lundi 22 mai 2023

" Les nouveaux messies" en Périgord vert (La Barde à la Coquille, Thiviers)

 Trouvé ce guide dans les livres donnés à la bibliothèque du grand séminaire de Nantes et en vente.

Si vous ne voulez pas que votre bibliothèque soit mise à la benne par vos héritiers, donnez à une telle institution. Les livres sont classés par des bénévoles (merci à l'ancien collègue !) , il est ainsi facile de faire ses recherches. Et ils sont vendus très peu cher.

Cliquez sur l'image pour l'agrandir


 

Ce livre dirigé par Dominique Richard a été publié en 1993

https://fr.wikipedia.org/wiki/Fanlac

Fanlac est le nom de l'éditeur qui est à Périgueux ! et fête ses 80 ans cette année

https://fanlac.com/

Christian Bélingard, un arédien, a publié chez Fanlac 

 

La fondation Cent-Familles a fermé en 2006 à La Barde.

https://www.cent-familles.fr/

https://www.cent-familles.fr/notre-histoire/ 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Luc_Lahaye

Le PNR Périgord-Limousin a maintenant son siège à La Barde.

https://paroissedethiviers.diocese24.fr/ordres-masculins/

Les Jésuites à La Barde 

"Les membres de la compagnie de Jésus eurent un rôle relativement complexe qui se manifesta sous différentes formes, jusqu’à Toulouse, Périgueux et Bordeaux. Localement, ce sont d’abord ses recruteurs qui arpentent la campagne pour remplir les bancs des futurs retraitants. Ce sont ses promoteurs qui animent la Jeunesse agricole catholique (JAC) dans la région. Ce sont ensuite ses prédicateurs qui participent à la vie des paroisses environnantes. Ce sont enfin certains de ses membres qui seront détachés à temps plein au service des paroisses.

 Notre-Dame-du-Bon-Conseil, maison d’exercices spirituels (je ne vais faire que quelques citations, je vous conseille la lecture du site sur cette histoire)

"La Barde cessa d’être un centre spirituel en 1983. Plus de vingt mille personnes y furent accueillis. Les Jésuites et certains laïques ne ménagèrent pas leurs efforts pour trouver à cette maison la meilleure utilisation.

Avant de poursuivre, relayons la conclusion du discours du P. Exbrayat à l’occasion du cinquantenaire de La Barde :

Quand on a besoin de bois, on n’hésite pas à couper un arbre rabougri dont les branches à moitié desséchées annoncent l’extinction prochaine de la vie. On hésite par contre à abattre un arbre vigoureux dont le ton vif du feuillage, les fruits abondants, témoignent de sa vitalité, de sa croissance continue, de son enracinement profond dans un sol riche… Y mettre la cognée paraîtrait un crime, une folie.

Selon le docteur Jacques Gay, Christine Laleu et Claude Boyer, habitants de La Coquille, unirent leurs efforts pour la faire acquérir par la commune de La Coquille. Dans un deuxième temps ils se mirent en recherche d’une œuvre sociale et pensèrent la trouver en la personne de Jean-Luc Lahaie (Sud-Ouest du 30 novembre 1986). Son association, peu enthousiaste au début, finit par se décider, à condition d’être locataire de la commune.

Le 24 avril 1987, le domaine et 33 hectares furent vendus à la commune de La Coquille pour 1.500.000 francs, à partir d’une estimation de 2.380.000 francs, ramenée au prix convenu en raison de son affectation à une œuvre à caractère social.

La somme fut reversée par la Compagnie de Jésus au nouveau locataire privilégié (location pour un franc symbolique) [18]. La fondation de Jean-Luc Lahaie pour l’enfance délaissée s’y installa, pour un temps très court. En effet, deux événements survinrent ; le premier fut l’opposition du préfet à une telle création car il estimait que les centres existants étaient suffisants. Le second fut la dissociation du ménage Lahaie ; Jean-Luc dut abandonner…

La commune tenta de prendre la suite (sessions de colonies de vacances, etc.) mais ce n’était pas suffisant.

Elle eut l’occasion de se défaire de la maison de La Barde en 2003 en la vendant l’association Zen Kansho, toujours présente à ce jour.

