Ce blog traite d'éducation, d'enseignement supérieur, du
Limousin et du Périgord, de Nantes et alentours, de
société, de ce que nous lisons, il pose des questions,
attend des réponses, informe. Espérons que personne ne
dira "quoras auras-tu'chabat de platussar ?" quand auras-tu fini de faire du blablaware ? "When will you stop quacking?" (blog joint :http://quoras-tu-chabat.hautetfort.com/)
" La société néerlandaise Efibia
souhaite pomper chaque année 8000 m3 d'eau et la revendre en bouteille
une fois "harmonisée" sur place. Par ce procédé, de l’eau mise en
contact direct ou indirect avec certaines roches - comme le quartz,
l’améthyste ou le cristal -, verrait ses propriétés améliorées.
Efibia a reçu l'autorisation d'effectuer trois forages tests , et deux réunions ont eu lieu à la préfecture. "
Mais dans le coin "on" est contre tout. Contre le Linky, contre une route moins dangereuse de La Coquille à Thiviers, contre...Alors même la pipeautique se fait éjecter. Ça a parfois du bon !
Mais je pense qu'une exploitation en biodynamie ça aurait du succès. Touiller la bouse de vache avec un bouéradour, mettre la bouse dans des cornes de vaches (à condition que ce soient des limousines !), et piquer ces cornes dans le sol, tout en regardant la lune, ça devrait marcher.
Et la bouse des éléphants retraités à Bussièe-Galant ?
"« L’église de Saint-Izaire est dédiée à saint Aredius, saint limousin qui fut chancelier de Théodebert, roi d’Austrasie. Elle fut donnée à l’abbaye de Vabres en 861. L’édifice a été entièrement reconstruit au XIXe siècle. Il renferme un panneau de bois noir portant l’épitaphe de François de La Valette-Cornusson, évêque de Vabres, décédé en 1679." Sud Aveyron
22 mars 1968
Les étudiants dignitaires de l'ordre du Bitard ont fait leur traditionnel défilé du rectorat à la préfecture, en passant par la mairie et l'hôtel de la police, ce montrant ainsi les fidèles émules de leurs anciens. Images d'archive INA
Institut National de l'Audiovisuel
« Le Moulin du Frau », premier roman d’Eugène LE ROY, est une
illustration de la vie campagnarde périgordine, de la seconde
moitié du XIXe siècle : Le pays, les veillées, les foires, les
métiers, la culture et la sagesse paysannes, la gastronomie, les
superstitions, les savoirs...
Ce roman qui décrit à cette époque, l’environnement et la vie
des gens du
pays de Corgnac, Coulaures, Excideuil, Jumilhac,
Thiviers, etc…,
sera lu à la veillée et à voix hautes en 13
tableaux,
le Samedi 17 décembre 20H30 à 24800 CHALAIS
Participation au chapeau
Respect des mesures sanitaires en vigueur en date de la
manifestation
Animation proposée par les Amicales Laïques de Chalais et de
St Jory de Chalais
Avec le soutien du Conseil Départemental de la Dordogne et de
la Communauté de Communes
Périgord-Limousin dans la cadre de la Convention d’Actions
Culturelles
et l’aide de Lionel VIRET du Café culturel associatif
ChatPline
" Nicolas Maury a révélé le titre de son premier album dont la sortie est prévue cet automne. Il s’appellera La Porcelaine de Limoges.
Une manière pour l’artiste qui incarne Hervé dans la série Dix pour cent,
de marquer son attachement à sa région natale. Natif de
Saint-Yrieix-la-Perche, Nicolas Maury est fier de ses origines. Dans
chacune de ses créations, il met le Limousin à l’honneur. Garçon chiffon, son
premier film, avec Nathalie Baye, sélection officielle du festival de
Cannes 2021 par exemple, a été tourné vers Saint-Léonard-de-Noblat.
Enregistré pendant le confinement
Justement, Prémices, qui est l’un des titres phares de
son album, fait le lien avec le film. Cette chanson parle en effet des
amours souvent déçus. « Arrose-moi de ta voix pour faire fleurir mon
cœur », écrit Nicolas Maury."
"Sur les ondes d’Europe 1 jeudi dernier, Nicolas Maury a défendu
le Limousin, évoqué le cochon cul noir, les madeleines Bijou et BB, la
ville de Limoges où tout a commencé pour lu, et le lac de Vassivière
qu’il surnomme « mon petit Canada »."
