dimanche 2 décembre 2012

J'ai refermé mon couteau, un livre de Michel Chadeuil

http://assosdecroissanceconviviale.over-blog.com/article-michel-chadueil-j-ai-referme-mon-couteau-112602108.html
http://ieo-lemosin.org/article340.html?lang=oc

sur l'auteur :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Chadeuil
http://www.canal-u.tv/video/vo_universite_toulouse_le_mirail/entretien_avec_michel_chadeuil_micheu_chapduelh.5063

Il faut que je me procure ce livre. J'ai noté cet extrait :


 repunhança.

[…] J'écris le mot en occitan même si la différence orthographique infime ne semble pas le justifier. C'est que le concept de « répugnance » est totalement différent selon la langue (occitan / français) et la table (paysanne / bourgeoise). Consultons un dictionnaire français. « Répugnant » signifie « dégoûtant, écœurant, repoussant » voire « ignoble, abject ».[...] « Répugnant » dans notre parler […] signifie : trop bon pour être consommé en grande quantité, trop riche aussi et donc probablement un peu trop lourd à digérer. Le seul point commun entre la répugnance bourgeoise et la répugnance paysanne, c'est donc que les deux coupent l'appétit ! [...]

Je suis d'accord avec l'auteur. Ainsi longtemps pour moi les yaourt sucrés, ou aux fruits tels que proposés par les industriels étaient répugnants. Et ils avaient un goût bien éloigné des yaourts du laitier de St Yrieix, puis ensuite de ceux que faisaient mes parents dans la cocotte minute, puis ceux que j'ai faits dans une yaourtière. Mais aujourd'hui j'ai de la peine à en faire de bons, alors je mets du miel de Bourdoux ou de la confiture de mes prunes pour cacher le goût des yaourts que j'achète.


Je n'avais pas fait attention à l'auteur d'un livre commandée aux éditions Bonneton... c'est le même :

Expressions et dictons du Périgord et du Limousin


par Michel Chadeuil

Présentation
Un livre à ouvrir dès que l'hiver se fait maussade.
Ces expressions (il y en a plusieurs centaines), glanées par Michel Chadeuil dans le Périgord et le Limousin, vous réjouiront.
Ici, le paysan observe les menus objets de son quotidien. Il s'observe lui-même dans ses actions habituelles et voici que, par la magie de la métaphore, elles passent du concret à l'abstrait, prennent un sens universel et deviennent l'expression d'une philosophie populaire dont la malice tempère le pessimisme et où la dérision nous protège de tout dogmatisme.
Fau far dançar la forcha daus calhaus. Il faut faire danser la fourche à cailloux. Soit, mais quand on ne manie pas cet outil et que l'on n'a pas de champ à dépierrer, que peut nous dire ce proverbe ?
Les commentaires de l'auteur-collecteur nous guident avec humour dans cette foison d'images que les mutations accélérées du monde rural rendent de plus en plus floues.
Alors ouvrez vite ce livre car se coneis pas lo bon vin aus cercles.
Ce n'est pas aux cercles du fût que l'on reconnaît le bon vin.

1 commentaire:

JP la rapieta a dit…

Bonjour,

merci du lien vers notre site. Ce livre de Chapduelh est une merveille, comme toute l’œuvre.

JP limousin et décroissant

 
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