https://www.youtube.com/watch?v=EPhWR4d3FJQ
https://fr.wikipedia.org/wiki/Born_in_the_U.S.A.
Dans les années 70 et plus tard vers 1987... c'est loin. Mais est-ce que c'est périmé ?
- A NYC, je fus étonné de voir devant les boutiques un type en uniforme avec un fusil ..... et en France plus tard des types (jamais de femmes !) en uniforme à l’intérieur des supermarchés.
- A NYC (où j'ai débarqué le matin de la marche sur la lune), j'ai vu les photos du retour de la lune sur un écran de télévision dans la rue. Personne ne regardait sauf moi. Il semblait qu'on était passé à autre chose.
- Le premier jour à NYC je m'attendais à ce que tout soit fermé. On nous avait répété en France que les Américains avaient un jour de congé pour fêter la marche sur la lune. Bé tout était ouvert. C'est qu'en France on n'était pas encore un État avec des Régions, ben dame ! Ce n'étaient que les fonctionnaires fédéraux qui avaient congé ! Et je n'ai jamais eu à rencontrer le FBI.
- A NYC lors de mon dernier séjour (87 ?), c'était en novembre, autour du 11. Pas de jour de congé comme en France. Il y a eu une pluie intense. Et j'ai vu d'un seul coup plein de marchands de parapluie dans les rues !
- A NYC j'ai vu de grandes affiches annonçant la comédie musicale "Les misérables" à Broadway. J'ai cherché dessus le nom de Victor Hugo. Il n'y était pas. ... si je ne me trompe, en France on publie de nos jours des livres de ma jeunesse mais en indiquant que film qui en a été tiré (sans le dire) et non l'écrivain.
- A NYC je suis allé pisser dans les WC publics de Central Park. Quand je me suis retourné j'ai vu un chiotte avec un mec se torchant, la porte grande ouverte. J'ai alors constaté qu'il y avait des chiottes sans porte (gratuits) et des avec porte (payant) et un panneau "Vous êtes prié de vous torcher sans faire d'exhibitionnisme "
- A NYC, j'ai vu dans les avenues des affiches pendant aux lampadaires. Et sur ces affiches annonçant un expo sur le Moyen-Age au MET, illustrée par le chef-reliquaire de saint Yrieix !!! On ne nous en avait jamais parlé en France, encore moins en Limousin, et encore encore moins à Saint-Yrieix-la-Perche. C'est que l'original est à NYC et qu'à St-Yrieix on a la copie. Et qu'un curé a vendu l'original. J'ai demandé à voir un conservateur. Il m'a sorti la fiche du chef-reliquaire. C'était un don de John Pierpont Morgan https://fr.wikipedia.org/wiki/John_Pierpont_Morgan
- A NYC je fus étonné de trouver à manger à un prix qu'on n'aurait pas eu en France (le prix était faible), de la viande excellente accompagnée de pomme de terre en robe des champs comme cuite au four, avec un morceau de beurre fiché dans la pomme et une salade verte.
- Lors de mon premier séjour en 1969 j'ai vécu chez 3 ou 4 familles. La première était à ... le siège de Kodak, c'est bien Rochester.En arrivant le soir j'ai vu qu'un grand drapeau des USA était à la fenêtre de l'étage. Je me suis dit, "je suis chez le maire !" Bé non, le lendemain j'ai vu que toutes les maisons autour et alentours avaient leur Star-Spangled Banner à la fenêtre ou en haut d'un mat sur la pelouse !
- Puisque j'ai parlé de Kodak, quelle ne fut pas ma surprise en visitant l'usine Kodak d'y voir pendu au plafond ce qu'ils nomment les Five Ws. Que j'avais appris en cours d'OST à Poitiers. Et en lisant les pages roses du Petit Larousse (mais c'était en latin). https://en.wikipedia.org/wiki/Five_Ws
- Je fus aussi surpris partout aux USA par les appareils photos utilisés par les "Américains" (je mets ces guillemets car lors de voyages encadrés par le PCF en URSS, on m'avait rappelé qu'au Mexique il y a les Estados Unidos Mexicanos. Et que les Américains ne sont pas que les habitants du pays nommé USA.) Ces appareils étaient des Kodak, version plastique de l'appareil photo de mes parents (que j'ai toujours). Moi j'avais un Agfa et je faisais des diapos.
- Le lendemain c'était dimanche. Pas de petit-déj. Pas de déjeuner. J'ai vu d'épais journaux à l'entrée de la maison. Des dizaines de pages de pub. A noter que les journaux n'étaient pas ceux dont on nous parle quand on parle des USA sur nos médias. Le nombre de pages était impressionnant. Je me suis dit "quand ils vont se lever, s'ils lisent tout ça, je ne suis pas prêt de manger quelque chose". Alors j'ai tenté d'aller au centre ville, à pied. Quasi impossible, mais non "impossible n'est pas français", j'ai réussi. Et je ne sais pas ce que j'ai bien pu manger ! Sans voiture, difficile de vivre aux USA. Et puis, la carte d'identité c'est la plupart du temps le Permis de conduire délivré par l’État (l’État Fédéral n'en délivre pas)
- Les maisons étaient entourées de pelouses en bon état. Et pas de clôtures comme en France.