Pas de chance, je ne suis pas au pays. Je n'ai pas recouvert la maison de paille et de bois pour la mettre aux normes. Et je ne veux pas passer pour un pauvre limousin qui trouve qu'avec 15° quand t'as passé la journée dehors, t'as trop chaud. Pour lire, j'ai la couette et un oreiller. Depuis longtemps. Si je ne suis pas au pays c'est surtout parce que j'ai besoin de voir des bipèdes et de leur causer de temps en temps. Et que même en été, c'est très rare dans le coin.
Je constate que le chef Maury rentabilise son menu. Je suis donc presque assuré de retrouver ce menu au mois de mars.
J'aurais préféré ça dans une grange. J'aurais mis mes galoches. Ça isole du froid.
En attendant, j'ai les vidéos du Vignaud sur mon blog. J'aime bien sa manière d'enseigner l'occitan de chez nous.
Vous habitez la Corrèze. On peut donc mener sa carrière d'écrivain loin de Paris ?
Je
ne pourrais pas habiter Paris. Je me dessèche et je meurs. C'est
impossible. Je vis dans un hameau, au nord de Brive, je suis tout seul,
ma mère est à côté. Mon monde, celui qui a pétri mon imaginaire, je le
transporte avec moi, tout mes souvenirs d'enfance, je les pétris et ils
sont avec moi. Je suis imprégné de ça pour toujours. Je suis issu d'une
longue lignée de paysans du côté de ma mère et de meuniers-boulangers du
côté de mon père. Aujourd'hui je fais mon potager, depuis peu j'ai des
ruches, des volailles, j'ai rénové un four à pain (il montre des images des dernières fournées) en utilisant les ustensiles de mon oncle. On tue encore le cochon !
Votre ruralité n'est pas celle du paradis perdu. Pourquoi est-ce si dur à vivre ?
Le
temps ne s'écoule pas comme ailleurs. Pas horizontalement mais
verticalement. Les générations précédentes étouffent celles qui
arrivent, elles les empêchent, par les traditions, l'impossibilité à
transmettre le bien. Les vieux transmettent la ferme sur leur lit de
mort et c'est toujours comme ça. Donc pas d'émotions. Et les mots ! Il y
a une difficulté à dire les choses, c'est pour ça qu'il y a autant de
secrets, autant de mensonges. Je viens de cela. Et c'est sans doute pour
ça que j'écris des bouquins : j'écris ce que je ne suis pas capable de
dire. La désespérance est un peu là."
Et Legrand a dit qu'il allait quitter Limoges. Car Limoges est isolé. Je le sais bien. Ce n'est pas nouveau. Et on ne sait pas que sans communication on meurt. Que même Limoges, la deuxième ville de la Nouvelle Aquitaine perd des habitants. Que ta copine, elle veut bien venir, mais elle veut un métier. Et t'as pas le TGV.
On m'a dit cet été, le Limousin c'est une Ehpad à ciel ouvert. Il est rigolo celui qui m'a dit ça. Je ne vois plus un seul bipède sans plume dans les rues de ma ville de naissance.
Mais j'entends dire qu' "est-ce qu'on est au calme !" et on a des champignons (bé moins que dans la forêt des ducs de Bretagne), des raves, des pommes (bé, dans le Pays de St-Yrieix, à part les goldens, ils ont de la peine à avoir d'autres variétés sauf de la pomme du Chili bio au super-marché), des cochons culs noirs (mais c'est rare, le luxe ! et quelle graisse gaspillée). Bon, je sais on a les boudins aux châtaignes. J'ai mon lot pour Noël. Ils tiennent la congélation de Toussaint à Noël.
Cette carte vous ne l'avez jamais vue à la télé.
Ils sont bêtes chez Legrand. Ils ignorent que la route de Limoges à Notre-Dame-des-Landes passe par celle de Limoges à Poitiers. Et c'est long et dangereux pour aller prendre l'avion. Quant au Capitole, il a disparu avec le jingle Bruyères Corréziennes à la gare des bénédictins (bé, imaginez ! une gare des bénédictins et pourquoi pas des Trappistes (avec la bière et les Belges c'est plus vendeur)).
