"Pour parler franchement, les hommes sont fort à plaindre d'avoir à être gouverné par un roi, qui n'est qu'un homme, semblable à eux ; car il faudrait des dieux pour redresser les hommes. Mais les rois ne sont pas moins à plaindre, n'étant qu'hommes, c'est-à-dire faibles et imparfaits, d'avoir à gouverner cette multitude innombrable d'hommes corrompus et trompeurs".
Fénelon, "Télémaque" (livre X), 1699.
Je vous invite à remplacer le mot "roi" par "Sarkozy"... ou bien par "Chef
de ..."
Plus loin : "Il [le roi idéal] voulut qu'on punît sévèrement toutes les banqueroutes, parce que celles qui sont exemptes de mauvaise foi ne le sont presque jamais de témérité. En même temps, il fit des règles pour faire en sorte qu'il fût aisé de ne jamais faire banqueroute : il établit des magistrats à qui les marchands rendaient compte de leurs effets, de leurs profits, de leur dépense et de leurs entreprises. Il ne leur était jamais permis de risquer le bien d'autrui, et ils ne pouvaient même risquer que la moitié du leur [...]. La police de ces sociétés était
inviolable par la rigueur des peines imposées à ceux qui ne les suivraient pas".
Je vous invite à remplacer le mot "banqueroute" par "Jérôme Kerviel"...
Chut !
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