- Au supermarché, je voyais des dames "racisées" avec des chariots pleins. Elles déposaient le tout sur le tapis roulant. Puis pour payer sortaient des tickets. Mais le montant dépassait la valeurs de l'ensemble des tickets, alors elles retiraient une partie des produits (sans faire une sélection) jusqu'à ce que le compte à rebours arrive au montant des tickets.
- J'ai découvert l'obésité aux USA. ... on est aussi bon qu'eux maintenant. Pourquoi ? une maladie contagieuse "civilisationnelle" ? Mais sur le campus il n'y avait guère d'obèses ! plutôt de garçons et des filles à carrure athlétique.
- On prenait les Français, notre petit-déj à la cafétéria de l'université. Il n'y avait pas de bars-tabacs dans le coin. Le lait était froid. Des gallons. Et les Français sont devenus constipés. Pas habitué au lait froid. Ceci-dit je n'aurais pas bu du lait chaud avec peau comme celui de l'école offert par Mendes-France ! (je me planquais dans les chiottes pour l'éviter)
- Le campus universitaire était "vivant" y c le dimanche. Allez voir en France. Et en été et pendant les autres vacances universitaires.
- J'ai fréquenté des familles avec enfants. Et j'ai découvert que les installations sportives des écoles étaient ouvertes à tous et toutes (je m'y mets, et ça muscle les doigts) pendant la fermeture de l'enseignement. Sont pauvres les Ricains, veulent tout rentabiliser même le service public ! dès les petites classes.
- A Louisville, dans une maison, je fus étonné de voir mettre dans le four à micro-onde (on n'en avait pas alors en France) un plateau acheté au super-marché et sur lequel se trouvait, entrée, plat, dessert (chose rare un three-course meal !)
- Quand j'ai acheté un sac de pommes, elles étaient si dures qu'on n'arrivait pas à les peler. On les a pelé à la hache à viande.
- Dans une famille en 69, alors que le premier homme venait de marcher sur la lune, le père de famille venait de perdre son emploi. Il était informaticien et avait participé au programme Apollo. https://en.wikipedia.org/wiki/Apollo_program
Je lisais la presse souvent. Je n'ai jamais rien lu sur ces emplois perdus.
- Quand je suis arrivé pour mon premier jour de travail à la banque à Louisville, on m'a donné une bombe désodorisante. J'ai eu honte. Et puis j'ai compris. Je devais compter les billets, additionner leurs valeurs, microfilmer les chèques. Et j'ai eu entre les mains des billets qui puaient. On m'a expliqué. Et j'ai vu. Les clochards aux USA ont un compte en banque. Ils planquent leurs billets dans leurs chaussures. Et l'été il fait chaud. Ils viennent les déposer sur leur compte en banque.... Je n'ai encore jamais vu un clochard entrer dans ma banque qui est pourtant "Populaire" !
- Quand je passais sur le trottoir de la banque, je voyais en sous-sol des gens relever les informations des tickets passés sous le fer à repasser. Les "Américains" utilisaient des fers à repasser (qui nous bousillaient nos puces de nos cartes à puce, invention française de Roland Moreno), mais quand j'étais à la banque, la carte à puce de Moreno n'était pas encore dans nos poches. Je ne sais si les clients savaient que leur banquier vendait des infos sur leur consommation.
- Je me souviens qu'il y avait plein de radios locales. Avec des noms comme WQXR, dans le style des noms de leurs rues et avenues. Chez nous il a fallu attendre 1981
- Le premier jour à la cité U (appelée Dormitory, ce qui fait que nos journalistes de haute culture mondiale en 1968, ont dit qu'en France les étudiants manifestaient pour que les dortoirs des universités soient non genrés (là je fais de l'anachronisme !)), des étudiants français on débarqué avec des "packs" (le français est utile aux USA !) de bière. Et se sont fait entourer par la police de l'université. Je n'avais encore jamais vu de police d'université ! Les Français étaient étonnés : "Mais ce n'est pas de l'alcool ! "
- Quand j'ai fait le tour du campus, je suis tombé sur les Fraternities et les Sororities https://en.wikipedia.org/wiki/Fraternities_and_sororities et ça picolait comme je ne l'avais jamais vu faire dans mes cités U Rabelais et Descartes à Poitiers
"One Harvard University study found that "4 out of 5 fraternity and sorority members are binge drinkers. In comparison, other research suggests 2 out of 5 college students overall are regular binge drinkers."[72] There is also a higher rate of alcohol-related deaths and injuries among fraternities, which has resulted in many lawsuits and suspensions"
"Studies have shown that fraternity and sorority members are more likely than the average college student to use or abuse drugs. Since the 1990s, fraternity members have experienced an increase of over 400% in the recreational use of prescription benzodiazepines like Xanax and Valium. Amphetamine use with drugs like Ritalin and Adderall is more common among fraternity members than other college students. Fraternity members also abuse amphetamines at double the rate than their non-college peers. Marijuana use is also more prevalent among fraternity and sorority members compared to college men and women not in fraternities or sororities"
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