Faudrait que Legrand fasse sa révolution écologique. Se concentrer sur le marché local. Y a du boulot ! je peux leur faire un recensement des tableaux électriques dans nos campagnes. Je peux certifier qu'on y trouve des fils de plomb remplacés par des fils de cuivre. Que de l'artisanal. Et ça ne fond pas.
J'ai connu Christian à la Cité Universitaire Descartes à Poitiers. Il faisait alors une thèse de physique du laser. C'est lui qui m'a fait connaître le premier langage de programmation dont j'ai alors écrit quelques lignes, le Fortran. Il m'avait invité à une formation courte au centre de calcul de la fac de sciences de Poitiers.
C'est lui qui nous avait emmenés dans sa Daf dans les Cévennes où nous avions couché dans une Clède.
Christian et Jean-Jacques, la toilette du matin dans les Cévennes
Il s'est toujours souvenu du tournant sur la route (un tournant que je continue de fréquenter quand je vais en Périgord vert) de Poitiers à Limoges, tournant qu'il a manqué rater.
Avec lui j'étais allé avec Jean-Pascal Simonin dans les Pyrénées. Alors qu'il grimpait avec d'autres, j'étais resté au pied du pic dans un refuge ouvert à terre battue.
J'ai été son témoin lors de son mariage à Poitiers avec Anne-Marie.
Après sa thèse de physique, il s'est lancé dans les études de médecine. Je me souviens qu'avec Jean-Jacques nous lui avions fait une visite un week-end à Tours au milieu des piles de bouquins et de polycopiés de médecine. Quel courage !
Nous avions fêté les 10 ans de mai 68 chez lui avec le groupe des amis de la cité U.
Puis nous nous sommes retrouvés à Assérac, à Paris, à Nantes, à Bourdoux, dans le Poitou...
Et sur la route de la Bérarde, nous nous arrêtions à Joué-les-Tours.
Je me souviens que lors d'un déplacement à Tours, j'ai eu rdv avec lui au CHU où il officiait. Une anecdote. Une grosse dame, aux gros gros seins était entrée dans son cabinet. Christian devait faire des examens du cœur, faire des calculs. Mais pour cela, il fallait accéder à la poitrine ! il me disait qu'il manquait étouffer ! Ça m'a rappelé mon cousin à Briançon. Après les sanas, Briançon s'est lancé comme Saint-Yrieix dans l'obésité (Ah, on sait suivre les Youessa en France. Je savais depuis mon premier séjour en 69 là-bas. Pourtant ils ont des sportifs, mais on préfère la conso moderne). Mon cousin m'a dit qu'ils ont dû acheter une machine à soulever les chevaux pour faire des examens aux bipèdes sans plumes ! Christian n'était pas équipé dans le service public du CHU !
Il venait à Nantes, puis Bordeaux, faire des cours pour les étudiants opérateurs en radiologie. M'avait raconté qu'on manque d'opérateurs. Et qu'il fallait diplômer. Mais quand t'as le gars qui est prêt à t'exposer à 10 fois le rayonnement d’Hiroshima... C'est que les divisions, c'est maintenant de la haute culture mathématique. Nos cabinets de conseil des ministres ont sans doute trouvé la solution.
Christian passait ses vacances à la montagne. Peu de vacances. Il était en fin de carrière pris chaque fin de semaine par l'astreinte. Peu de créneaux pour se rencontrer.
Mais arrivé à l'âge de la retraite, il a dû fréquenter les hôpitaux à cause d'une maladie rare et très invalidante. Il a cependant continué à faire de l'assistance scolaire, à animer une équipe régionale, il a toujours été actif auprès de ses frères (il était fils unique) depuis l'époque de la cité U Descartes à Poitiers.
Michel, un autre ancien de la cité U Descartes, son voisin de Véretz m'a appris
"Il est décédé cette nuit, durant son sommeil, à son domicile
de Joué-lès-Tours, sans signes avant-coureur, et sans souffrir."
Contrairement à l'Université de Nantes (pardon, on est passé à la syntaxe Youesse, c'est Nantes Université !) qui ne fait jamais d'avis y c pour d'anciens doyens, directeurs de composantes, etc., celle de Tours...
