"Le grand vizir Youssouf Pacha ainsi que la population de Constantinople n'admettaient pas le sort réservé aux Musulmans de Crimée et du Caucase. Menacé de déposition s'il n'agissait pas, le sultan Abdul Hamid Ier déclara que, tant que les Russes demeureraient en Crimée, l'Empire ottoman ressemblerait à une maison sans portes où les voleurs pouvaient entrer à volonté : l'un des arcs de triomphe érigés par Potemkine ne s'appelait-il pas la "porte de Byzance" ? Le 16 août, l'incarcération de l'ambassadeur russe dans la forteresse des Sept Tours à Constantinople donna le signal de la guerre." (1787)
Philip Mansel, Le Prince de Ligne, Le charmeur de l'Europe, Perrin, page 117
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