans de moins que l'empereur, elle est connue par les auteurs antiques pour son insatiable appétit sexuel voire nymphomanie, qui lui valut le surnom de Meretrix Augusta , la "putain impériale". 

On la voit ici pensive face à une edicula (petite chapelle) où elle adresse une oraison à une statuette de Priape, dieu des plaisirs de la chair, mais aussi de la fertilité, des vergers et des jardins, des marins et des pêcheurs, entre autres. Sur l'autre face, un escargot est cerné par 7 phallus, avec une inscription, souvent mal traduite dans la bibliographie, et qu'il faut comprendre ainsi : Messal(ina) (uxor) Claudi, invicta: Messaline, (épouse) de Claude, invaincue... Cet autre surnom d'Invicta fait référence a une caricature rapportée par Pline, où l'impératrice aurait résisté pendant des heures à l'assaut de 14 amants qu'elle épuisat.. Il paraitrait même qu'elle était très fière de ce surnom... Le petit escargot, animal hermaphrodite, est a la fois symbole de lubricité et d'appétit sexuel pour tout ce qui passe à sa portée mais aussi de la fécondité. Les phallus qui l'encerclent sont autant de fascinus qui détournent le mauvais œil."

 

J'ai raté ça à Berlin, mais je n'ai pas raté le musée de Naples et sa salle réservée aux dignitaires de l'Ordre du Vénéré Bitard (LST) des escholiers pictaves.

 

 

jeudi 16 janvier 2025

The B method : from Research to Teaching, 计算机科学名人堂:Jean-Raymond Abrial Panthéon de l'informatique : Jean-Raymond Abrial

https://teachingbconference.blogspot.com/ 

 

La première conférence sur la méthode B eut lieu dans l'amphithéâtre du musée Dobrée à Nantes en 1995 !

  https://teachingbconference.blogspot.com/2016/03/z-twenty-years-on-what-is-its-future.html 

A Nantes, le 27 mai 2025 cette conférence va revivre à la Cité des Congrès avec le sujet suivant :  

 

J.R. Abrial, un pionnier du développement scientifique des langages informatiques et des méthodes formelles et de leur application à grande échelle dans l’industrie 

 

Vingt ans plus tard !

 

The following conferences have explicitly included the B-Method and/or Event-B: 

 

 Z2B Conference, Nantes, France, 10–12 October 1995 First B Conference, Nantes, France, 25–27 November 1996 

 

 Second B Conference, Montpellier, France, 22–24 April 1998 

ZB 2000, York, United Kingdom, 28 August – 2 September 2000

 ZB 2002, Grenoble, France, 23–25 January 2002 

ZB 2003, Turku, Finland, 4–6 June 2003 

ZB 2005, Guildford, United Kingdom, 2005 

B 2007, Besançon, France, 2007 

 B, from research to teaching, Nantes, France, 16 June 2008 

B, from research to teaching, Nantes, France, 8 June 2009 

B, from research to teaching, Nantes, France, 7 June 2010 

 ABZ 2008, British Computer Society, London, United Kingdom, 16–18 September 2008 

ABZ 2010, Orford, Québec, Canada, 23–25 February 2010 

 ABZ 2012, Pisa, Italy, 18–22 June 2012

 ABZ 2014, Toulouse, France, 2–6 June 2014 

ABZ 2016, Linz, Austria, 23–27 May 2016 

ABZ 2018, Southampton, United Kingdom, 2018 

ABZ 2020, Ulm, Germany, 2021 (delayed due to the COVID-19 pandemic) 

 ABZ 2021, Ulm, Germany, 2021 ABZ 2023, Nancy, France 

ABZ 2024, Bergamo, Italie ABZ 2025, Dusseldorf, Allemagne  

 

 A Nantes, le 27 mai 2025

Ce colloque reliera les travaux de J.R. Abrial, du langage LTR développé au Centre de programmation de la marine en passant par le SGBD Socrate développé à l’IMAG de Grenoble et qui furent utilisés à l'arsenal d'Indret, sa participation à la définition du langage ADA, l’invention de la notation formelle Z, puis la méthode de spécification formelle B, suivie de Event B et du projet de plateforme logicielle Rodin 

 