Avis d'obsèques
TOURS M. Arnaud GIACOMETTI, président de l'université de Tours ; M. Patrice DIOT, doyen de la faculté de médecine de Tours ; Mme Marie-Noëlle GERAIN-BREUZARD, directrice générale du centre hospitalier universitaire de Tours ; M. Frédéric PATAT, président de la commission médicale d'établissement ; Les personnels, les étudiants, ainsi que tous les membres de la communauté hospitalo- universitaire, Ont la tristesse de vous faire part du décès du Docteur Christian MARCHAL ANCIEN MAÎTRE DE CONFÉRENCES DES UNIVERSITÉS PRATICIEN HOSPITALIER EN BIOPHYSIQUE À L'UNIVERSITÉ ET AU CHU DE TOURS
Nous avons le regret de vous faire part du décès du Dr
Christian MARCHAL qui s'est éteint dans son sommeil le 20 novembre après
avoir lutté avec courage contre une maladie très invalidante.
Le Dr Marchal restait très attaché à notre CHRU et nous l'avions
retrouvé avec plaisir, et il y a peu, pendant la semaine célébrant le
60ème anniversaire de la faculté de médecine de Tours.
Arrivé en 1974 dans l'équipe du Pr Thérèse PLANIOL comme assistant
universitaire, puis chef de travaux et enfin MCU-PH de 1979 à 2009 au
sein de l'équipe de biophysique médicale, il a toujours mis au service
de ses enseignements son double cursus en sciences et en médecine. Il a,
au cours de cette longue carrière, développé de nombreux travaux autour
de l'utilisation du fibrinogène radio-marqué puis du développement de
l'échographie vasculaire et de l'échocardiographie.
Nombre de collègues l'ayant croisé d'abord à Bretonneau puis à Trousseau
se souviennent d'un collègue extrêmement attachant et dévoué à ses
patients et ses étudiants.
Nos pensées vont vers sa famille et ses proches.
Patrice DIOT, Doyen
Frédéric PATAT, Président de la CME
Marie-Noëlle GERAIN-BREUZARD, Directrice générale du CHU
"Une émotion d'enfant l'effleura lorsqu'elle entendit les grenouilles coasser, leurs voix gutturales accompagnées de la musique produite par une pierre frottant la lame d'une faux, d'un côté puis de l’autre, zip-zip, zip-zip...Mathilde aperçut son père dans le pré, non loin de la mare. Elle fouilla du regard les abords, et ses yeux s'emplirent peu à peu de tristesse, en ne voyant que lui, bras étendu sur la lame courbe, l'entourant comme s'il se fût agi de l'épaule d'une femme avec laquelle il se serait apprêté à entamer une danse. Zip-zip, zip-zip, zip... Puis il rangea la pierre à aiguiser dans le fourreau de cuir fixé à sa ceinture et se remit à faucher l'herbe tendre, le geste ample, presque lent, qui lui permettait de tenir ainsi jusqu'au soir sans faiblir, sans jamais planter la pointe dans la terre. "
Franck Bouysse, Glaise, La manufacture de livres,
Je venais de ranger des photos, et j'étais tombé quelques heures avant de lire ce texte sur cette photo de mon père, aiguisant sa faux. Cette faux que j'ai cassée cet été en coupant des fougères à Bourdoux, dans mon Périgord-Limousin vert
, celui où vous ne verrez jamais d'écolos des balcons car ils ne veulent pas couper les fougères, les ronces, etc. Et puis, il n'y a pas d'autoroute ! ou de TGV pour les ploucs.
J'avoue qu'il m'arrive souvent de "planter la pointe dans la terre".
Magadan (en russe : Магадан) ou Magadane en français est une ville portuaire de l'Extrême-Orient russe et la capitale administrative de l'oblast de Magadan. Elle est aussi le chef lieu de l'okroug urbain de Magadan, englobant Magadan ainsi que les communes de Sokol et Ouptar. Située dans la Kolyma, la ville sert de point d'entrée et de sortie de son oblast grâce à ses infrastructures. Magadan est baignée par la mer d'Okhotsk, et en raison de son isolement, elle est plus proche de villes comme Anchorage (à 3 160 km), Sapporo (à 1 945 km)
ou Pékin (à 3 235 km) que de Moscou, distante de 5 910 km, sept fuseaux horaires de décalage, Magadan étant dans le fuseau horaire UTC+11:00. La ville est si isolée que quand les habitants font référence aux Russes vivant à Moscou ou même Novossibirsk, ils parlent des Russes du continent1.
