LA COLETE, FONDAMENTALE, POUR LA « BIODIVERSITE » DE NOTRE COMMUNE.
Si vous avez l'habitude de passer du côté de Pont-Mahé en ces débuts de printemps peut-être avez-vous observé ces myriades d'insectes qui patrouillent au dessus de la dune? Ce sont des Collètes du saule (Colletes cunicularius), l'une des quelques 1000 espèces d'abeilles sauvages que l'on trouve en France. Inoffensifs, ces insectes vivent en bourgade, et la dune de Pont Mahé, qui compte plusieurs dizaines de milliers de nids, est l'un des sites les plus importants pour cette espèce connus en Presqu'île guérandaise. Contrairement à l'abeille mellifère que l'homme a domestiqué et qui vit en société, la plupart des abeilles sauvages sont solitaires comme nos Collètes, qui creusent chacune leur nid dans le sol. Dans ces galeries d'une trentaine de centimètres de profondeur, elles déposeront une dizaine d'œufs dans des galeries latérales, chacun dans une cellule avec une réserve de nourriture faite de pollen et de nectar. Une fois la reproduction assurée ces abeilles meurent. Leurs descendants, qui émergeront aux beaux jours, seront chargés à leur tour de perpétuer l'espèce.
Même si elle est fréquente sur les milieux dunaires, la Collète du saule est une espèce considérée comme rare, elle est d'ailleurs protégée dans plusieurs pays européens. Des spécialistes sont venus à Pont Mahé pour étudier ces Collètes et notamment essayer de reproduire les phéromones fabriquées par ces insectes.
Comme l'abeille domestique, les abeilles sauvages (qui inclus les bourdons) sont elles aussi victimes de la disparition des milieux naturels avec la pression de l'urbanisation et de l'agriculture intensive. Si contrairement à leur cousine domestique elles ne fournissent pas de miel à l'homme, elles assurent cependant une grande part de la pollinisation des plantes entomophiles (plantes qui ont choisi les insectes pour leur pollinisation) dont la majorité de nos fruits et de nos légumes…
Si vous souhaitez favoriser ces insectes dans votre jardin vous pouvez leur installer des nichoirs. Des petits fagots de tiges de framboisier, ronce, bambou ou de sureau en partie évidées pourront être accrochées dans les arbustes ou à un piquet. Une bûche fendue en deux et percée de trous de différents diamètres de 2 à 15 mm posée au sol intéressera différentes espèces toutes aussi inoffensives et utiles les que les autres. Dans les deux cas gardez une extrémité bouchée et disposez vos nichoirs à l'abri des vents dominants dans un coin ensoleillé. Bonnes observations!"
source : le tout nouveau, tout beau site web de la mairie d'Assérac
http://www.asserac.fr/module-Contenus-viewpub-tid-2-pid-264.html
Assérac une des rares communes de la côte qui offre un accès gratuit à Internet au S.I.
Ça coûte moins cher à la commune que des tas de pubs inutiles et c'est très apprécié (voir le cahier des avis au SI).
Et j'ai vu que le site a été fait par des bénévoles. Bravo !
Assérac met à la disposition des handicapés un tiralo
TIRALO
Transat roulant amphibie qui permet la baignade en toute sécurité ; les roues et les accoudoirs font office de flotteurs.
voir le site web.
Encore bravo !
A la COP29, un accord au goût très amer pour les pays du Sud
-
Les Etats présents à la conférence sur le climat à Bakou se sont engagés,
dimanche, à verser 300 milliards de dollars par an pour aider les pays en
dévelop...
Il y a 57 minutes
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire