mercredi 5 juillet 2023

In memoriam : Bernard Faurel

 On m'apprend le décès de Bernard Faurel. Ses obsèques auront lieu le 7 juillet 2023  à l'église de Panazol.


Bernard était fils de coiffeurs, avenue Marceau. Il habitait sur l'autre rive du Couchou ! Nous nous  retrouvions au milieu du Couchou pour pêcher les têtards. Nous vivions une époque où le premier ministre qui s'appelait un président du conseil, n'avait pas encore décidé d'une certification de « savoirs verts » pour les collégiens ! 

On se retrouvait aussi au patro. Je me souviens qu'à Puyjolet Bernard courait vite, une fois pour éviter de se faire prendre sa ... (le mot m'échappe) qu'on mettait à la ceinture, il est rentré dans une clôture de barbelés. Ses lunettes ont protégé ses yeux. Il courait vite aussi au foot. 

Bernard était membre de l'Union Musicale.

Bernard Faurel porte de lunettes, est sous Jean-Pierre Fabrègue, celui qui a donné son nom au https://saint-yrieix.fr/culture-et-loisirs/les-espaces-loisirs-culturels/620-2/ et à la droite de Jean Gourba au rang du bas.
 

Nous avons été tous les deux "externes surveillés" à notre demande. Cela signifiait qu'à la fin des enseignements, nous avions le "quatre-heure" des pensionnaires. Pas extra ce quatre-heure. La "vache qui rit" n'en était pas - et ce n'était pas une "vache sérieuse" - était bien rassise. Sinon on avait de la pâte de fruit avec le morceau de pain. Puis c'était l'étude. En réalité, nous n'étions le plus souvent pas surveillés. On se surveillait tout seuls. On était là pour faire les devoirs. L'intérêt de l'étude c'était de pouvoir s'entraider. Et aussi, on n'avait pas à allumer le feu ! On n'avait pas à remplir le poêle à mazout.

Au tout début de la covid, j'ai perdu un autre copain. Bernard Dutheil. Lui était pensionnaire, et quand le ramassage scolaire a été mis en place, il faisait comme d'autres il quittait l'étude. ...et à la ferme devait participer aux travaux de la ferme. Les ministres n'ont jamais parlé de cet effet du ramassage scolaire !

Je ne sais plus si c'est après le premier Bac, ou après le deuxième Bac (eh oui !) , j'ai eu mon premier emploi l'été. C'était à l'Imprimerie Fabrègue *, Imprimerie des mairies (maintenant, Fabrègue n'a plus le droit à cette appellation et l'imprimerie a été vendue). Avec Bernard, il y avait aussi Jean Gourba **

Après le deuxième bac, nous avons tous les deux suivis les cours de télé-enseignement (sans télévision !), lui pour se préparer à sciences éco, et moi pour faire SPCN (on avait fait en terminale Philo ! j'étais en première C', latin, maths. Mais cette année là il y avait eu pas mal de collés au bac maths élém car la question posée n'avait pas disait-on été traité par le prof de maths.

Et alors que je faisais un tour de l'Auvergne à vélo avec mon ami Claude Faucher, une prof de sciences nat dans un camping m'a dit qu'il n'y avait pas de postes au Capes et que la recherche pétrolière c'était fini... Alors comme le cours servait aussi pour sciences éco et que j'avais aimé étudier la crise de 29 en histoire, j'ai suivi Bernard à Limoges. Il y a fait les deux premières années au Présidial. Je n'y ai fait que la première. Je n'avais pas aimé le fait que c'étaient des profs de Poitiers qui faisaient passer l'oral alors que nous ne savions ce qu'ils faisaient dans leurs cours. On s'est retrouvé un an plus tard.

Et avec lui, j'ai fait aide piqueteur pour réaliser le plan de la ligne téléphonique entre Limoges et Saint-Yrieix. Je me souviens qu'il avait quitté l'emploi pour la rentrée à Poitiers. Je pensais que les cours commenceraient en retard. Ce ne fut pas le cas. Et Bernard m'a permis de rattraper ces cours en me passant ses notes.


* Le groupe Sprint a repris fin 2021 l'imprimerie Fabrègue, à Saint-Yrieix-la-Perche (Haute-Vienne). Cette opération de croissance externe vise à diversifier l'offre du groupe qui détient dix sociétés et investira dans Fabrègue deux millions d'euros en trois ans.(La Tribune)

https://saintyrieixlaperche.wordpress.com/2019/04/09/fabregue-a-100-ans-limprimerie-familiale-de-saint-yrieix-la-perche-en-sept-dates/

** a terminé sa carrière comme contrôleur général des services actifs de la police nationale

*** de nos jours voici ce que l'on trouve sur le métier de piqueteur !

"Le piqueteur est le professionnel qui permet l'installation d'un réseau de fibre optique dans une zone donnée.

La mission du piqueteur se décompose en plusieurs étapes :

  • procéder à des relevés métriques sur le terrain et analyser les conditions d'installation (première ou nouvelle installation de fibre) afin d'estimer la faisabilité du projet
  • réaliser les premiers plans d'implantation en collaboration avec les dessinateurs-projecteurs
  • encadrer le déploiement du projet en veillant à la qualité du travail des équipes ainsi qu'au respect des normes de sécurité.

Le piqueteur est en charge d'un reporting régulier au commanditaire.

Quelles sont les compétences attendues ?

Le piqueteur possède de solides compétences en électronique, électricité et informatique. Organisé, méthodique, il doit pouvoir s'appuyer au quotidien sur un excellent sens de l'observation, de l'analyse et de la synthèse. Il maîtrise les logiciels d'aide à la conception de réseaux : Autocad, STARR...

Le piqueteur est un professionnel de terrain, où il doit faire montre d'autonomie et d'initiative. Il est mobile, adaptable. Malgré tout, un bon relationnel et un grand sens du collectif assurent une bonne transmission des informations. Son respect des règles de sécurité garantit la tranquillité de ses missions.

De solides compétences rédactionnelles sont nécessaires pour rédiger les rapports. "

On ne parle pas de l'aide ! de notre temps, on tirait la chaîne d'arpenteur et on la tentait avec un piquet qu'il fallait parfois piquer dans les orties. Mais c'est ainsi qu'en septembre/octobre j'ai trouvé ma première oronge des Césars !

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