La ville du Cap, fondée en 1652, est considérée comme la
cité-mère d'Afrique du Sud. Ville la plus australe du continent
africain, elle est établie sur les rives de la baie de la Table et est surmontée par la montagne de la Table coiffée de deux pics nommés Lion's Head et Devil's Peak. La ville a été baptisée en référence au cap de Bonne-Espérance, découvert par le Royaume de Portugal, situé à plus de 47 km au sud de son centre historique.
Quand je suis arrivé à Nantes dans les années 70, j'ai découvert le Crédit Mutuel et ses caisses locales. Ensuite je fréquenterai le CMILACO Crédit Mutuel Informatique Loire Atlantique Centre Ouest. Et mon premier livre sera sur le "Modèle relationnel binaire, méthode NIAM" qui était utilisée dans ce gros service informatique. Peu de temps après, à Saint-Yrieix-la-Perche on a eu une agence du Crédit Mutuel.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Cr%C3%A9dit_mutuel
"Le Crédit mutuel trouve son origine dans un mouvement mutualiste qui apparaît en 1847 en Rhénanie sous l'impulsion de Frédéric-Guillaume Raiffeisen
(Friedrich Wilhelm Raiffeisen). Prenant conscience des difficultés de
ses administrés lors de la crise économique et alimentaire, il essaie
d’y remédier en fondant une « Association pour le pain » et crée un
fournil communautaire7.
L’argent est emprunté auprès d’une banque à laquelle l’association
apporte en garantie une hypothèque sur les terrains de la commune8. En 1849, pour lutter contre l'usure, Raiffeisen crée la société de secours aux agriculteurs de Flammersfeld.
Les membres garantissent collectivement, par leur caution, le capital
emprunté à une banque et prêtent à nouveau à certains d’entre eux"
J'ai parlé de Saint-Yrieix, la ville où les habitants de La Wantzeneau se sont réfugiés pendant la guerre. La ville qui a vu la première caisse du CM !
"C'est dans le village de la Wantzenau, au cœur de l'Alsace, aujourd'hui commune de l'Eurométropole de Strasbourg,
qu'est fondée la première Caisse du Crédit mutuel en 1882, sur le
modèle de Raiffeisen. Dès cette première année, 17 autres Caisses voient
le jour en Alsace-Lorraine, territoire de l'Empire allemand.
L'essor est rapide puisque dès 1885, l'Alsace se dote de structures
fédérales et qu’en 1892 on y compte déjà 127 caisses, en 1914 on en
dénombrait 47111.
Les idées de Raiffeisen sont reprises en France à partir de 1888 notamment par Ludovic de Besse - qui créera les banques populaires12- et Louis Durand. Ce dernier, avocat à Lyon crée des caisses sur le modèle de Raiffeisen en 1893 et les réunit dans l'Union des caisses rurales et ouvrières de France (UCROF)."
L'église Saint-Pierre-le-Vieux de Strasbourg
se situe place Saint-Pierre-le-Vieux, au bout de la rue du 22-Novembre
et de la Grand'rue dans le centre historique de la ville.
La partie de l'église côté rue du 22-Novembre est affectée au culte catholique tandis que la partie donnant sur la Grand'rue est affectée au culte protestant.
En , il débute son service militaire de deux ans en tant que mécanicien au 2e régiment d’aviation de Strasbourg. En juin, il suit des cours de pilotage civil à ses frais12.
Le
son moniteur, Robert Aéby, le lâche pour un tour de piste. Seul aux
commandes de son avion-école, il se présente trop haut pour
l'atterrissage. Remettant les gaz trop brusquement, il cause un retour
au carburateur. Croyant que le moteur a pris feu il ne s'affole pas,
fait un second tour de piste et atterrit en beauté. Son moniteur valide
sa formation13.
Néanmoins, il laisse le souvenir d’un aviateur parfois distrait ; le
surnom de « Pique la Lune » lui est bientôt associé, non seulement en
raison de son nez en trompette mais aussi d’une tendance certaine à se
replier dans son monde intérieur14.
Titulaire du brevet de pilote civil, il est admis à suivre les
cours de pilote militaire. La base aérienne de Strasbourg ne dispose pas
d'école de pilotage. Le , il est affecté au 37e régiment d’aviation au Maroc, à Casablanca, où il obtient son brevet de pilote militaire, le
La façade est une belle synthèse d'inspirations françaises (lignes
courbes) et germaniques (lignes plus droites et strictes dans les années
1910).