Elle rénova la vieille filature créée par Victor Gay ; elle allait devenir le siège de l’administration du Comité Syndical du Parc Naturel Régional auquel elle loue ces locaux.

Les bois ont été conservés au rang des communaux et leur gestion a été confiée à l’ONF…"

 Sainte-Marie


 
https://cartorum.fr/carte-postale/374160/la-coquille-la-coquille-couvent-sainte-marie

https://saintyrieixlaperche.wordpress.com/2020/08/27/lhopital-militaire-installe-au-couvent-de-sainte-marie-lhopital-benevole-n-63-bis-1e-guerre-mondiale/

https://saintyrieixlaperche.wordpress.com/2017/05/13/le-monastere-sainte-marie-a-la-coquille/ 

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Maurice Pagat

https://maitron.fr/spip.php?article243393

https://maitron.fr/spip.php?article243393, notice PAGAT Maurice par Geneviève Coudrais, version mise en ligne le 29 octobre 2021, dernière modification le 26 novembre 2021 

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https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2009/04/14/maurice-pagat-fondateur-du-premier-syndicat-des-chomeurs_1180504_3382.html

Figure emblématique du mouvement des chômeurs, Maurice Pagat est mort, lundi 2 mars, à Thiviers, en Dordogne, dans l'ancien couvent Saint-Paul qu'il avait transformé. Il avait 80 ans. Il a consacré l'essentiel de sa vie à la cause des sans-emploi.

Quand François Mitterrand est élu à la présidence de la République, en 1981, Maurice Pagat signe dans Le Monde un manifeste pour la création d'un syndicat des chômeurs. "Chômeur depuis un an, 53 ans, ancien animateur d'associations culturelles et sociales", signe-t-il alors.

Un an plus tard, il crée le premier Syndicat des chômeurs. La France compte alors 1 670 000 demandeurs d'emploi. Le taux de chômage est inférieur à 7 %, mais la tendance est implacable : des années 1970 à la fin de 1992, le nombre de demandeurs d'emploi passera de 300 000 à plus de 3 millions.

Alliant traditions du catholicisme social et de l'anarcho-syndicalisme, Maurice Pagat s'était d'abord engagé contre la guerre d'Algérie. En 1958, il prend la direction de la revue Témoignages et documents créée par le Comité Audin. Cet engagement lui vaut d'être licencié par son entreprise, EDF. Il obtiendra de François Mitterrand, en 1981, en faisant une grève de la faim, sa réintégration dans l'entreprise, ce qui lui donne accès à une retraite.

Au chômage durant les années 1970, militant dans plusieurs associations socio-éducatives, Maurice Pagat vit surtout, et de peu, en travaillant sur des chantiers.

Au début des années 1980, il est frappé par le fait qu'aucune organisation ne représente les victimes de l'économie que sont les chômeurs. Pour lui, ainsi que le raconte l'un de ses compagnons, Joseph Boudaud, "il fallait interpeller la société, les partis politiques, les syndicats, l'opinion publique aussi". "Maurice est le premier qui a imposé une parole publique sur les chômeurs et leur droit à s'organiser", explique encore M. Boudaud, qui créa avec lui, en 1986, le Mouvement national des chômeurs et des précaires (MNCP), issu du premier Syndicat des chômeurs. "C'était un vrai démocrate qui s'intéressait aux questions éthiques et spirituelles et qui voulait surtout que la question sociale soit portée par les premiers intéressés", témoigne Jean-Baptiste de Foucauld, ancien commissaire au Plan et président de l'association Solidarités nouvelles face au chômage.

L'augmentation du nombre de chômeurs ne s'accompagne pas du mouvement de masse dont rêvait Maurice Pagat : les chômeurs ne s'engagent que peu dans les associations qui veulent les représenter. En 1984, il crée la première Maison des chômeurs.

En 1992, après dix ans d'efforts, confronté aux rivalités entre associations, aux discussions vives au sein même du MNCP, il quitte l'association. Il se consacre alors pleinement au réseau et au mensuel Partage qu'il avait lancés en 1983.

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