jeudi 20 octobre 2022

Avec la présidence-directrice du Louvre, Laurence de Pérusse des Cars, je retrouve mon Limousin et son antenne des Cars

 https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89metteur_des_Cars

" la fin du XIe siècle, Ramnulphe de Lastours, donne à l'abbaye Saint-Martial de Limoges, la villa de Quadris, (village des Cars), situé dans la partie boisée de la vaste paroisse de Flavignac. Le village paraît déjà doté d'une chapelle Sainte-Marie-Madeleine. L'abbaye y fonde rapidement un prieuré formellement attesté dès les premières années du XIIe siècle.

Vers 1280, s'éteint la famille de Flavignac inféodée aux Lastours depuis le XIe siècle. C'est sans doute ce qui favorise l'apparition et le développement de la seigneurie des Cars. Ce nouveau fief, d'abord aux mains de la famille de Barry, puis de la famille de Pérusse dès le milieu du XIVe siècle, paraît formée au début principalement de territoires de l'ancienne paroisse de Flavignac (communes actuelles de Flavignac et Les Cars). Progressivement, les nouveaux seigneurs vont s'émanciper des Lastours (ils finiront même par racheter la seigneurie de Lastours (commune de Rilhac-Lastours). Rapidement, également, les Pérusse, vont prendre le nom de Pérusse des Cars, parfois écrit Pérusse d'Escars, à partir de la Renaissance.

Le château, qui n'est probablement au début qu'une simple maison-forte, à quelques centaines de mètres du prieuré de Saint-Martial, sera progressivement reconstruit pour devenir une véritable résidence. Geoffroy de Pérusse des Cars (mort en 1534), conseiller-chambellan du roi de Navarre semble avoir considérablement amélioré et enrichi le monument lors de la Première Renaissance. Le site fut ensuite fortifié, lors des guerres de religions.

Le château est pillé et détruit en 179826

L'émetteur de télévision des Cars est édifié en 1959 et entre en fonction le

Je lis le magazine de la MGEN une interview de la dame des Cars.

Et dans http://www.noblesseetroyautes.com/laurence-des-cars-nommee-a-la-tete-du-louvre/

"Laurence des Cars, 54 ans, fille du comte Jean des Cars, vient d’être choisie par l’Élysée pour prendre la tête du Louvre, le plus grand musée du monde créé en 1793.

L’historienne d’art, connue pour son dynamisme, sera la première femme à accéder à la tête du musée du Louvre. Fille de l’historien Jean des Cars et petite-fille du romancier Guy des Cars, la nouvelle dirigeante du Louvre appartient à une très ancienne famille noble originaire de la Haute-Vienne.

La famille Pérusse des Cars, d’extraction chevaleresque, a une filiation noble prouvée depuis l’an 1281. Laurence des Cars est une arrière-petite-fille de François Pérusse, 5e duc des Cars (1875-1941), lui même arrière-petit-fils du 2e duc des Cars, l’historien-homme de lettre qui édita les mémoires de son aïeule la duchesse de Tourzel."

Et dans les commentaires :

 

"Pour l’anecdote, je fus dans ma jeunesse l’unique guide/responsable de l’accueil durant un été du château des Cars, à une vingtaine de kms de Limoges. Il n’en reste que des ruines (principalement 2 tours), des vestiges archéologiques, un dépôt lapidaire. On visite également un petit espace muséographique."

"Marnie, ce château était-il le même que celui (appartenant à François des Cars) qui fut réquisitionné par l’Etat en 1940 et dont les caves abritèrent les grands tableaux du musée du Louvre, certains meubles du château de Versailles, la tapisserie de Bayeux et plusieurs importantes collections privées appartenant à des familles telles que les David-Weill ?"

"Non Beque, c’était le château “d’origine” de la famille Pérusse des Cars, dans le village des Cars en Haute-Vienne, réduit à l’état de ruine depuis le XIXe siècle (vendu comme bien national). Je ne sais plus le nom de celui dont vous parlez, j’ai un trou de mémoire, je vois très bien mais il m’échappe !"

 

 On retrouve le Limousin, ses limousines, y c dans les rues de New-York !, le Périgord, partout !


Nous sommes allés revisiter la magnifique, splendide, ville de Strasbourg ( y avait plus de touristes qu'à Paris et c'était bien bien plus propre). Strasbourg a son "pont de la Dordogne" ... sur l'Ill ! Pas l'Isle !

"A partir du 2 septembre 1939, 340000 personnes sont évacuées d’Alsace vers les départements de la Dordogne et de la Haute-Vienne, en application du plan élaboré dans le plus grand secret, dès la fin des années 1920, dans l’hypothèse d’un conflit armé avec l’Allemagne.
Parmi eux, les habitants de Strasbourg sont évacués et réfugiés dans la ville de Périgueux."

Nous avons visité les Hospices Civils de Strasbourg, nous, qui tout jeunes avions visité Clairvivre entre Saint-Yrieix et Excideuil.

 https://prisons-cherche-midi-mauzac.com/actualites/la-cite-silencieuse-strasbourg-clairvivre-1939-1945-17867 

"Les Hospices civils de Strasbourg se voient contraints de rejoindre Clairvivre, une cité utopique réservée aux tuberculeux, perdue dans la campagne de Dordogne.
Cet établissement devient un phare pour des exilés de toutes origines : républicains espagnols, Juifs alsaciens et étrangers, réfractaires au STO, résistants, handicapés…"

 

Et les vitraux de la cathédrale de Strasbourg furent cachés à ... Hautefort


" Août 1939 : la guerre est aux portes de Strasbourg. Les autorités en charge de la sauvegarde des œuvres d’art et des biens culturels se mettent à démonter tous les vitraux de la Cathédrale. Pièce par pièce… ils seront mis dans des caisses en bois.
Comme 2788 Strasbourgeois, évacués vers le Sud-Ouest, ils voyageront à travers la France pour séjourner à Hautefort en Dordogne. Cachés aux sous-sols d’un château, ils seront en compagnie d’autres trésors alsaciens, tels les manuscrits de la Bibliothèque Humaniste de Sélestat et d’autres statues.
Mais les Allemands demandent leur restitution au gouvernement de Vichy qui obtempère. Les vitraux sont mis à l’abri de l’autre côté du Rhin. Après un passage à Munich pour inventaire technique et photographique, ils seront entreposés (toujours loin de la lumière pour laquelle ils sont pourtant destinés… ) dans des mines de sel ! C’est à Bad Friedrichshall près d’Heilbronn qu’ils seront retrouvés par les troupes américaines en 1945 et restitués à Strasbourg grâce à James Rorimer, directeur du Metropolitan Museum of Art de New York (chargé de la récupération des biens culturels). Pendant 9 ans ils seront en restauration par les Frères Ott et aujourd’hui bien qu’ils se font parfois une beauté, il n’est plus question de  voyage ! "

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