Souvent présentée comme étant de style Art nouveau, peut-être en
raison de la courbe du bâtiment qui suit le tracé de la rue, la façade
puise cependant sa source d’inspiration dans le style Louis XVI. Elle
recherche en effet la symétrie et la régularité avec une prédominance
des lignes droites sans pour autant se priver de certains ornements
végétaux couramment utilisés à la fin du XVIIIe siècle. Les travées de
l’entrée principale, dirigées vers la place Kléber, sont délimitées par
quatre colonnes colossales aux chapiteaux ioniques.
Les avant-corps situés de part et d’autre de l’entrée et aux
extrémités de la façade, et qui lui donnent un effet de verticalité, se
terminent en partie haute par des ouverture ovales entourées de
guirlandes, et tout au sommet, au-dessus d’une dernière corniche, des
tresses sculptées sont visibles sur les trois faces visibles depuis la
rue.
Une corniche à denticule supportée par des consoles ornées de
festons et surmontée par une balustrade ornée de vases surmonte le
quatrième étage.
La façade en grès rose s’accorde très bien avec les immeubles environnants conçus à la même période, en particulier les n° 9 et 10 place Kléber; ce qui était recherché par la municipalité.
A l’intérieur, les décors encore visibles actuellement sont dans le même style.
Les quatre statues placées en amortissement au-dessus des colonnes de la façade ont été sculptées par Charles Albert Schultz6, elles représentent les quatre saisons.
La légende raconte que le crocodile trônant aujourd'hui dans le restaurant est un trophée ramené de la Campagne d'Egypte par le capitaine Ackermann, aide de camp du Général Kléber. Il fait empailler
l’animal, long de trois mètres, et, de retour au pays, il achète une
vieille ferme au 10, rue de l'Outre à Strasbourg, la restaure, la
transforme en estaminet, y expose le saurien et le baptise Au Crocodile6.
Ancienne place du Marché-aux-Chevaux, appelée « Roosmarkt »3 de Ross, le cheval en dialecte, elle est l'une des principales places de la ville. Située sur la Grande Île, elle se trouve entre la place Kléber, place centrale de la ville, et la place de la République dans la Neustadt. Elle a été nommée en l'honneur du maréchal François-Marie de Broglie, qui la transforma en promenade bordée de tilleuls en 1740 lorsqu'il était gouverneur de Strasbourg. La place prend sa forme actuelle avec la construction du théâtre municipal, entre 1804 et 1821, et le comblement du fossé des Tanneurs en 18324.
Elle est bordée de beaux hôtels particuliers du XVIIIe siècle et flanquée de trois rangées de platanes, deux jets d'eau se trouvent devant l'hôtel de ville. Durant la période de Noël, c'est sur cette place que se tient le Christkindelsmärik, le principal marché de Noël strasbourgeois.
On y trouve également plusieurs statues et monuments :
Avec l'Ancienne douane, le grenier d'abondance ou grenier à grain est l'un des derniers bâtiments utilitaires gothiques de la ville1.
Edifié en 1441, il servait de réserve en cas de mauvaises
récoltes, de famine ou de siège de la ville, puisque Strasbourg
disposait encore de ses remparts2
De ce fait, cet imposant bâtiment permettait également à la Ville de lutter contre la spéculation sur les grains.
Le grenier s'étend sur 130 mètres de longueur et 5 niveaux, dans le secteur du Petit-Broglie, en bordure de la place Broglie et non loin de l'hôtel du gouverneur militaire où logeait le préfet.
La façade gothique est percée de fenêtres à ogive et supportée
par des contreforts. Les restes de l'enceinte du castrum Romain ont été
utilisés pour la construction de l'ensemble du grenier, qui subsiste
actuellement uniquement dans un état partiel.
La Neustadt (littéralement « nouvelle ville »), également appelée quartier allemand ou quartier impérial, est l'extension de la ville de Strasbourg réalisée par les autorités allemandes pendant la période de cession de l'Alsace-Lorraine.
Elle se situe au nord et au nord-est de la Grande Île de Strasbourg, le centre historique de la ville. Sa construction, à partir des années 1880, jusqu'au début de la Première Guerre mondiale permet à Strasbourg de tripler sa superficie.
