https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_des_Ballets_roses_(France)
L'affaire dite des « Ballets roses » est une affaire d'agressions sexuelles sur mineures qui défraie la chronique en France en 1959.
J'avais douze ans. Mais on n'avait pas de "réseaux sociaux" ! Ah ! oui, on n'avait pas de smart-phones !
J'avais quand même un peu compris car je lisais L'Aurore.
Dans Sexus Politicus (2006), les journalistes Christophe Deloire et Christophe Dubois écrivent :
« À soixante-treize ans, Le Troquer avait participé à des bacchanales avec sa maîtresse artiste peintre, mais surtout avec des adolescentes âgées de quatorze à vingt ans. Au programme des réjouissances collectives, façon soupers libertins de la Régence : séances de strip-tease, poses dénudées, plaisirs des sens agrémentés de coups de martinet, chorégraphies sensuelles. Des festivités se déroulaient dans l'atelier de la maîtresse, mais aussi au Palais-Bourbon, à l'Opéra ou encore au pavillon du Butard,
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pavillon_du_Butard
la résidence secondaire du président de l'Assemblée. Dans ces soirées libertines, Le Troquer enjolivait ses vieux jours en présence d'une cohorte de jeunes femmes, dont cinq mineures. Sur ces cinq, quatre avaient été amenées par un jeune homme [Pierre Sorlut]. Le Troquer disait de ce jeune homme qu'il était un garçon qui avait une bonne tenue, qui semblait être de bonne famille, qui était sympathique4. »
L'enquête établit que l'ex-chauffeur de la DST Pierre Sorlut qui se faisait passer pour un policier (il était en disponibilité) avait durant trois ans piégé des jeunes filles (la plus jeune aurait eu 14 ans et les plus âgées 20 ans selon certaines sources3, 12 et 18 ans selon d'autres12,13, alors que la majorité civile était à l’époque de 21 ans et la majorité sexuelle de 15 ans) en leur proposant de rencontrer des hommes qui promettaient, grâce à leurs relations, de favoriser leur carrière artistique. Fournies en alcool et en marijuana, elles exécutaient pour un public d'amateurs des spectacles érotiques dont certaines chorégraphies étaient imaginées par Elisabeth Pinajeff, dite « la comtesse de Pinajeff », une artiste peintre et fausse comtesse roumaine, ex-actrice, alors compagne d'André Le Troquer (d'où le nom de « ballets roses »). Persuadées de favoriser la carrière de leurs filles, certaines mères auraient été consentantes2.
Dans le film français sorti en 1970 Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas, mais... elle cause !, le personnage de Francine Marquette (interprété par Mireille Darc), animatrice de programme télé bon chic bon genre, est sur le point d'épouser un homme politique, lorsqu'elle fait l'objet d'un chantage pour avoir participé dans sa jeunesse à des « ballets roses ».
Les Ballets écarlates, sorti en 2007, film de Jean-Pierre Mocky, décrit un réseau de notables pédophiles dans une ville de province.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Ballets_%C3%A9carlates
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