Certes il y a la Chine ! https://blog.sciencenet.cn/blog-1225851-847436.html 

Et le traducteur Google donne pour : 计算机科学名人堂:Jean-Raymond Abrial Panthéon de l'informatique : Jean-Raymond Abrial et 

ailleurs https://www.youtube.com/watch?v=GGSYlBYidXc 

 Mais il y a aussi... Nantes !  

https://js.univ-nantes.fr/  

 

Quelques cours :  

https://teachingbconference.blogspot.com/2016/03/introduction-la-methode-b-jr-abrial.html  

https://teachingbconference.blogspot.com/2018/01/lectures-of-jean-raymond-abrial-on-b.html 

 https://www.youtube.com/watch?v=fSWZWXx5ixc 

 

On recherche le texte de J.R. Abrial Spécifier ou comment maîtriser l'abstrait, TSI, Vol 3, N° 3, 1984, pp. 201-219  

Pas trouvé en France où dans les BU on jette tout livre d'informatique de plus de 5 ans, alors pour les revues !!! Mais j'ai trouvé en Australie ! J'y connais un prof qui y enseigne B. Je vais demander à la BU de Nantes de me payer le voyage. Il paraît que la Grande Barrière de corail est malade. Je vais la revoir.  https://lefenetrou.blogspot.com/2007/03/magnetic-isalnd-townsville-queensland.html

 

Pourquoi Z, B ? 

 

Pierre Dac vous le dira ! 

 

" Voici les chiffres communiqués par les services de la statistique et intéressant la période comprise entre le 2 juillet et le 4 septembre : 545 285 ; 6 282 826 ; 1 285 938 743,601 ; 601 ; 602 ; 603 ; 604 ; 605 ; 106 ; 206 ; 306 ; 406 ; 506 ; 983 ; 882 ; 780 ; 680 ; 579. Nous ne savons pas à quoi se rapportent ces chiffres, mais nous sommes heureux de les communiquer à nos lecteurs qui auront ainsi toute latitude de les adapter suivant leur goût ou leur appréciation. " Pierre Dac

jeudi 9 janvier 2025

Le certangle (Bubtangle), Introduction à la boxologie

 Le certangle

Voici un autre terme que j'ai retrouvé sur la Toile. Mais sans la source. Alors voici ma contribution sur la Toile.
Dans mon Dictionnaire encyclopédique du génie logiciel, Masson, page 58 je cite Boar qui dans la défunte revue américaine Datamation, s'est amusé à proposer le Bubtangle. A l'époque, les américains utilisaient des bulles (des cercles) et des rectangles. Le Mac n'était pas encore né, avec ses belles icônes.


Extrait :


"Comme informaticien, j'ai été confronté à l'incompatibilité. Les compilateurs, les systèmes d'exploitation et même les symboles de 'processus' (le "Bubble") de Yourdon et De Marco vs les rectangles de l'Analyse structurée de Gane et Sarson) sont incompatibles. Je ne peux rien faire au sujet des systèmes d'exploitation ou des compilateurs mais j'ai une suggestion au sujet du symbole de 'processus'. Je propose à cet effet le Bubtangle *, une standardisation du symbole de 'processus'."
"Le Bubtangle offre à la communauté des informaticiens les avantages suivants :
- Il intégre les meilleures caractéristiques à la fois du cercle et du rectangle ;
- C'est un symbole internationalement reconnu ;
- Il sonne mieux que 'recle' ;
- Il est compatible vers le haut (ce qui n'est pas le cas de Cobol-80) et ne rend pas obsolète l'investissement actuel en technologie de la bulle ou du rectangle ;
- Il permettrait l'usage des bulles et des rectangles à de plus bas niveaux de décomposition, conservant ainsi l'investissement en diagrammes ;
- L'industrie nécessaire pour réaliser des millions de normographes de Bubtangles est prête du fait de la dépression ;
- Il éliminera la querelle Bulles/Rectangles ** et permettra aux équipes d'analyse de se focaliser sur d'autres thèmes ;
- Le Bubtangle est à 75% un rectangle et à 50% une bulle, ce qui fait un Bubtangle de 125% ;
- Il est non procédural, 'user friendly' ***, et relationnel **** ;
- Il fournit un terrain de rencontre pour les personnes fières de la bulle et celles fières des rectangles ;
- Il est compatible Ada" (Boar, Datamation *****)


* Je ne sais plus qui m'a proposé d'utiliser le terme certangle. S'il me lit, qu'il m'écrive. Je mettrai à jour immédiatement cette page !