La Neustadt se compose de plusieurs quartiers et secteurs : la gare et les boulevards, le quartier du Tribunal et de la place de Haguenau, le quartier du Contades, l'île Sainte-Hélène, l'axe impérial, le quartier de l'Orangerie et le secteur Forêt-Noire - Observatoire.
La Neustadt de Strasbourg est souvent considérée comme le meilleur témoignage de l'architecture et de l'urbanisme germanique impérial conservé avec, dans une moindre mesure, le quartier impérial de Metz. Elle constitue un ensemble d'une taille et d'une homogénéité exceptionnelle qui n'existe plus ou peu en Allemagne, du fait des bombardements de la Seconde Guerre mondiale
qui ont détruit en grande majorité les centres des villes allemandes.
Strasbourg a été une ville relativement épargnée. La Neustadt se
caractérise par les présences de style néo (néo-renaissance, néo-gothique, néo-classique, néo-roman et même néo-byzantin) ainsi que du style art nouveau (« Jugendstil »).
Une partie de la Neustadt est inscrite au patrimoine mondial par l'UNESCO depuis le 9 juillet 20171.
En 1919, après le retour à la France de l’Alsace-Lorraine, le gouvernement français concède le bâtiment à la ville de Strasbourg. Il sera affecté l’année suivante au conservatoire de musique, sur la demande pressante de son nouveau directeur Guy Ropartz, qui refuse de s’installer dans l’ancien Palais impérial, qu’il qualifie de « triste bâtisse »1.
La partie du palais de style néo-Renaissance à l’est du bâtiment qui abritait l’hémicycle de l’assemblée a été détruite par un bombardement américain le .
Reconstruit entre 1950 et 1957,
un théâtre avec une salle de plan circulaire occupe cet emplacement. Il
a été dessiné par l’architecte Pierre Sonrel en collaboration avec Michel Saint-Denis, directeur du Théâtre national de Strasbourg.
La BNU, Bibliothèque Nationale et Universitaire https://fr.wikipedia.org/wiki/Biblioth%C3%A8que_nationale_et_universitaire_(Strasbourg)
Les collections de la BNU, particulièrement riches, sont évaluées
désormais à plus de trois millions de documents et la positionnent comme
la deuxième bibliothèque de France en termes numériques et la première
de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Au côté de l'imprimé, la
bibliothèque possède des fonds patrimoniaux remarquables
À la suite de la guerre de 1870,
Strasbourg, à présent allemande, se pose rapidement la question de
l'accueil de l'Empereur. Se voulant le symbole de la puissance
impériale, un bâtiment digne de la magnificence du souverain s'impose.
Après de longs et houleux débats, le choix est fixé sur un édifice
carré, de style néo-Renaissance, librement inspiré du Palais Pitti de Florence.
Les travaux débutent en l'honneur du 87e anniversaire de l'Empereur Guillaume Ier de Hohenzollern
et mettront près de cinq ans avant d'être totalement achevés. Durant
toute la durée du chantier, de nombreuses voix s'élèveront pour
critiquer la nécessité et l'utilisation du bâtiment, son apparence
« massive et éléphantesque » selon l'empereur Guillaume Ier de Hohenzollern ou encore son prix exorbitant (3 millions de marks or).
Inauguré par Guillaume II de Hohenzollern en , le palais accueillera l'Empereur à une dizaine de reprises jusqu'en 1914.
Le musée Tomi-Ungerer – Centre international de l'illustration, situé à Strasbourg, regroupe un fonds important de dessins, archives, jouets et revues donnés à sa ville natale par l'artiste français Tomi Ungerer (1931-2019).
Flûte ! rien n'est parfait. Je découvre que : "Lors de sa création en 2003, il adhère au comité pédagogique des écoles Steiner-Waldorf, dont la pédagogie est fondée sur l'anthroposophie" Ah la biodynamie du Steiner ! (rien à voir avec notre Steiner de St-Yrieix qui faisait d'excellents yaourts et dont la façade de la laiterie est toujours là rue des Barris à St-Yrieix !)
Depuis janvier 2012, les DNA font partie du pôle presse du groupe EBRA, filiale de Crédit Mutuel Alliance Fédérale3. La diffusion des DNA s'étend sur l'ensemble du territoire alsacien (Bas-Rhin et Haut-Rhin) et en fait le quotidien le plus lu par cette région, avec une audience de plus de 550 000 lecteurs en moyenne chaque jour4.
