dimanche 10 mars 2024

Les envoyés spéciaux du Monde sont venus à Bourneix ! marcher sur l'or, le lithium, le cobalt, etc.

 




 

Bé didon ! Bourneix dans le Monde ce matin ! et ils ont envoyé une équipe sur place ! des courageux !

Le regain d’intérêt du secteur minier pour l’or du Limousin suscite l’inquiétude

Par  (Le Bourneix, envoyée spéciale)

" Quatre permis exclusifs de recherches ont été délivrés en quelques années dans des zones à cheval sur la Haute-Vienne et la Dordogne, où les dernières mines aurifères avaient fermé il y a vingt ans.

Dans la campagne limousine, au bout d’une route qui zigzague entre le nord de la Dordogne et le sud de la Haute-Vienne, sommeille l’ancienne mine d’or du Bourneix, à l’arrêt depuis le départ d’Areva, qui en a extrait 25 tonnes de métal précieux entre 1988 et 2002.

C’est dans cette zone de 39,19 kilomètres carrés, à cheval sur les deux départements, que le ministère de l’économie a délivré, par un arrêté publié dans le Journal officiel du 16 février, un permis exclusif de recherches de mines polymétalliques à Aurelius Ressources, filiale française de l’exploitant britannique Aurelius Resources, pour une durée de cinq ans. Le permis du « Nouveau Bourneix » autorise la recherche d’or, d’argent, d’antimoine, de tungstène, de lithium, de nickel, de bismuth, de cobalt, de platine, d’éléments de terres rares… L’or y était déjà exploité dans l’Antiquité.

« Le potentiel est clair, estime Dominique Fournier, le géologue recruté par Aurelius Ressources pour superviser les travaux d’exploration " 


On s'inquiète. 

"Pas de mine, ici ou ailleurs !" 

Y a des faux-culs qui volent haut ici et ailleurs ! 

Il est vrai que certains ont montré l'exemple. Il y a quelques années, ils ont récupéré le cuivre des lignes électriques ! et à Nantes sur la piste de La Loire à vélo, d'autres brûlent les câbles pour en enlever le plastique afin d'avoir du cuivre tout propre. Enfin, à Bourdoux, certains ont vu leurs bijoux partir par la fenêtre. De l'or lui aussi prêt à l'emploi. 

 

Imaginez qu'on va peut-être ouvrir un restaurant au Chalard ou même relancer le bal à Bourdoux et pourquoi pas la fête du bœuf à la broche ! Ouvrir une classe à Jumilhac. Mais on va couper des taillis ! 

Il fut un temps je voyais de ma combe le terril tout jaune, puis en un an il est devenu tout vert, et maintenant je ne saurais vous dire où il est. 

Mon cousin me dit que quand la scierie de Bourdoux est en vacances, il n'a pas le moral. Pas sûr qu'il entende les tirs de mine ! mais il verra passer les mineurs en voiture électrique (pas encore équipées de minéraux du Bourneix) qui iront à St-Priest-les-Fougères (qui me dit-on, pourra conserver ses fougères et son distributeur automatique de pain, car on n'y creusera pas).

 

J'attends la fin des pluies, pour aller marcher sur la route de l'or ! 

et refaire le plein de boudins aux châtaignes. Il est temps. Les pissenlits doivent être bons à manger. Et je préfère qu'ils n'aient pas de fleurs.


 

 A noter qu'il s'agit d'un "projet d'exploitation". 
Pour mettre des sous dans un tel projet il faut sans doute avoir calculé la probabilité d'une ZAD ! dans le Maine-et-Loir où il n'y a pas que des beaux seins en poire comme l'a chanté Boby Lapointe, l'inventeur de la numération bibi-binaire, mais aussi de l'or, les mineurs ont abandonné leurs projets.
 
Mais pas sûr qu'on ait une ZAD. Pour une ZAD il faut un environnement, une grande métropole. Pour qu'elle vive la ZAD. Nous n'avons pas vu la queue d'un radis des zadistes de NDDL à Nantes, autour et alentours.
 
Cette société Aurelius doit avoir comme patron un descendant des Aurelii ! 
 
 
Des expats britishs en Périgord ! qui apprécient le Saint-Emilion de l'autre côté de la frontière.
 

 


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