** Chaque époque ne peut avoir sa "querelle des universaux" !

*** Les Français, qui n'ont pas lu Illich, disent "convivial"

**** Quelques années plus tard, on aurait dit "objet". Aujourdh'ui ? "Virtuel" ?

***** J'ai perdu la source et bien sûr, rien sur la Toile. Si quelqu'un a conservé l'article de Boar, qu'il me fasse signe.

La Vélidéale, pour aller à vélo (musculaire !) de Saint-Nazaire jusqu'au lac de Vassivière

 https://www.francevelotourisme.com/


 

Merdalors ! elle ne va pas de Nantes à Montaigu, pardon, j'en suis encore à mes années d'escholier pictave, la digue, la digue, je voulais dire, au Pays de Saint-Yrieix (la Perche).

Or on va m'interdire de rouler en ville avec ma voiture. Une diesel ! achetée à mon départ en retraite, un "break" même choix que mon père. Pour partir en urgence à Jumilhac quand sont annoncés 5 jours de beau temps. Avec tout le matériel de bricolage, le vélo réparé, etc, sans avoir à bourrer un coffre. Pourquoi une diesel ? Bé, les écolos pipeaux ne vous le disent pas, mais il y a plus de 12 ans, le diesel émettait moins de CO2 que l'essence. Et comme je composte depuis ma tendre enfance, que je n'aime pas rouler en ville en voiture, et pas trop d'ailleurs faire de la route surtout celle entre Bressuire et Bellac, je suis un écolo. Qui ne met pas son vélo à la casse au bout de 3 ans. Ni sa voiture. Qui sort triomphante du "Contrôle Technique" selon les mêmes critères que la Telsa d'Elon Musk  (faut voir son succès à Nantes !) ! Un conseil du contrôleur "comme vous faites peu de km, avant le contrôle, allez faire un tour sur la côte, et faites la "monter dans les tours", vroum, vroum et vous la décrasserez."  Quant aux limousines, on en a en Limousin, mais pas d'airports limousines comme Trump. Est-ce que chez Agnelle à St-Junien ils ont fini de préparer les gants de la dame Trump pour l'investiture ? Depuis que F. Hollande a supprimé le Limousin de la carte pour sauver la France, est-ce que Trump a l'idée de le récupérer ?

Savez-vous que rouler 100 km par an ça pollue autant que rouler 100 000 km par an ? c'est scientifique ! Il faudra que j'envoie mon bouquin et son chapitre sur la théorie de la mesure à ces messieurs d'en haut.



Le périph de Poitiers me sera interdit, à moins que je ne roule de nuit. Et je n'aime pas. 

Alors je pense à prendre le vélo. Mais pas sur la route ! sur une piste cyclable. Mais pas en gravier. J'ai tenté, on se casse la figure ! Sur 5 jours, il ne me restera pas beaucoup de temps pour lutter contre ces faux-acacias qui tentent de détruire la maison des ancêtres. Mon luxe ! 30 m2. Mais pas aux normes. Je n'ai pas voulu l'habiller des trucs (parait-il écolos ben couillon, encore Poitiers qui ressort), et comme je n'y vais pas quand il fait froid (i.e. pas chaud ET humide), je préfère le mur en pierre, monté avec un peu de chaux et ce qu'on appelle dans le coin, du tuf.

Voyons voir cette https://www.francevelotourisme.com/itineraire/la-velideale

Elle doit passer par des endroits dangereux, inhospitaliers ! car sur la légende je lis " Non renseigné: 190,58 km " en ce qui concerne le revêtement ! 


 

Je note qu'elle passe par Aixe/Vienne (donc pas loin de Saint-Yrieix ...mais sous-Aixe !) et qu'alors je peux filer vers Châlus (faudra que je vois pour éviter la nationale !) et de là vers Bussière-Galant puis Bourdoux en sous-bois !

mercredi 1 janvier 2025

In memoriam, Jacques Luguet

 En retour des mes vœux, j'apprends par sa fille,

https://www.ladepeche.fr/2022/06/21/toulouse-aux-carmes-apres-35-ans-de-sourires-nathalie-vend-ses-derniers-fromages-10386609.php

 

J'avais rencontré sa petite fille 

https://www.fromagesdesuisse.fr/storyroom/passion-fromager/emilie-cavero

au marché Victor Hugo que nous ne manquons jamais !

https://lefenetrou.blogspot.com/2023/05/o-toulouse.html 

 le décès de Jacques Luguet le 12 décembre 2024 à 84 ans à Toulouse.

 Toulouse.
Henriette LUGUET, son épouse ;
Nathalie et Vicente CAVERO,
Pascale et Philippe ROBERT,
ses filles et ses gendres ;
Emilie et Vincent LAUGA,
Julien et Marie CAVERO,
Pauline et Gaetan ROBERT,
Paul ROBERT,
ses petits enfants ;
Charles CAVERO, son arrière-petit-fils
ont la tristesse de vous faire part du décès de
M. Jacques LUGUET

ancien professeur d'université
et expert judiciaire prés la cour d'appel de Toulouse
survenu à l'âge de 84 ans.
Les obsèques religieuses seront célébrées
le mardi 17 décembre 2024, à 14 h 30
, en l'église Saint-François-Xavier de Toulouse.
Jacques LUGUET repose en la chambre funéraire de Portet-sur-Garonne.

 

 

J'ai rencontré la première fois Jacques Luguet quand j'ai fait le stage de formation d'enseignants pour les départements informatiques des IUT en 1971/72 à l'IUT de Montpellier. A Montpellier c'était un Limousin qui était l'organisateur, Robert Reix. Et on était des gens de sciences éco, de maths, de physique. A Toulouse, pour les diplômés en informatique, c'était Jacques Luguet l'organisateur. Un jour Jacques nous a reçu le groupe de Montpellier à Toulouse. Souvenirs...

Depuis j'ai beaucoup échangé avec lui. 

Je me souviens qu'il était expert judiciaire prés la cour d'appel de Toulouse. Et des grosses enveloppes de ses expertises que nous avions portées à la poste. Il avait de quoi illustrer ses cours en amphi avec des études de cas réelles.

En retraite, il faisait des marches dans Toulouse. Je fais comme lui quand j'y vais voir les petits-enfants.

Il y a quelques années, nous avons passé une après-midi chez lui.

Jacques fut l'un des créateurs de l'Association INFORSID qui a eu son siège chez lui pendant de nombreuses années.

J.P. Giraudin avec M. Adiba viennent de publier  l’ouvrage collectif 

« Du BIG DATA à l’IA - 60 ans d’expériences en traitement des
Données, des Informations et des Connaissances à Grenoble », 

https://www.uga-editions.com

où cette histoire est rappelée. Je retrouve ainsi l'année de la conférence Inforsid que nous avions organisé avec H. Briand à l'Abbaye de Fontevraud (où je reviendrai vivre pendant une semaine pour un projet avec des informaticiens des arsenaux français). C'était en 1986. Et Jacques Luguet portait sur son dos un thésard handicapé dans les escaliers de l'abbaye et dans les caves de Chinon. 

Et l'année de la conférence Inforsid de Biarritz, celle de 2004 ou celle de 1990 ? 

Et celle de Clermont-Ferrand en 1992. Je n'ai pas oublié le voyage en avion. Un tout petit où nous avons traversé un sacré orage, avec atterrissage sans visibilité sur une piste ruisselante.  

Et celle de Bagnères-de-Luchon organisé par Jacques. Quel dîner de conf dans une auberge alimentée en électricité par un petit barrage sur un torrent de montagne ! et les Pyrénées en fleurs ! C'était en 85. Avant ce fut Bandol et la Corse. En Corse ce fut à Campo Dell’Oro, à côté de l'aéroport d'Ajaccio. En 1983. Le 17 avril 81 c'était l'attentat lors de l'arrivée de V. Giscard d'Estaing.

http://inforsid.fr/docs/INFORSID-HDIC-4mai2024.pdf

Je découvre que c'est dans la Haute-Vienne que le nom est le plus répandu !

 
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