samedi 16 novembre 2024

La Paille d'Or de LU, fabriquée dans le Pays Nantais, comment ?

 


Étonnant ! le propriétaire youesse de LU fabrique toujours des Pailles d'Or alors qu'il avait arrêté la production de Figolus. Et l'a reprise (mais les paquets sont tout tout petits. Le centre Leclerc Paridis  à Nantes, lui a arrêté de vendre des Petits beurre LU ! parce que c'est Youesse ?  Alors que ce matin en revenant du marché de Talensac à Nantes jusqu'à la route de Ste Luce, j'ai rencontré 11 Telsa d'Elon Munsk !!! (jamais vu dans mon Limousin !) des noires et des blanches. On boycotte les Petit Beurre LU mais pas Elon le nouveau ministre du grand Trump. La ville qui a élu un député LFI qui aussi doué qu'Elon pour profiter des deniers publics, mais pour se droguer, pas pour faire des autos, des fusées etc. C'est quand même autre chose ! Ben dame ! comme on dit à Nantes.

Les Pailles d'Or 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Paille_d%27or

"Le biscuit se présente sous la forme d'une botte de cinq pailles stylisée nouée par lien croisé sur lequel est inscrit les mots « Paille d'or » dans un sens et deux fois « LU » dans l'autre sens1.

Elle a été inventée le par Louis Lefèvre-Utile, fils de Jean-Romain Lefèvre et Pauline-Isabelle Utile, fondateurs de la maison LU, dans sa manufacture quai Ferdinand-Favre, sur le bord du canal Saint-Félix, à Nantes2,3. Ce produit restera unique pendant plus d'un siècle avant qu'en 2008, les magasins super U proposent une gaufrette très proche"

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/LU_(biscuiterie)

Quand je suis arrivé à Nantes dans les années 70, on savait d'où venait le vent grâce à LU et aux chantiers navals. On sentait les bonnes odeurs de la biscuiterie et la sirène des chantiers, selon le sens du vent. 

https://www.youtube.com/watch?v=N74VbNEi24k

 

LU, la BN ont quitté Nantes. LU est sur la route qui mène chez Abélard, au Pallet dans le vignoble. La BN m'offre gratos ses odeurs quand je suis au stade de Vertou le mercredi avec le petit-fils.

Quand mon fils a dû trouver un stage en deuxième année d'IUT en génie mécanique, heureusement un frère de ma femme travaillait chez LU (il a travaillé à Nantes et à La Haye-Fouassière, depuis 1987). Et c'est ainsi que j'ai entendu parler de la tartineuse. Il devait trouver comment l'améliorer.

J'ai visité l'usine avec mes étudiants (j'ai trouvé le truc pour la visiter !). Et j'ai vu. L'usine n'avait que deux personnes ! une regardait défiler les gâteaux secs, en prenait un de temps en temps pour l'examiner. 

https://www.ouest-france.fr/economie/agroalimentaire/pour-se-relancer-les-biscuits-lu-misent-sur-lemotion-et-lattache-a-nantes-6d5b73de-9d1f-11ef-ad61-4b47559018ee

Mais la tartineuse avait une personne dédiée à elle. Et il y avait un grand bac dans lequel se trouvait des pailles d'or cassés, de la confiture... On m'a dit que le tout était récupéré.

Une paille d'or n'est pas un "choco BN" ! ou un Petit Prince de LU ! c'est tout fin, ça casse. La confiture ça colle. 

"Une recette gardée secrète jusqu'à aujourd'hui et fabriquée sur un seul site, celui de La Haye-Fouassière, dans le berceau nantais. « L'usine possède une expertise dans la maîtrise des échanges entre la matière solide et un milieu humide, entre des fruits fondants et un enrobage croustillant pérenne dans le temps. On ne met d'ailleurs pas d'intérimaire sur cette ligne car il y a un procédé encore artisanal à la clef. Ce qui le rend strictement incopiable »," https://www.lesechos.fr/2007/07/paille-dor-la-pepite-de-lu-change-de-peau-535423 

 

P.S. Comme j'ai parlé de la BN, une anecdote. J'ai fait intervenir à l'iUT un ingénieur de la BN qui avait écrit un livre de gestion. Il nous a présenté les arbres de composants du choco BN. Les étudiants ont appris qu'il y avait du saindoux. Ils ont dit que c'était nul (non, ils n'ont pas dit ça, ça ne se disait pas à l'époque). L'ingénieur leur a répondu que le saindoux était un gras d'excellente qualité. J'étais tout fier. A St-Yrieix ma mémé ne cuisinait qu'au Saindoux (celle d'Excideuil à la graisse d'oie ou de canard). De nos jours je vois rarement du saindoux chez les charcutiers ou boucher. Mais le mien en a. Il vend aussi du cul noir, mais pas de St-Yrieix (on n'exporte guère, vue notre production et notre dynamisme !) , de Bigore.

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