Le quotidien est également très consulté dans le département voisin des Vosges, très lié à l'Alsace.
Le siège des DNA est installé rue de la Nuée-Bleue
à Strasbourg depuis 1891. Sur la façade est installé un coq,
célébration de la victoire française en 1918, poussant trois
« cocoricos » chaque midi. Il sera démonté en 1939, puis posé à nouveau
en 1944.
L'hôtel des postes
Son immense façade fait partie du décor strasbourgeois depuis
toujours. Depuis 1899 pour être précis, date à laquelle le gouvernement
allemand, alors en terre conquise en Alsace, faisait construire ce
bâtiment dans le plus pur style néogothique de l'époque. Il fait partie
de ces grands ensembles qui donne son cachet au quartier de la Neustadt, classé au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 2017, et devenu un incontournable des circuits touristiques.
Depuis que la Poste a déménagé son centre de tri et
que le groupe Bouygues Immobilier s'est emparé de ces prestigieux
locaux, sa reconversion va grand train : logements, bureaux, maison de
retraite, les 20.000 m2 font l'objet de nombreux projets et de chantiers
qui se multiplient.
L’église Saint-Paul de Strasbourg (« Paulskirche » en allemand) est située à l'intersection des quais Zorn et Mullenheim, au confluent de l'Aar et de l'Ill.
Ancienne église de garnison protestante, elle est construite à la fin du XIXe siècle lors de l'annexion. Elle est désormais affectée au culte réformé.
Elle s'inscrit dans l'« axe impérial » de la Neustadt formé par l'avenue de la Liberté qui relie la place de la République et la place de l'Université.
Ses deux flèches culminant à 76 mètres de hauteur dominent les alentours.
Limousin et Nantais
Membre du Club des Vialattiens notoirement méconnus
http://vialatte.lamontagne.fr/annee_vialatte/
contact : aredius44 à yahoo point fr
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*HAN !** Le hêtre est un bûcheron qui s’est maladroitement fiché l’H dans
l’être. Puis un pet propulse ce pâtre dans l’âtre.*
*Trouvez-vous vraiment q...
Avocatier, Persea americana
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L'avocatier, Persea americana, arbre fruitier qui produit les avocats, peut
se cultiver en pleine terre ou en pot, selon le climat et la résistance au
froi...
Esvanesits de la nuech
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Prene pas pro de temps per balhar minjar ad aqueu cibercaier. Aquò vai far
pertit de las bonas eideias de 2025 : i tornar una vetz la setmana o beleu
lu cu...
Naufrage cérébral
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Nous y sommes. Les populistes de tous poils ont gagné et le gouvernement
Barnier est censuré. Contrairement à ce qui a pu être dit et écrit ici ou
là, c'es...
Dialogue avec un fou
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ChatGPT et la dissertation littéraire
[image: 20240815 fou]
Depuis 2022, la folie ChatGPT a gagné la planète. Même dans l'école
moderne, certains ne jure...
marranes portugais « juifs convertis »
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Petit détour par Bayonne. Simone Salette une amie, à Manduel,
documentaliste de profession et hispanophone, a continué les recherches et
trouvé des liens q...
La chambre
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La chambre est un lieu interlope, où se côtoient maints vendeurs de
sommeil La file d'attente est longue, le repos est une drogue aux vertus
sans pareill...
Réminiscence : Album
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A l'occasion de l'exposition Réminiscence, j'ai regroupé dans un album les
textes précédemment publiés sur ce blog en association avec les photos.
Vous pou...
Mandala
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Les mandalas font partie de la tradition bouddhique où ils sont utilisés
comme support pour la méditation. Souvent ce sont des cercles remplis de
formes gé...
Élections européennes
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[image: NdoFkDKJ-istock-000009506691small]
*Le suffrage universel est une grande conquête démocratique, mais il
suspend sur la tête de la démocratie ...
Résurgence
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Le temps passe si vite... A force d'enchaîner les instants présents, on
s'aperçoit au bout d'un moment qu'on a une pile de passé à trier. Et passer
son tem...
Pendant les travaux...
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À partir d'aujourd'hui 21 mai et pour un certain temps (un mois environ) le
blog Le Garde-mots et moi nous allons mener des vies séparées.
En ce qui me con...